Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
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Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
"Tarundoru"
La voix de Sanada claqua comem un coup de tonnerre dans la douche des vestiaires, faisant sursauter Yukimura. Instinctivement, le nom de son vice-capitaine fut sur ses lèvres alors qu'il tournait son visage vers la porte des vestiaires, seul endroit où pouvait se tenir Sanada.
Un éclat de rire répondit à l'interrogation muette qui avait traversé son esprit alors qu'il constatait l'absence de son vice-capitaine et lança un regard las à son joueur qui se tenait dans la cabine d'à côté, parfaitement conscient d'être tombé dans son piège.
Les bras croisés contre le rebord de sa cabine de douche, un petit canard en plastique dans chaque main, Niou observait son capitaine avec un grand sourire moqueur.
"Faut-il s'appeler Sanada , voire Yanagi pour que tu daignes avoir un peu de considération pour ce que l'on te dit ?"
"Tu sais bien que non." soupira Yukimura, un brin exaspéré de s'être laissé surprendre par son joueur, en tournant un peu plus fort l'arrivée d'eau chaude.
"Tu pensais à Rei, n'est-ce pas ? et aux conséquences que ses actions ont sur le club ? J'ai tort ?"
Le capitaine de Rikkai ne répondit rien, se contentant de regarder droit devant lui. Niou pourtant expert en décryptage corporelle ne sut quoi en penser. Pendant un temps qui lui parut interminable, il crut que Yukimura ne lui dirait rien, quand à sa grande surprise, il vint se coller à la paroi de la douche, croisant lui aussi les bras sur le rebord.
Son visage callé dans le creux de ses bras, il n'accorda aucun regard à son joueur, semblant toujours perdu dans ses pensées.
"De quoi avez-vous parler tout à l'heure ?"
"Rei veut seulement se faire remarquer et se faire reconnaître comme un grand joueur. Mais il bien trop fier pour reconnaître qu'aussi bon soit-t-il son tennis est vraiment lamentable. Mon tennis est parfait" ajouta-t-il en imitant à la perfection Atobe, qui fit sourire Yukimura.
Ayant réussir à attirer l'attention de son capitaine, Niou, continua :
"Il est jaloux d'Akaya parce qu'il accapare toute ton attention. Il veut à tout pris que tu le remarques et que tu le reconnaisse en tant que joueur, sans savoir que c'est déjà fait. Seulement, il ne comprend pas que le tennis n'est pas acquis de droit. Il lui manque ce côté Je serais le numéro un."
Cette fois-ci, Yukimura rit franchement de cette imitation de leur petit démon, amusé de l'analyse d'un de ses meilleurs joueurs. Il était ravi de constater que ses joueurs avaient compris ses intentions sans qu'il ne les ait évoqués.
"Dans ce cas pourquoi as-tu accepté son défi ?"
"On sait tous que Rei tiens absolument à te prouver qu'il a sa place parmi les titulaires, raison pour laquelle il n'a pas hésiter à nous défier tous. En refusant, on lui a clairement fait comprendre que c'était une perte de temps, d'autant plus que tu l'avais déjà remis à sa place. J'étais curieux de voir ce qu'il avait fait de toute cette frustration accumulé et j'ai été déçu de constater que tu avais raison. Seulement, j'ai vu là l'occasion idéal de lui ouvrir les yeux."
"Je serais curieux de savoir comment"
"Voyons Yukimura, il croit son tennis infaillible, je lui ai simplement joué un petit tour à ma façon. Tu veux bien me faire confiance sur ce coup là ?"
Le capitaine de Rikkai observa longuement son joueur, se demanda bien quelle facéties avait-il encore inventées. Mais son air sérieux, le convainquit de le laisser faire. Se décollant de la paroi, il esquissa un sourire moqueur.
"Faire confiance à un tricheur, hein ?"
"Pas un tricheur... un illusionniste" nuança Niou, amusé."Par ailleurs, je dispose du meilleur allié qui soit"
Ses yeux se posèrent sur le capitaine de Hyotei qui se douchait non loin de là, alors que son sourire se faisait machiavélique. Il n'y avait plus qu'à attendre que Rei vienne défier Atobe, et le piège se refermerait définitivement sur lui. Cet échange tombait vraiment à pic, et il n'était pas peut fier du tour qu'il était entrain de jouer à son kohai.
Suivant son regard, Yukimura fut surpris de la présence d'Atobe. Il ne l'avait pas entendu entrer dans la pièce et il se demandait bien depuis combien de temps il était là. observant Atobe, son attention se reporta rapidement sur Niou et essaya d'interpréter son sourire.Il le savait suffisamment intelligent pour lui avoir révéler tous détails de son plan, mais il lui semblait qu'il lui manquait encore un détail.
Toute à ses réflexions, il n'avait pas remarqué que son joueur avait quitté la cabine de douche jusqu'à ce que dernier vienne s'accouder à la sienne.
"On se voit de demain"
Yukimura fronça les sourcils, se demandant pourquoi son joueur avait-il eut besoin d'accaparer une nouvelle fois son attention, jusqu'à ce qu'il le voit ouvrir la porte des vestiaires avec sa main gauche.
"NIOU !!" s'écria-il mi-surpris, mi contrarié alors que son joueur prenait un plaisir non feint à quitter la pièce. "IMBÉCILE !"
Fier de son effet, le tricheur de Rikkai ne pût s'empêcher de vouloir taquiner une nouvelle fois son capitaine, en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte et de lui envoyer un baiser imaginaire de la main.
"Moi aussi, je t'aime Yukimura"
"Va crever" obtint-t-il en guise de réponse. La colère de Yukimura ne fit qu'agrandir son sourire alors que d'un mouvement ample du bras, il esquissait une révérence.
"Tes désirs sont des ordres" dit-il avant de refermer la porte.
Malgré l'épais mur, il put clairement entendre le rire de son joueur, plus encore quand, inquiet pour son capitaine, ouvrit une nouvelle fois la porte.
"Un problème Yukimura-kun ?" questionna-t-il soucieux. Les facéties de Niou et ses conséquences, il les connaissait mieux que personne. Malgré son apparence calme, il était rongé par la curiosité malsaine de connaître quel tour son coéquipier avait bien pu jouer à leur capitaine.
Yukimura examina Yagyuu, perplexe. Niou l'avait-il mis au courant de ses plans, où son partenaire de double était-il lui aussi, qu'une horrible victime. A en juger par la réaction de son joueur, il en déduit que non et il apprécia l'idée qui germa doucement en lui.
"Aucun. Peux-tu simplement dire à Niou, que la vengeance est un plat qui se mange froid. Je suis sûre qu'il appréciera à sa juste valeur ce que je suis entrain de lui préparer." demanda-t-il sur un ton doucereux qui ne promettait rien de bon.
De plus en plus intrigué, Yagyuu n'en acquiesça pas pour autant la tête avant de s'éclipser. Une fois fait, Yukimura ne put s'empêcher d'éclater de rire avant de brusquement se rendre compte qu'il n'était pas tout seul dans la pièce. Cela eut pour conséquence de le calmer d'un seul coup. Sentant la honte l'envahir et ses joues devenir soudainement rouge, Yukimura esquissa un rapide 'désolé' à l'attention d'Atobe, prenant grand soin d'éviter son regard.
Il se rinça rapidement, puis sortit tout aussi vivement de sa cabine de douche pour récupérer ses affaires et enfiler son caleçon avant de quitter à son tour les douches, non sans avoir, au préalable, prier le capitaine de Hyotei de se dépêcher.
