[Flashback Sengoku/Atobe] Tout a commencé à partir de là...

Encore une fois, il avait passé la soirée a joué aux jeux vidéos. Sengoku se leva difficilement. Être resté assis en tailleur pendant 2h sans bouger, avait endoloris ses muscles. Son ami l'aida. Un simple camarade de classe dont les parents tenaient un restaurant assez sympathique où Sengoku se rendait souvent avant de devenir ami avec l'ainé de la famille.

-Tu m'as encore battu!
-16 Victoire d'affilé! Tu n'es pas prêt de me battre!
-C'est ce qu'on verra!

Il sourit et lui serra la main.

-Je te raccompagne?
-Non c'est bon, je connais le chemin.

Il sortit de la chambre et marcha à l'aveuglette dans le couloir, les bras devant lui. Il s'arrêta quand ses mains touchèrent le mur et il tourna à droite, descendant les escaliers. Il arriva dans le restaurant, derrière le comptoir où il salua les parents de son ami. Il y avait de l'agitation dans la salle mais il n'y prêta pas attention, discutant avec le père. Du moins...Jusqu'à ce qu'il entende une voix.

-Ore-sama peut...rentrer tout...Seul!

Entre mille, il l'a reconnaitrait! Même si là, elle semblait hésitante ou...

-Hors de question de te laisser partir seul dans cet étât!
-Raccompagne-le Kabaji
-Joker...Kabaji KO, Alcool WIN...
-Alors fais-le toi Gakuto!
-C'est mort! Je reste et je m'amuse!

Sengoku vit la mère se dirigait vers le brouhaha. Evidemment, Hyotei. L'équipe de Hyotei était présente au complet. Malgré quelques personnes semblant mentalement absentes. La voix qu'il avait entendu, c'était bien Atobe...soûl? Servir de l'alcool à des mineurs ce n'est pas interdit normalement?! Il rejoignit la troupe

-Salut! Un problème?

" Ce jeune homme ne veut pas appeler son chauffeur pour rentrer. Ah les jeunes de nos jours ! " marmonna la propriétaire. " Chéri ! Je t'avais pourtant dis, pas d'alcool ! "

" M-Mais ! Ils fêtaient une victoire et puis je pensais qu'il le tenait ! "

" Tu es bien innocent mon cheri. Comment va-t-on faire maintenant ? "

Elle soutenait Hiyoshi de l'équipe de Hyotei qui se tenait la tête entre ses mains. L'alcool lui faisait tourner la tête. Oshitari désespérait devant un Gakuto encore joyeux, lançant des petits gâteaux à Shishido que son kohai tentait de calmer. Kabaji était affalé sur le sol, la bouche légèrement entreouverte, il dormait. Et Ore-sama ... celui-ci tentait de se diriger vers la porte, proclamant haut et fort qu'il était tout à fait capable de marcher droit et de rentrer seul.

Eh bien, jamais Sengoku n'avait vu cette équipe autant dérangée ...

Voyant que le King allait râter la marche, il accourut vers lui pour le soutenir.

" Tu es sûr que tu vas pouvoir rentrer, toi ? " demanda-t-il.

" Tout à fait ! " répondit le châtain.

" Moi, je n'y crois pas trop. "

" Oh Sengoku ! " appela la mère. " Tu t'en vas déjà ? " Celui-ci acquiesça. " S'il te plait raccompagne le ! Il ne peut pas rentrer seul chez lui et je ne connais pas le numéro pour appeler chez lui. Il a arraché la batterie de son portable en plus ... Alala, mais que vont dire leurs parents !? "

Elle semblait désespéré tandis qu'elle apportait de toute urgence une bassine à Hiyoshi qui semblait devenir de plus en plus pâle.

Sengoku soutenant toujours Atobe, retenait un fou rire. Voir Hyotei ainsi c'était extrémement rare.
La mère déposa la bassine à temps car Hiyoshi se mit à vider le contenu de son estomac.

Je crois que j'ai les numéros de certains si vous voulez.

La mère lui fit signe qu'elle voulait bien alors il sortit son portable de sa poche et le tendit au père pour qu'il note les numéros. Il lui rendit ensuite et le roux le rangea.

Je te laisse t'occuper de lui et nous nous chargeons d'eux...
Ok. A bientôt.

Sengoku sortit du restaurant, aidant Atobe à marcher.

Ca...va?

Atobe se tenait la tête de sa main libre. Il lâcha Sengoku pour s'appuyer contre le mur. Oh, il venait de réaliser une chose bien incroyable et se demandait si c'était vrai.

" Je crois que l'image de Hyotei est détruite à jamais à tes yeux. " déclara-t-il.