La voix de Sanada claqua comem un coup de tonnerre dans la douche des vestiaires, faisant sursauter Yukimura. Instinctivement, le nom de son vice-capitaine fut sur ses lèvres alors qu'il tournait son visage vers la porte des vestiaires, seul endroit où pouvait se tenir Sanada.
Un éclat de rire répondit à l'interrogation muette qui avait traversé son esprit alors qu'il constatait l'absence de son vice-capitaine et lança un regard las à son joueur qui se tenait dans la cabine d'à côté, parfaitement conscient d'être tombé dans son piège.
Les bras croisés contre le rebord de sa cabine de douche, un petit canard en plastique dans chaque main, Niou observait son capitaine avec un grand sourire moqueur.
"Faut-il s'appeler Sanada , voire Yanagi pour que tu daignes avoir un peu de considération pour ce que l'on te dit ?"
"Tu sais bien que non." soupira Yukimura, un brin exaspéré de s'être laissé surprendre par son joueur, en tournant un peu plus fort l'arrivée d'eau chaude.
"Tu pensais à Rei, n'est-ce pas ? et aux conséquences que ses actions ont sur le club ? J'ai tort ?"
Le capitaine de Rikkai ne répondit rien, se contentant de regarder droit devant lui. Niou pourtant expert en décryptage corporelle ne sut quoi en penser. Pendant un temps qui lui parut interminable, il crut que Yukimura ne lui dirait rien, quand à sa grande surprise, il vint se coller à la paroi de la douche, croisant lui aussi les bras sur le rebord.
Son visage callé dans le creux de ses bras, il n'accorda aucun regard à son joueur, semblant toujours perdu dans ses pensées.
"De quoi avez-vous parler tout à l'heure ?"
"Rei veut seulement se faire remarquer et se faire reconnaître comme un grand joueur. Mais il bien trop fier pour reconnaître qu'aussi bon soit-t-il son tennis est vraiment lamentable. Mon tennis est parfait" ajouta-t-il en imitant à la perfection Atobe, qui fit sourire Yukimura.
Ayant réussir à attirer l'attention de son capitaine, Niou, continua :
"Il est jaloux d'Akaya parce qu'il accapare toute ton attention. Il veut à tout pris que tu le remarques et que tu le reconnaisse en tant que joueur, sans savoir que c'est déjà fait. Seulement, il ne comprend pas que le tennis n'est pas acquis de droit. Il lui manque ce côté Je serais le numéro un."
Cette fois-ci, Yukimura rit franchement de cette imitation de leur petit démon, amusé de l'analyse d'un de ses meilleurs joueurs. Il était ravi de constater que ses joueurs avaient compris ses intentions sans qu'il ne les ait évoqués.
"Dans ce cas pourquoi as-tu accepté son défi ?"
"On sait tous que Rei tiens absolument à te prouver qu'il a sa place parmi les titulaires, raison pour laquelle il n'a pas hésiter à nous défier tous. En refusant, on lui a clairement fait comprendre que c'était une perte de temps, d'autant plus que tu l'avais déjà remis à sa place. J'étais curieux de voir ce qu'il avait fait de toute cette frustration accumulé et j'ai été déçu de constater que tu avais raison. Seulement, j'ai vu là l'occasion idéal de lui ouvrir les yeux."
"Je serais curieux de savoir comment"
"Voyons Yukimura, il croit son tennis infaillible, je lui ai simplement joué un petit tour à ma façon. Tu veux bien me faire confiance sur ce coup là ?"
Le capitaine de Rikkai observa longuement son joueur, se demanda bien quelle facéties avait-il encore inventées. Mais son air sérieux, le convainquit de le laisser faire. Se décollant de la paroi, il esquissa un sourire moqueur.
"Faire confiance à un tricheur, hein ?"
"Pas un tricheur... un illusionniste" nuança Niou, amusé."Par ailleurs, je dispose du meilleur allié qui soit"
Ses yeux se posèrent sur le capitaine de Hyotei qui se douchait non loin de là, alors que son sourire se faisait machiavélique. Il n'y avait plus qu'à attendre que Rei vienne défier Atobe, et le piège se refermerait définitivement sur lui. Cet échange tombait vraiment à pic, et il n'était pas peut fier du tour qu'il était entrain de jouer à son kohai.
Suivant son regard, Yukimura fut surpris de la présence d'Atobe. Il ne l'avait pas entendu entrer dans la pièce et il se demandait bien depuis combien de temps il était là. observant Atobe, son attention se reporta rapidement sur Niou et essaya d'interpréter son sourire.Il le savait suffisamment intelligent pour lui avoir révéler tous détails de son plan, mais il lui semblait qu'il lui manquait encore un détail.
Toute à ses réflexions, il n'avait pas remarqué que son joueur avait quitté la cabine de douche jusqu'à ce que dernier vienne s'accouder à la sienne.
"On se voit de demain"
Yukimura fronça les sourcils, se demandant pourquoi son joueur avait-il eut besoin d'accaparer une nouvelle fois son attention, jusqu'à ce qu'il le voit ouvrir la porte des vestiaires avec sa main gauche.
"NIOU !!" s'écria-il mi-surpris, mi contrarié alors que son joueur prenait un plaisir non feint à quitter la pièce. "IMBÉCILE !"
Fier de son effet, le tricheur de Rikkai ne pût s'empêcher de vouloir taquiner une nouvelle fois son capitaine, en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte et de lui envoyer un baiser imaginaire de la main.
"Moi aussi, je t'aime Yukimura"
"Va crever" obtint-t-il en guise de réponse. La colère de Yukimura ne fit qu'agrandir son sourire alors que d'un mouvement ample du bras, il esquissait une révérence.
"Tes désirs sont des ordres" dit-il avant de refermer la porte.
Malgré l'épais mur, il put clairement entendre le rire de son joueur, plus encore quand, inquiet pour son capitaine, ouvrit une nouvelle fois la porte.
"Un problème Yukimura-kun ?" questionna-t-il soucieux. Les facéties de Niou et ses conséquences, il les connaissait mieux que personne. Malgré son apparence calme, il était rongé par la curiosité malsaine de connaître quel tour son coéquipier avait bien pu jouer à leur capitaine.
Yukimura examina Yagyuu, perplexe. Niou l'avait-il mis au courant de ses plans, où son partenaire de double était-il lui aussi, qu'une horrible victime. A en juger par la réaction de son joueur, il en déduit que non et il apprécia l'idée qui germa doucement en lui.
"Aucun. Peux-tu simplement dire à Niou, que la vengeance est un plat qui se mange froid. Je suis sûre qu'il appréciera à sa juste valeur ce que je suis entrain de lui préparer." demanda-t-il sur un ton doucereux qui ne promettait rien de bon.
De plus en plus intrigué, Yagyuu n'en acquiesça pas pour autant la tête avant de s'éclipser. Une fois fait, Yukimura ne put s'empêcher d'éclater de rire avant de brusquement se rendre compte qu'il n'était pas tout seul dans la pièce. Cela eut pour conséquence de le calmer d'un seul coup. Sentant la honte l'envahir et ses joues devenir soudainement rouge, Yukimura esquissa un rapide 'désolé' à l'attention d'Atobe, prenant grand soin d'éviter son regard.
Il se rinça rapidement, puis sortit tout aussi vivement de sa cabine de douche pour récupérer ses affaires et enfiler son caleçon avant de quitter à son tour les douches, non sans avoir, au préalable, prier le capitaine de Hyotei de se dépêcher.
Yukimura Seiichi- Nombre de messages : 1625
Localisation : en attente de Sanada
Joueur en : 3ème année - Simple
Techniques : Creeping Shadow, Muga no Kyochi
Date d'inscription : 10/04/2008
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Atobe trouvant son chemin jusqu’à la tranquillité d’une cabine de douche, s’y engouffra et retira le reste de ses affaires pour les suspendre contre la porte. Puis, tournant le robinet, il se jeta sous l’eau.