Si ça allait ? Oui, mis à part qu'un léger mal de tête commençait à se faire sentir. Sinon, il regrettait un peu d'avoir foutu en l'air son portable. Il n'était pas en état de réfléchir correctement et retrouver la route serait tout compte fait plus dur que ce qu'il pensait.

Il tenta de marcher droit, s'aidant avec le mur et Sengoku.

" C'est Oshitari qui a eut la mauvaise idée d'aller ici pour fêter une petite victoire de tennis sur une équipe totalement inconnue que notre manager voulait nous faire rencontrer. Bien entendu, Mukahi a suivit le mouvement et les autres paraissaient d'accord. Aaah ... "

Il soupira fortement. Il aurait tout donné pour changer son équipe ce soir là.

Spoiler:

Oulà, il sembla à Sengoku qu'il avait trop demandé à Atobe. Il s'était arrêté, le regard fixe sur le sol. Il sembla réfléchir, vraiment beaucoup réfléchir pour se rappeler de la route jusqu'à chez lui.

" Euh ... "

L'alcool qu'il avait ingurgité n'aidait en rien la connexion des neurones de la réflexion chez le grand Atobe Keigo. A ce moment précis, il se maudit d'avoir but tant de saké, il savait qu'il le ferait payer à Oshitari un jour.

" Lui crever les yeux l'obligera peut être à mettre de véritable lunettes de vue ... " dit le King tout bas.

Apparement, il avait déjà oublié la question que lui avait posé Sengoku.

Tant pris dans la fixation du sol pendant qu'il marchait, Atobe sursauta un petit peu quand il sentit quelque chose de chaud sur ses épaules.

" Ah, merci. "

L'air frais semblait l'avoir fait un petit peu décuvé. Comme ils n'étaient pas encore loin, ils entendaient encore les autres joueurs de l'équipe de Hyotei hurler de rire.

Atobe avait l'impression d'être dans un rêve et non pas la réalité. Les choses se passaient toutes seules, sans trop de difficulté. Son mal de tête avait disparu et il ne se sentait pas fatigué du tout, juste ... dans l'irréel. Il se demandait d'ailleurs bien pourquoi Sengoku apparaissait dans son rêve ... Bah, on pouvait jamais maîtriser son subconscient.

S'il avait l'impression de marcher droit par contre, il en était tout autre. Plusieurs fois, il fut sauvé d'un poteau et Sengoku finit par lui tenir la main pour le faire marcher plus droit.

C'était une vision bien pathétique du capitaine de Hyotei. Heureusement qu'il faisait nuit et qu'ils avient peu de chance de tomber sur quelqu'un de connu.

" J'ai soif. " déclara simplement Atobe après quelques minutes.

" Ah ... il est parti ... " dit Atobe.

Il ressemblait à un enfant comme ça. Il se releva et s'épousseta, heureusement qu'il n'avait pas plut sinon il serait trempé.

Il marcha un peu de long en large. Il savait qu'il avait encore de l'alcool dans le sang - et pas qu'un petit peu - alors il marchait pour qu'il circule plus vite et que les effets disparaissent.

En même temps, il réfléchit à la route pour rentrer chez lui. Mais il n'y arrivait pas. A peine pensait-il à la route empruntée à la suite du carefour, il ne savait plus si la suite était à prendre à droite ou à gauche.

Décidement ...

Un couple passa à côté de lui. Les deux jeunes gens se tenaient par le bras et allaient en direction du restaurant, surement espérant une petite place pour y passer la fin de la soirée.

" Mais ... C'est ... capitaine ? "

" Qu'est ce que tu veux ? " gronda Atobe.

Le jeune homme ne fut surpris. C'était un lycéen appartenant au club de tennis. Kenta, Keno ... un truc du genre. Il s'approcha de son capitaine et il remarqua son tanguement de droite à gauche un peu louche.

" J'y crois pas, vous avez bu ? " rit-il. " Quand je vais dire ça aux autres ... "

Atobe réagit immédiatement et empoigna son joueur par le col, le regardant droit dans les yeux.

" Tu dis quelque chose à ce sujet et je fais en sorte que tu ne puisses plus jamais revoir un terrain de tennis de ta vie. "

Cela ne sembla pas impressioner le jeune homme qui défia son capitaine.

" De toute façon, je n'ai jamais vraiment aimé le tennis. C'est juste qu'en te cotoyant, on se peut se faire une petite renommée, abruti ! Tu ne le savais pas ? "

Alors comme ça les gens l'utilisaient ? Eh bien en voilà une bonne idée ... Il leva son poing mais d'un coup, sa proie se fit tirer en arrière et gagna le sol. Sa petite amie, une jolie jeune fille brune, se jeta sur lui et lui colla une baffe.