Il était plutôt grandement satisfait de sa journée, même s’il regrettait de n’avoir pu échanger quelques balles avec l’un des titulaires. Il ne désespèrerait pas, il avait une semaine entière afin d’avoir la chance d’enfin affronter Sanada, de le vaincre, et d’oser croire en une seconde victoire auprès de Yukimura. Il était vrai que cela était son vrai but, en venant ici – si on laissait de côté la principale raison de cet échange.
Profitant du moment pour analyser et comparer les lieux, Atobe ressentit un grand manque de… miroir dans la pièce. Il aurait bien été gré d’admirer son visage que le froid avait fait rougir légèrement sur le nez et les joues. Atobe n’aimait pas, après tout, voir son beau visage tâché de traces incongrues. Il frotta ses joues légèrement avec l’eau chaude, pour se réchauffer le visage.
Il fut surpris en entendant le cri soudain, si bien que sa main dérapa et alluma que plus fort l’eau. Jurant faiblement de la violence sur sa peau glacée, il pesta contre la funeste personne qui l’avait fait faire un mauvais mouvement. La voix de Niou, suivit d’un couinement digne de jouet enfantin le fit rappeler qu’il n’était pas seul dans les cabines. Yukimura aussi était là. D’ailleurs, ce fut sa voix qui le parvint ensuite. Mais… il imaginait difficilement le génie avec un… une espèce de canard en plastique… enfin bon… N’écoutant pas la conversation au début, il fut intrigué de tout de même entendre parler d’un certain – comment c’était déjà !? – ah, Rei. Cependant, il ne s’attacha guère au souci quand il entendit que ce nouveau personnage n’était « surement pas à la hauteur ». Mais pourquoi donc Yukimura en serait-il inquiet ? Tout cela l’intriguait.
Appréciant la douce caresse de sa peau sous ses mains, Atobe profita pleinement de l’eau chaude qui lui avait énormément manqué. Le froid n’était pas bon pour le teint et la peau, et rien que d’imaginer un bon et grand bain brûlant le faisait frémir. Mais bon, il ne pouvait pour l’instant pas demander la lune et il était ravi de pouvoir se réchauffer.
Une fois avoir désengourdi chacun de ses muscles, Atobe coupa l’eau et se rhabilla. Il sortit des cabines et, une serviette frictionnant ses cheveux, il rejoignit toute la troupe dans la salle adjacente.
Il était plutôt grandement satisfait de sa journée, même s’il regrettait de n’avoir pu échanger quelques balles avec l’un des titulaires. Il ne désespèrerait pas, il avait une semaine entière afin d’avoir la chance d’enfin affronter Sanada, de le vaincre, et d’oser croire en une seconde victoire auprès de Yukimura. Il était vrai que cela était son vrai but, en venant ici – si on laissait de côté la principale raison de cet échange.
Profitant du moment pour analyser et comparer les lieux, Atobe ressentit un grand manque de… miroir dans la pièce. Il aurait bien été gré d’admirer son visage que le froid avait fait rougir légèrement sur le nez et les joues. Atobe n’aimait pas, après tout, voir son beau visage tâché de traces incongrues. Il frotta ses joues légèrement avec l’eau chaude, pour se réchauffer le visage.
Il fut surpris en entendant le cri soudain, si bien que sa main dérapa et alluma que plus fort l’eau. Jurant faiblement de la violence sur sa peau glacée, il pesta contre la funeste personne qui l’avait fait faire un mauvais mouvement. La voix de Niou, suivit d’un couinement digne de jouet enfantin le fit rappeler qu’il n’était pas seul dans les cabines. Yukimura aussi était là. D’ailleurs, ce fut sa voix qui le parvint ensuite. Mais… il imaginait difficilement le génie avec un… une espèce de canard en plastique… enfin bon… N’écoutant pas la conversation au début, il fut intrigué de tout de même entendre parler d’un certain – comment c’était déjà !? – ah, Rei. Cependant, il ne s’attacha guère au souci quand il entendit que ce nouveau personnage n’était « surement pas à la hauteur ». Mais pourquoi donc Yukimura en serait-il inquiet ? Tout cela l’intriguait.
Appréciant la douce caresse de sa peau sous ses mains, Atobe profita pleinement de l’eau chaude qui lui avait énormément manqué. Le froid n’était pas bon pour le teint et la peau, et rien que d’imaginer un bon et grand bain brûlant le faisait frémir. Mais bon, il ne pouvait pour l’instant pas demander la lune et il était ravi de pouvoir se réchauffer.
Une fois avoir désengourdi chacun de ses muscles, Atobe coupa l’eau et se rhabilla. Il sortit des cabines et, une serviette frictionnant ses cheveux, il rejoignit toute la troupe dans la salle adjacente.
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
- Spoiler:
- Toutes les perches que je t'avais tendues et que t'as pas relevé (>_<) Tant pis (T_T)
Quand Yukimura sortit des douches, Niou avait déjà disparu, certainement suivi de près par Yagyuu. Marui et Jackal avait eux aussi désertés les vestiaires, mais Yukimura doutait qu'ils aient quittés l'établissement sans leur précieux kohai.
Akaya n'avait jamais été un fana de données. Pour tout dire, il détestait même ce style de jeu qu'était le data tennis, le jugeant trop réfléchi. Mais il devient bien reconnaître qu'analyser le jeu de son adversaire avait du bon et il pourrait sans doute tirer parti de cet enseignement imposé. Il soupçonnait d'ailleurs que c'était précisément le but de son capitaine.
Un sourire idiot naquit sur son visage en songeant à sa future victoire contre ce dernier. Yukimura était vraiment stupide de lui donner les clés de sa défaite.
Il se frotta le nez, jubilant, et s'apprêtait à reprendre le recopiage des notes de Renji quand une légère douleur derière le haut de sa tête l'arrêta.
"Je sais à quoi tu penses Akaya. Ne crois pas m'avoir aussi facilement"
Yukimura savait reconnaître un bon joueur quand il en voyait, et Kirihara en faisait indéniablement parti. Il avait du potentiel pour devenir un grand joueur, il lui manquait juste de la technique et un peu de pratique. Le plus grand défaut de son joueur était de jouer sans stratégie, d'user seulement de sa force au lieu de réfléchir au déroulement du match. Le fait qu'il se soit dispenser de sport pour la semaine, allait en sa faveur. Il allait enfin pouvoir apprendre à observer les autres et tirer parti de ses enseignements.
Ignorant le regard de son kohai posé sur lui, Yukimura enfila sa chemise, puis son pantalon, avant de se tourner vers Renji, qui en bon professeur avait rappelé son élève à l'ordre et continuait ses explications.
"Tu devrais ressortir les vidéos qui ont été faites lors des régionales... Ça pourrait être un bon exercice."
"C'est ce que je comptais faire" répondit le dataman.
Satisfait de la réponse, le capitaine de Rikkai continua à se rendre présentable sous l'œil critique de Sanada, qui attendait, adossé contre le mur près de la porte. Son regard fut cependant attiré par un mouvement à l'extérieur, l'obligeant ainsi à interpeller Yukimura.
Akaya et Renji levèrent également la tête pour comprendre la raison d'un tel appel. Délaissant ses "devoirs" Kirihara, bondit même de sa chaise pour s'approcher à son tour de la fenêtre.
Dehors Rei Takajima semblait attendre quelqu'un. Les yeux de Yukimura rencontrèrent alors ceux de Sanada. Il n'y avait nullement besoin d'être devin pour savoir que c'était lui qu'il attendait.
"Rei" gronda Akaya en serrant les poings, apportant ainsi la réponse aux interrogations de Yanagi.
Yukimura se tourna alors vers son kohai et posa une main apaisante sur son épaule, faisait semblant d'ignorer ses sentiments. Il connaissait parfaitement chacun de ses joueurs pour savoir ce qu'il avait besoin d'entendre.
"Akaya, ça te dirait un match contre moi ?"
A ses mots, les yeux de Kirihara se mirent à briller.
"Et comment !"
"Alors étudies bien les données que tu as entre les mains, et quand le moment sera venu, tu me montreras ce que tu as appris."
Yukimura n'eut pas à le dire deux fois. A peine eut-il finit de parler qu'il se rua à sa place pour continuer à analyser les données de Renji par rapport aux siennes. Yanagi esquissa un sourire amusé et reprit son rôle. De nouveau le Capitaine de Rikkai reporta son attention sur leur première année.
"Pourquoi lui as-tu promis ça ? " siffla Sanada entre ses dents. Il désapprouvait totalement l'engagement que Yukimura venait de prendre et il tenait à lui faire savoir à l'insu de tous.
"Il avait besoin de se sortir Rei de la tête." donna-t-il en guise d'explication avant de se retourner vers Atobe qui venait de les rejoindre. Sans savoir pourquoi, il ne put détacher son regard de sa personne. Le voir se sécher les cheveux, n'avait pourtant rien de fascinant, et pourtant il dégageait quelque chose qui le faisait paraître exceptionnel aux yeux de Yukimura. Il détourna bien vite le regard, voulant éviter une quelconque réflexion. Pourtant, depuis un moment déjà, Atobe le fascinait. Ses airs princiers, son attitude hautaine tout dans le capitaine de Hyotei le captivait. A l'avoir côtoyé plus que de raisons, sans doute avait-il comprit pourquoi tant de gens se pavanaient devant lui. Pourtant il se répugnait à leur ressembler. Parce que malgré tout, Atobe n'avait rien d'exceptionnel.
"Yukimura ?"
Cette fois-ci, c'était Renji qui venait de le sortir de ses pensées et qui lui tendait présentement son manteau. Visiblement tout le monde l'attendait pour pouvoir partir. Il esquissa un sourire désolé et s'habilla rapidement tandis que Sanada prenait le reste de ses affaires et ouvrait la porte.
Aussitôt cette dernière ouverte, le visage de Rei s'éclaira mais Yukimura lui passa devant sans lui accorder un seul regard. Le jeune prodigue du tennis l'interpella alors, le stoppant dans sa marche. Yukimura n'était pas insensible. Il écoutait toujours ce que les autres avaient à lui dire, même si parfois il ne lui répondait rien.
Comme ce fut le cas avec Rei. Il n'avait que faire de ses excuses, quant à lui accorder une seconde chance... Il fallait déjà qu'il lui évite le renvoi du club de tennis pour insubordination. Il tendit la main vers Sanada qui lui donna son écharpe, et passa son chemin comme si de rien n'était. Sanada considéra un instant son joueur, avant d'imiter son capitaine. Seul Renji eut pitié de lui et alla lui parler.
"Les silences de Yukimura sont les plus à craindre, tu sais ? Au lieu de t'excuser bêtement, tu devrais apprendre de tes erreurs et faire ce qu'il faut pour les réparer. N'attends pas qu'on te le dise."
Yukimura n'était pas stupide au point de croire que son silence n'affecterait pas le comportement de son joueur, au contraire, il savait pertinemment qu'il le mettrait dans une rage folle. Niou pouvait parfois se montrer effrayant en matière de prévisions. Un sourire étira ses lèvres. Il était pas qu'un fin stratège, il était aussi un fin observateur et nul doute qu'il avait du prévoir qu'ils réagiraient ainsi. La question maintenant était : Quand est-ce qu'il viendrait défier Atobe ?
Près de la grille, Marui et Jackal attendait Akaya, lequel leur afficha un grand sourire en faisant le signe de la victoire. Il annonça joyeusement qu'il allait étudiait surprenant ses deux ainés, puis saluèrent le reste de leur équipe avant de commencer à rentrer chez eux.
"Tu ne rentres pas avec eux ?" interrogea Yukimura à son vice-capitaine.
"Je vais rentrer avec Renji. Ce n'est pas la voiture de ton père la bas ?"
Yukimura plissa des yeux, en acquiesçant. Il ne comprenait pas pourquoi son père était venu le chercher alors que ça aurait du être sa mère. Il fit signe à Atobe de le suivre, et salua ses amis avant de les quitter.
Il ouvrit la porte arrière pour le Capitaine de Hyotei, puis celle de devant avant de s'engouffrer dans la voiture.
"Papa, je ne te présente pas Atobe"
L'homme âgé d'une quarantaine d'année accueillit chaleureusement le fils de son patron. Même s'il travaillait pas en étroite collaboration avec le père d'Atobe, il travaillait néanmoins dans le département de communication de l'entreprise de ce dernier, et donc par conséquent, entendu tout le bien que l'on pouvait entendre du fils des Atobe.
"Sanada-kun n'est pas avec toi ?" questionna Yukimura-san après les politesses d'usage.
"Non, il avait quelque chose à faire avec Renji. Pourquoi ce n'est pas Maman qui est venue nous cherché ?" demanda Yukimura alors que son père démarrer la voiture.
"Ah ça... Même moi je ne suis pas sûr d'avoir tout à fait compris. Une histoire avec Kosuke. Tu sais comment est ta mère... De surcroit quand ta sœur ne va pas bien..."
Le capitaine de Rikkai haussa un sourcil, depuis quand sa sœur était-elle malade ? Se penchant, il farfouilla dans son sac, à la recherche de son téléphone portable. Quand il l'eut trouvé, il se redressa et l'alluma.
"C'est étrange, elle allait pourtant bien ce matin." répondit-il surpris, avant de s'écrier "45 appels en absence... Pa', je crois que je suis un homme mort."
- Spoiler:
- Bon désolé, je délaisse encore Atobe dans ce post-ci, mais c'est pour mieux le chouchouter après ♥ C'est maintenant qu'on s'amuse hihihihi
Yukimura Seiichi- Nombre de messages : 1625
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Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Non pas qu’il écoutait les conversations mais… si en fait. Une serviette déjà humide sur ses cheveux pour se les sécher, c’est un Atobe à moitié changé qui revint dans le vestiaire. Il enfila rapidement des habits secs et propres avant de sortir toutes ses affaires du casier qu’il empruntait. Il ne suivait qu’à moitié ce qu’il se passait, comme d’habitude. Il se frotta les cheveux vigoureusement histoire de ne pas tomber malade à cause du froid d’hiver et se passa un dernier coup de serviette sur le visage avant de la ranger.
Atobe pouvait sentir une légère tension dans l’atmosphère. Et apparemment, c’était à propos de ce jeune joueur. Il avait l’air de causer pas mal de problèmes et Atobe devait bien s’avouer très curieux à ce sujet. De ce qu’il interprétait, il ne rentrait pas dans la case de premier année normal. Était-il vraiment fort ? Serait-ce intéressant de jauger cette nouvelle force de Rikkai ? Cela ne déplaisait pas au King de penser qu’il y aurait peut-être encore du challenge pour les années à venir.