" N'insulte pas Atobe-sama ! " gronda-t-elle de sa petite voix aigüe. " Si tu l'utilises seulement pour sortir avec des filles, alors tu peux toujours rêver pour en trouver d'autres ! "

Elle le laissa en plan et attrapa le bras de son idole pour l'écarter et aller vers le restaurant.

Spoiler:

Sengoku arriva rapidement au restaurant. La mère fut surprise de le voir revenir.

Il s'est passé quelque chose?
Non rien..J'ai juste oublié...Mon sac.

Il le vit et le prit. Regardant dans son sac, il trouva une bouteille dos.

Parfait. J'y retourne.
Nous avons appelé la plupart de leurs parents qui vont prévenir ceux des autres.
D'accord. Au revoir.

Il sortit, mit son sac sur son épaule et commença à courir avant de s'arrêter quelques mètre plus loin.

C'est pas vrai...

Atobe, avec une fille accroché à l'un de ses bras, à quelques mètres du restaurant.

Euh Mademoiselle...Si tu pouvais lacher Atobe...Je suis chargé de le raccompagner chez lui.

" Ah bon ? Mais pourtant il m'a dit qu'il m'accompagnerait boire un coup ! "

Atobe la regarda, perplexe. Il ne se rapellait pas d'avoir fait une telle promesse. Il n'avait d'ailleurs rien dit du tout, il l'avait seulement écoutée lui dire à quel point il était fantastique, grandiose, sublime ... bref des choses qu'il savait déjà.

" Neh Atobe-sama ? Tu m'as promis ! "

Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit.

Sengoku n'était pas dupe. Il vit qu'Atobe voulait protester à l'affirmation de la jeune fille mais aucun son ne sortit de sa bouche. Le roux s'approcha et les sépara. La fille protesta et voulut lui donner une gilfe mais il lui attrapa le poignet, l'empêchant de le frapper.

Je ne pense pas qu'il t'es promit quoique ce soit. Tu profites juste de son étât pour faire ce que tu veux!

Sengoku la lacha tandis qu'un garçon accourait vers eux.

Excuse-moi ce n'est pas ce que je voulais dire!
Si! Ne me parles plus.

Querelle de couple? Il valait mieux les ignorait. Sengoku reprit possession du bras d'Atobe et il recommençèrent à marcher.

Je t'avais dit de ne pas bouger...

" Ore-sama ne reçoit des ordres de personne ! " fit le grand et saoûl Atobe.

Il se laissa traîner parmi les rues, ils laissaient derrière eux le jeune couple qui maintenant criaient l'un après l'autre. Un des propriétaires du restaurant sortit et leur hurla de se taire, ayant déjà assez de problèmes comme cela. Les parents des titulaires mettaient un certain temps à arriver.

Le silence s'installa entre eux, Atobe se laissait emmener et semblait marcher plus droit que plus tôt.

Soudain il s'arrêta, croisant les bras.

" Tu avais vraiment dit ça ? "

" Ah ... "

Il se remit en marche. Il ne savait pas trop où ils allaient comme ça, mais il espérait que SEngoku le sâche, lui.

" Désolé. "

Je crois que c'était définitif : l'alcool faisait un bien étrange effet sur Atobe ... le rendait presque ... gentil ou niais.

Atobe lui rendit la bouteille, vide. On disait toujours que l'eau était le meilleur des remèdes contre l'alcool. Il se sentit mieux et respira un grand coup. Cela ne voulait pas dire qu'il n'était plus ivre. Tout ce qui se passait restait toujours dans l'irréel, le rêve et Atobe ne retrouverait que la réalité après un long sommeil.

" Il faudrait peut être que je prévienne quelqu'un ... " dit-il.

Il sortit son portable mais il s'aperçut bien vite qu'il ne fonctionnait plus. Il refusait de s'allumer et c'est quand il ôta la coque qu'il s'aperçut qu'il n'avait plus sa batterie.

Et mauvais coup de chance, il ne conaissait pas par coeur les numéros de son répertoire. Il aurait put le faire, il avait peut être fait mais il était incapbale d'y réfléchir.

Spoiler:

L'esprit du capitaine était trop embrouillé. Il regrettait d'avoir tant bu. Mais en même temps, il restait joyeux. L'effet était légèrement passé ce qu'il faisait qu'il arrivait à marcher un peu plus droit. Il ne voyait pas très bien devant lui - la luminosité n'aidait pas - et plusieurs fois, il confondit des rues.

Sengoku ne savait plus où donner de la tête. Fallait-il vraiment le raccompagner chez lui ou ...

Il continua de marcher et après quelques secondes, il s'aperçut enfin qu'Atobe ne marchait plus à côté de lui. Il s'était arrêté, la main à la gorge.

" Je me sens mal ... "

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