D’ailleurs, en parlant de celui-ci, il eut tout le bon loisir de le croiser. En effet, à peine sortis du vestiaire que l’attention s’était plus ou moins tournée vers l’opportun qui s’était mis à quémander pardon à Yukimura. Atobe regarda la scène en haussant un sourcil. Il ne connaissait vraiment pas tous les détails de l’affaire mais de ce qu’il entendait de Rei, ce dernier avait fait une erreur. Atobe se surprit de voir le génie de Rikkai ne pas réagir face aux demandes de leur cadet. Il resta légèrement en retrait.
« Ca n’a pas l’air de tourner à son avantage » songea-t-il.
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Cela devenait fort intéressant. Le King porta bien son attention sur le jeune kohai. Une sorte d’aura se dégageait de ce garçon qui attisait la curiosité d’Atobe. Il ne le comprit que bien plus lorsqu’il croisa son regard. Quand il le remarqua, Rei fronça les sourcils et le sourire d’Atobe grandit. Le jeune garçon finit par détourner la tête pour reporter son attention sur le capitaine de Rikkai mais rien à faire, ce dernier l’avait complètement ignoré.
Répondant au signe de Yukimura, il le rejoignit jusqu’à la voiture. Il apprécia de constater alors qu’on venait également chercher le brun à son école et qu’il n’avait pas besoin de faire le trajet à pied. Atobe sentit que la semaine se passerait plutôt bien en fin de compte. Il grimpa dans la voiture, saluant poliment le conducteur qui se trouvât être le père du capitaine.
Atobe pouvait sentir une légère tension dans l’atmosphère. Et apparemment, c’était à propos de ce jeune joueur. Il avait l’air de causer pas mal de problèmes et Atobe devait bien s’avouer très curieux à ce sujet. De ce qu’il interprétait, il ne rentrait pas dans la case de premier année normal. Était-il vraiment fort ? Serait-ce intéressant de jauger cette nouvelle force de Rikkai ? Cela ne déplaisait pas au King de penser qu’il y aurait peut-être encore du challenge pour les années à venir.
D’ailleurs, en parlant de celui-ci, il eut tout le bon loisir de le croiser. En effet, à peine sortis du vestiaire que l’attention s’était plus ou moins tournée vers l’opportun qui s’était mis à quémander pardon à Yukimura. Atobe regarda la scène en haussant un sourcil. Il ne connaissait vraiment pas tous les détails de l’affaire mais de ce qu’il entendait de Rei, ce dernier avait fait une erreur. Atobe se surprit de voir le génie de Rikkai ne pas réagir face aux demandes de leur cadet. Il resta légèrement en retrait.
« Ca n’a pas l’air de tourner à son avantage » songea-t-il.
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Cela devenait fort intéressant. Le King porta bien son attention sur le jeune kohai. Une sorte d’aura se dégageait de ce garçon qui attisait la curiosité d’Atobe. Il ne le comprit que bien plus lorsqu’il croisa son regard. Quand il le remarqua, Rei fronça les sourcils et le sourire d’Atobe grandit. Le jeune garçon finit par détourner la tête pour reporter son attention sur le capitaine de Rikkai mais rien à faire, ce dernier l’avait complètement ignoré.
Répondant au signe de Yukimura, il le rejoignit jusqu’à la voiture. Il apprécia de constater alors qu’on venait également chercher le brun à son école et qu’il n’avait pas besoin de faire le trajet à pied. Atobe sentit que la semaine se passerait plutôt bien en fin de compte. Il grimpa dans la voiture, saluant poliment le conducteur qui se trouvât être le père du capitaine.
- Spoiler:
- Bon, désolée... j'ai pas pu vraiment anticiper le reste hein ^^;
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Le visage blême, Yukimura s'accorda quelques secondes pour analyser la situation, avant de se rendre à l'évidence. Il aurait mieux fait de rester coucher. Habituellement, il aimait les lundis matins, mais celui là avait été un des pires de sa vie.
Étrangement, le seul point positif de sa journée avait été la présence d'Atobe. Quoi de plus normal que de trouver son rival rassurant ??!!
Yukimura hésita entre soupirer ou rire de son malheur quand une petite voix dans sa tête, ressemblant à celle de Renji lui rappela que la journée n'était pas terminé et qu'il y avait 82% de chance qu'elle se finisse, comme elle avait commencé.
"Qu'est-ce qui te fait sourire ?"
La voix de son père le tira de ses pensées, et il décolla sa tête de la vitre contre laquelle il s'était appuyé, pour le regarder.
"Juste un truc que m'aurait dit Renji... Il n'empêche que la prochaine fois je reste coucher." ajouta-t-il avec une point de malice qui fit rire son père.
Il leva une main affectueuse et décoiffa gentiment son fils qui se débattit légèrement avant de se reconcentrer sur sa conduite.
Même s'il s'en montra légèrement agacé, Yukimura apprécia le geste. Il se sentait vraiment proche de son père. Pas seulement parce qu'ils étaient les deux hommes de la famille et qu'il fallait se serrer les coudes face à l'invasion féminine, mais parce qu'il était l'une des rares personnes à comprendre ses sentiments. L'une des seules personnes qui l'avait réellement soutenu et encouragé lorsqu'il avait été question de reprendre le tennis, sa grand-mère préférant jouer les avocats du diable.
"T'en fais donc pas pour ta mère. Ce sera juste un mauvais moment à passer. Elle s'inquiète seulement pour toi, tu sais ?"
Yukimura esquissa une grimace, en répondant qu'il savait. Il ne savait même que trop bien. Mais parfois, il avait le sentiment que l'inquiétude de sa mère primait sur sa compréhension, et il ne se sentait pas le courage d'avoir une énième discussion avec elle, concernant ses activités.
Soupirant, il s'enfonça dans son fauteuil, regardant au travers la fenêtre le paysage défilé. Plus que jamais, il avait conscience de la présence d'Atobe, mais que pouvait-il bien lui dire, ils n'étaient pas amis, s'étaient relativement disputés la dernière fois qu'ils s'étaient vu - enfin pas vraiment, la dernière fois qu'ils s'étaient vus étaient lors du tirage au sort et il n'avait pas daigné lui adressé la parole - et ce qu'il aurait pu dire, il n'avait pas envie que son père l'entende.
Aussi préféra-t-il se taire. En bien y repenser, ce n'était pas qu'il désirait ou non la présence d'Atobe, c'était juste qu'il tombait au mauvais moment.
Il aurait pu reparler du cadeau de Niou et de Jazz, mais même s'il avait plus ou moins réussi à suivre la conversation, il n'était pas un pro et retenir toutes les informations seraient plus aisé, s'il avait ce qu'il faut sous la main, soit des CDs de Jazz... Autant parler peinture sans avoir les tableaux sous les yeux... Totalement inutile donc. Mieux valait attendre d'être chez Atobe pour se cultiver et se faire l'oreille, ça serait plus simple.
En attendant, il espérait que la tempête qui allait s'abattre sur lui, ne causerait pas trop de dommages.
Comme il l'avait pensé, à peine avait-il franchi la porte de leur maison, que du première étage, sa mère lui tomba dessus. A croire qu'elle n'attendait qu'il ne rentre pour le sermonner.
"Yukimura Seiichi ! Enfin vous voilà" cria-t-elle du palier, les mains sur ses hanches.
Le capitaine de Rikkai esquissa une grimace. Il avait à peine eut le temps d'enlever ses chaussures et de se débarrasser de son manteau. Il lança un regard courroucé à son père qui avait cru bon d'avertir la maisonnée à grand coup de "c'est nous" enthousiaste. Ce qui n'avait inévitablement pas manqué d'alerter la maîtresse de maison, qui, a en juger par le vouvoiement qu'elle venait d'employer, semblait réellement en colère après lui.
Voir ainsi sa mère le surplomber, était quelque chose de relativement terrifiant, et quelques peu gênant, alors qu'il jetait discrètement un coup d'oeil à Atobe.
Se faire disputer devant un invité, quoi de plus embarrassant ? Mais quand il s'agissait de lui, sa mère ne s'encombrait guère du "qu'en dira-t-on".
"Est-ce que vous savez depuis combien de temps j'essaye de vous joindre ? Combien j'étais inquiète ? Il me semblait pourtant que nous étions mis d'accord quant au fait que vous ayez un téléphone portable, non ?" commença t-elle en descendant les escaliers qui le séparer de son fils.
Penaud, Yukimura baissa la tête pour se soustraire au regard accusateur de sa mère. Il avait pris un engagement quand à avoir ce téléphone... Engagement qu'il n'avait pas respecté, une fois de plus, mais toujours indépendamment de sa volonté. Ce n'était pas faute de vouloir essayer de tenir sa promesse, mais que pouvait-il faire ? Il n'allait quand même pas garder son portable allumé 24h/24 et répondre à ce dernier pendant les cours ou pendant l'entraînement de son équipe. Il avait d'autre priorité que celle de rassurer sa mère. Il se savait injuste envers elle, mais depuis qu'il était tombé malade, elle ne cessait de le harceler.
Sa peur irrationnel de le perdre lui empoisonnait l'existence, mais quel remède miracle pouvait-il bien trouvé pour apaiser ses craintes ?
Sa mère se tenait désormais à quelques centimètres de lui, bras croisés contre la poitrine prête à décharger le venin de la colère sur lui, quand, contre toute attente, un objet qu'il identifia plus tard comme étant le "Monsieur Lapin" de sa soeur... sa peluche préférée... lui tomba sur la tête.
Surpris, il leva les yeux, pour apercevoir sa petite soeur, là où se trouvait sa mère quelques minutes auparavant, le visage ravagé par les larmes et les poings tremblant de colère.
"Je déteste Nii-chan ! T'es qu'un menteur" décréta-t-elle avant de s'enfuir en courant dans sa chambre.
"Seiichi ! " s'indigna alors sa mère, une fois que le bruit de la porte claquée passé.
Complètement abasourdi, le jeune homme jeta à sa mère un regard empli d'incompréhension. Etait-ce donc de ça que son père parlait dans la voiture ?
"Au moins tu ne peux pas nier qu'elle soit sorti de sa chambre" commenta Yukimura-san, ce qui lui valut une oeillade noire de la part de sa femme.
"Oh toi !" lâcha-t-elle scandalisée avant de longer les escaliers, s'enfonçant dans le couloir. Hausant les épaules, l'homme de la maison se tourna sur sa gauche et entra dans son bureau.
La tempête semblait visiblement passée. Quand la porte du bureau de son père se fût refermée, Yukimura se permit un léger soupir avant de prendre à son tour le chemin des escaliers, direction sa chambre. Il allait se jeter sur son lit quand il remarqua deux grosses valises - l'une qu'on avait laissé près de son porte-manteau, l'autre au pied de son lit. Sans doute les affaires d'Atobe, songea-t-il en se laissant tomber sur son matelas, cela expliquerait pourquoi il n'était pas très chargé. Il s'accorda quelques secondes de répit, puis saisit la télécommande de la chaîne hi-fi et lança le CD qui s'y trouvait. Bientôt, les premiers accords de la symphonie n° 4 en E minor de Brahms s'élevèrent de la pièce et il ferma les yeux pour mieux en apprécier chaque note. Il s'occuperait de sa soeur plus tard.
Il avait quitté le hall si précipitament qu'il n'avait pas vu sa grand-mère surgir du grand salon, et l'oberver presque défaitiste, abandonner son invité. Elle secoua doucement la tête, et s'avança vers Atobe, un sourire bienveillant aux lèvres, puis s'inclina poliment, s'excusant de leur comportement.
"Atobe-kun, bienvenue. Enchanté de faire ta connaissance, je suis Takeda Akihime, la Grand-Mère de Seiichi, et la furie, ma fille, Chisako. Elle n'est pas toujours comme ça, rassure-toi, mais mon petit-fils étant ce qu'il est, elle est un peu exigeante." Elle lui adressa un petit clin d'oeil complice, avant de continuer " Kosuke, non plus n'est pas comme ça habituellement, faut croire que quelquechose traîne dans l'air. Cela dit, c'est vraiment très généreux de ta part, mais je ne sais pas si nous pouvons réellement accepter ceci" dit-elle en lui remettant une enveloppe contenant les frais de prestations pour un weekend en famille dans un Onsen. "Tu es notre invité, alors je t'en prie, mets-toi à ton aise. Le dîner sera servi dans une heure, mais je pense que Seiichi te préviendra en temps voulu. Sa chambre est à l'étage, première porte à gauche. Fais comme chez-toi."
Elle alla ensuite ramassé la pauvre peluche marron esseulée, et la tendit au capitaine de Hyotei, en ajoutant :
"Tu veux bien être un amour et rendre ceci à notre princesse capricieuse ?"
Étrangement, le seul point positif de sa journée avait été la présence d'Atobe. Quoi de plus normal que de trouver son rival rassurant ??!!
Yukimura hésita entre soupirer ou rire de son malheur quand une petite voix dans sa tête, ressemblant à celle de Renji lui rappela que la journée n'était pas terminé et qu'il y avait 82% de chance qu'elle se finisse, comme elle avait commencé.
"Qu'est-ce qui te fait sourire ?"
La voix de son père le tira de ses pensées, et il décolla sa tête de la vitre contre laquelle il s'était appuyé, pour le regarder.
"Juste un truc que m'aurait dit Renji... Il n'empêche que la prochaine fois je reste coucher." ajouta-t-il avec une point de malice qui fit rire son père.
Il leva une main affectueuse et décoiffa gentiment son fils qui se débattit légèrement avant de se reconcentrer sur sa conduite.
Même s'il s'en montra légèrement agacé, Yukimura apprécia le geste. Il se sentait vraiment proche de son père. Pas seulement parce qu'ils étaient les deux hommes de la famille et qu'il fallait se serrer les coudes face à l'invasion féminine, mais parce qu'il était l'une des rares personnes à comprendre ses sentiments. L'une des seules personnes qui l'avait réellement soutenu et encouragé lorsqu'il avait été question de reprendre le tennis, sa grand-mère préférant jouer les avocats du diable.
"T'en fais donc pas pour ta mère. Ce sera juste un mauvais moment à passer. Elle s'inquiète seulement pour toi, tu sais ?"
Yukimura esquissa une grimace, en répondant qu'il savait. Il ne savait même que trop bien. Mais parfois, il avait le sentiment que l'inquiétude de sa mère primait sur sa compréhension, et il ne se sentait pas le courage d'avoir une énième discussion avec elle, concernant ses activités.
Soupirant, il s'enfonça dans son fauteuil, regardant au travers la fenêtre le paysage défilé. Plus que jamais, il avait conscience de la présence d'Atobe, mais que pouvait-il bien lui dire, ils n'étaient pas amis, s'étaient relativement disputés la dernière fois qu'ils s'étaient vu - enfin pas vraiment, la dernière fois qu'ils s'étaient vus étaient lors du tirage au sort et il n'avait pas daigné lui adressé la parole - et ce qu'il aurait pu dire, il n'avait pas envie que son père l'entende.
Aussi préféra-t-il se taire. En bien y repenser, ce n'était pas qu'il désirait ou non la présence d'Atobe, c'était juste qu'il tombait au mauvais moment.
Il aurait pu reparler du cadeau de Niou et de Jazz, mais même s'il avait plus ou moins réussi à suivre la conversation, il n'était pas un pro et retenir toutes les informations seraient plus aisé, s'il avait ce qu'il faut sous la main, soit des CDs de Jazz... Autant parler peinture sans avoir les tableaux sous les yeux... Totalement inutile donc. Mieux valait attendre d'être chez Atobe pour se cultiver et se faire l'oreille, ça serait plus simple.
En attendant, il espérait que la tempête qui allait s'abattre sur lui, ne causerait pas trop de dommages.
Comme il l'avait pensé, à peine avait-il franchi la porte de leur maison, que du première étage, sa mère lui tomba dessus. A croire qu'elle n'attendait qu'il ne rentre pour le sermonner.
"Yukimura Seiichi ! Enfin vous voilà" cria-t-elle du palier, les mains sur ses hanches.
Le capitaine de Rikkai esquissa une grimace. Il avait à peine eut le temps d'enlever ses chaussures et de se débarrasser de son manteau. Il lança un regard courroucé à son père qui avait cru bon d'avertir la maisonnée à grand coup de "c'est nous" enthousiaste. Ce qui n'avait inévitablement pas manqué d'alerter la maîtresse de maison, qui, a en juger par le vouvoiement qu'elle venait d'employer, semblait réellement en colère après lui.
Voir ainsi sa mère le surplomber, était quelque chose de relativement terrifiant, et quelques peu gênant, alors qu'il jetait discrètement un coup d'oeil à Atobe.
Se faire disputer devant un invité, quoi de plus embarrassant ? Mais quand il s'agissait de lui, sa mère ne s'encombrait guère du "qu'en dira-t-on".
"Est-ce que vous savez depuis combien de temps j'essaye de vous joindre ? Combien j'étais inquiète ? Il me semblait pourtant que nous étions mis d'accord quant au fait que vous ayez un téléphone portable, non ?" commença t-elle en descendant les escaliers qui le séparer de son fils.
Penaud, Yukimura baissa la tête pour se soustraire au regard accusateur de sa mère. Il avait pris un engagement quand à avoir ce téléphone... Engagement qu'il n'avait pas respecté, une fois de plus, mais toujours indépendamment de sa volonté. Ce n'était pas faute de vouloir essayer de tenir sa promesse, mais que pouvait-il faire ? Il n'allait quand même pas garder son portable allumé 24h/24 et répondre à ce dernier pendant les cours ou pendant l'entraînement de son équipe. Il avait d'autre priorité que celle de rassurer sa mère. Il se savait injuste envers elle, mais depuis qu'il était tombé malade, elle ne cessait de le harceler.
Sa peur irrationnel de le perdre lui empoisonnait l'existence, mais quel remède miracle pouvait-il bien trouvé pour apaiser ses craintes ?
Sa mère se tenait désormais à quelques centimètres de lui, bras croisés contre la poitrine prête à décharger le venin de la colère sur lui, quand, contre toute attente, un objet qu'il identifia plus tard comme étant le "Monsieur Lapin" de sa soeur... sa peluche préférée... lui tomba sur la tête.
Surpris, il leva les yeux, pour apercevoir sa petite soeur, là où se trouvait sa mère quelques minutes auparavant, le visage ravagé par les larmes et les poings tremblant de colère.
"Je déteste Nii-chan ! T'es qu'un menteur" décréta-t-elle avant de s'enfuir en courant dans sa chambre.
"Seiichi ! " s'indigna alors sa mère, une fois que le bruit de la porte claquée passé.
Complètement abasourdi, le jeune homme jeta à sa mère un regard empli d'incompréhension. Etait-ce donc de ça que son père parlait dans la voiture ?
"Au moins tu ne peux pas nier qu'elle soit sorti de sa chambre" commenta Yukimura-san, ce qui lui valut une oeillade noire de la part de sa femme.
"Oh toi !" lâcha-t-elle scandalisée avant de longer les escaliers, s'enfonçant dans le couloir. Hausant les épaules, l'homme de la maison se tourna sur sa gauche et entra dans son bureau.
La tempête semblait visiblement passée. Quand la porte du bureau de son père se fût refermée, Yukimura se permit un léger soupir avant de prendre à son tour le chemin des escaliers, direction sa chambre. Il allait se jeter sur son lit quand il remarqua deux grosses valises - l'une qu'on avait laissé près de son porte-manteau, l'autre au pied de son lit. Sans doute les affaires d'Atobe, songea-t-il en se laissant tomber sur son matelas, cela expliquerait pourquoi il n'était pas très chargé. Il s'accorda quelques secondes de répit, puis saisit la télécommande de la chaîne hi-fi et lança le CD qui s'y trouvait. Bientôt, les premiers accords de la symphonie n° 4 en E minor de Brahms s'élevèrent de la pièce et il ferma les yeux pour mieux en apprécier chaque note. Il s'occuperait de sa soeur plus tard.
Il avait quitté le hall si précipitament qu'il n'avait pas vu sa grand-mère surgir du grand salon, et l'oberver presque défaitiste, abandonner son invité. Elle secoua doucement la tête, et s'avança vers Atobe, un sourire bienveillant aux lèvres, puis s'inclina poliment, s'excusant de leur comportement.
"Atobe-kun, bienvenue. Enchanté de faire ta connaissance, je suis Takeda Akihime, la Grand-Mère de Seiichi, et la furie, ma fille, Chisako. Elle n'est pas toujours comme ça, rassure-toi, mais mon petit-fils étant ce qu'il est, elle est un peu exigeante." Elle lui adressa un petit clin d'oeil complice, avant de continuer " Kosuke, non plus n'est pas comme ça habituellement, faut croire que quelquechose traîne dans l'air. Cela dit, c'est vraiment très généreux de ta part, mais je ne sais pas si nous pouvons réellement accepter ceci" dit-elle en lui remettant une enveloppe contenant les frais de prestations pour un weekend en famille dans un Onsen. "Tu es notre invité, alors je t'en prie, mets-toi à ton aise. Le dîner sera servi dans une heure, mais je pense que Seiichi te préviendra en temps voulu. Sa chambre est à l'étage, première porte à gauche. Fais comme chez-toi."
Elle alla ensuite ramassé la pauvre peluche marron esseulée, et la tendit au capitaine de Hyotei, en ajoutant :
"Tu veux bien être un amour et rendre ceci à notre princesse capricieuse ?"
Yukimura Seiichi- Nombre de messages : 1625
Localisation : en attente de Sanada
Joueur en : 3ème année - Simple
Techniques : Creeping Shadow, Muga no Kyochi
Date d'inscription : 10/04/2008
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Comment ne pas se sentir tout d’un coup déboussolé alors qu’il pénétrait dans une petite maison simple, modeste mais dont la chaleur interne l’avait presque étouffé à la première inspiration ?
Atobe n’avait pratiquement rien suivi de ce qui s’était passé devant ses yeux : une scène incompréhensible. Gentilles corrections, chute de lapin et mouvements de toutes parts… Atobe fronça les sourcils.
En simples mots : c’était quoi ce bordel ?
Un simple manque de courtoisie primaire et pure qu’il avait en travers de la gorge. La famille Yukimura était-elle simplement comme ça ou c’était alors tous les foyers qui l'étaient ainsi ? Il pensait se souvenir que la chaleureusement maison d’Oshitari n’avait pas totalement cette atmosphère familiale bien qu’ils représentaient tous à ses yeux une vraie famille.
On lui tendit gentiment une drôle de peluche, usagée d’avoir été tenue par des mains enfantines depuis si longtemps et dont une des oreilles était plus usée que l’autre. Atobe la reçut dans ses mains sans qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce fût avec la demande de la rendre à sa propriétaire.
Mais avant tout…
« Ne vous inquiétez pas. C’est un modeste cadeau que je puis faire pour vous remercier d’accueillir ma personne pendant les jours à venir. Faîtes-moi le plaisir d’accepter, » prononça le châtain en s’inclinant respectueusement. Cette vieille dame semblait être la personne la plus… polie ? Quoiqu’il ne niait pas que le reste de la famille fut – même si l’accueil avait été assez rude et bazardeur – toute aussi agréable. Enfin…
Alors que la grand-mère de maison lui laissait le chemin libre en s’excusant encore une fois gentiment – qu’Atobe rassura qu'il n’était rien – il retira ses chaussures dans l’entrée puis reprenant son sac, monta les escaliers. Prenant note de la peluche qu’il avait dans les mains (il ne pouvait d’ailleurs pas s’empêcher d’y trouver un petit air mignon, malgré ses yeux noirs qu’il qualifiait de perfides), il se demanda où aller pour la rendre. Il se voyait mal débarquer dans la chambre d’une petite fille… Aussi adorable pouvait-il être lui-même, les enfants n’étaient pas ce qu’il arrivait le mieux à maîtriser.
Peu assuré de la catastrophe qui pouvait avoir lieu avec une enfant de six ans, Atobe frappa à l'une des portes qu’il songea être la bonne. Aucune réponse. Allons bon… Le châtain ouvrit. En même temps… c’était la salle de bain. Très bien, il saurait dorénavant où elle serait.
Et alors qu’il s’apprêtait à frapper sur la seconde porte sur sa droite, Atobe la vit se dérober doucement sous ses yeux. Sans grincement mais seulement accompagnée d'un petit froissement de vêtements, la porte le laissa apercevoir une petite fille, aux abords timides. Seulement, ses yeux exprimaient tout sauf de la mignonneté. Enfin si… quelque part, l’apparence toute entière de la petite faisait qu’elle était mignonne, Atobe se l’accordait. Cependant, de ses yeux, il ne pouvait voir qu’une profonde colère d’enfant.
Ne sachant trop comment l’aborder, il tendit la peluche à Kosuke qui sembla la considérer un moment. Puis, passant du capitaine de Hyotei à son adorée, la petite sembla petit à petit se résoudre : elle chipa la peluche de ses mains et referma la porte avec fracas, le gratifiant au passage d’un « voleur ».
Atobe se dit que cette petite était vraiment étrange…
Se retournant, il se dirigea alors vers la chambre de Yukimura.
Atobe n’avait pratiquement rien suivi de ce qui s’était passé devant ses yeux : une scène incompréhensible. Gentilles corrections, chute de lapin et mouvements de toutes parts… Atobe fronça les sourcils.
En simples mots : c’était quoi ce bordel ?
Un simple manque de courtoisie primaire et pure qu’il avait en travers de la gorge. La famille Yukimura était-elle simplement comme ça ou c’était alors tous les foyers qui l'étaient ainsi ? Il pensait se souvenir que la chaleureusement maison d’Oshitari n’avait pas totalement cette atmosphère familiale bien qu’ils représentaient tous à ses yeux une vraie famille.
On lui tendit gentiment une drôle de peluche, usagée d’avoir été tenue par des mains enfantines depuis si longtemps et dont une des oreilles était plus usée que l’autre. Atobe la reçut dans ses mains sans qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce fût avec la demande de la rendre à sa propriétaire.
Mais avant tout…
« Ne vous inquiétez pas. C’est un modeste cadeau que je puis faire pour vous remercier d’accueillir ma personne pendant les jours à venir. Faîtes-moi le plaisir d’accepter, » prononça le châtain en s’inclinant respectueusement. Cette vieille dame semblait être la personne la plus… polie ? Quoiqu’il ne niait pas que le reste de la famille fut – même si l’accueil avait été assez rude et bazardeur – toute aussi agréable. Enfin…
Alors que la grand-mère de maison lui laissait le chemin libre en s’excusant encore une fois gentiment – qu’Atobe rassura qu'il n’était rien – il retira ses chaussures dans l’entrée puis reprenant son sac, monta les escaliers. Prenant note de la peluche qu’il avait dans les mains (il ne pouvait d’ailleurs pas s’empêcher d’y trouver un petit air mignon, malgré ses yeux noirs qu’il qualifiait de perfides), il se demanda où aller pour la rendre. Il se voyait mal débarquer dans la chambre d’une petite fille… Aussi adorable pouvait-il être lui-même, les enfants n’étaient pas ce qu’il arrivait le mieux à maîtriser.
Peu assuré de la catastrophe qui pouvait avoir lieu avec une enfant de six ans, Atobe frappa à l'une des portes qu’il songea être la bonne. Aucune réponse. Allons bon… Le châtain ouvrit. En même temps… c’était la salle de bain. Très bien, il saurait dorénavant où elle serait.
Et alors qu’il s’apprêtait à frapper sur la seconde porte sur sa droite, Atobe la vit se dérober doucement sous ses yeux. Sans grincement mais seulement accompagnée d'un petit froissement de vêtements, la porte le laissa apercevoir une petite fille, aux abords timides. Seulement, ses yeux exprimaient tout sauf de la mignonneté. Enfin si… quelque part, l’apparence toute entière de la petite faisait qu’elle était mignonne, Atobe se l’accordait. Cependant, de ses yeux, il ne pouvait voir qu’une profonde colère d’enfant.
Ne sachant trop comment l’aborder, il tendit la peluche à Kosuke qui sembla la considérer un moment. Puis, passant du capitaine de Hyotei à son adorée, la petite sembla petit à petit se résoudre : elle chipa la peluche de ses mains et referma la porte avec fracas, le gratifiant au passage d’un « voleur ».
Atobe se dit que cette petite était vraiment étrange…
Se retournant, il se dirigea alors vers la chambre de Yukimura.
- Spoiler:
- ( =O )
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
La symphonie N° 4 en Mineur de Brahms....
Il l'avait tellement écouté qu'il en connaissait maintenant les moindres accords, les moindre variations.
Allongé, sur son lit, les yeux fermés, l'esprit de Yukimura s'apaiser lentement au son de la mélodie.
Il avait levé sa main et tel un chef d'orchestre, la laissait doucement voguer au rythme de la musique en même temps qu'il fredonnait.
Allegro non troppo...
Premier mouvement de la symphonie.
Il attendait que celui-ci se termine avant de reprendre un rythme de vie un peu plus normal. Dix minutes de répit, ce n'était pas cher payer pour tout ce qui lui restait à faire.
Le bruit caractéristique de quelqu'un frappa à la porte, lui fit suspendre son geste et ouvrir les yeux, tandis qu'Atobe attendait sur le pas de la porte l'autorisation de s'approprier les lieux.
Il lui sourit, avant de lui faire signe d'approcher, tapotant de son autre main, la place à côté de lui.
L'Allegro non troppo jouait ses dernières minutes, aussi tenait-il à en profiter jusqu'à la fin.
"Laisse-moi encore cinq minutes, sil te plaît" soupira-t-il en refermant les yeux, se laissant de nouveau emporter par la symphonie, même si la présence de son rival dans la même pièce l'empêchait de laisser vraiment libre court à ses rêveries.
Il l'avait tellement écouté qu'il en connaissait maintenant les moindres accords, les moindre variations.
Allongé, sur son lit, les yeux fermés, l'esprit de Yukimura s'apaiser lentement au son de la mélodie.
Il avait levé sa main et tel un chef d'orchestre, la laissait doucement voguer au rythme de la musique en même temps qu'il fredonnait.
Allegro non troppo...
Premier mouvement de la symphonie.
Il attendait que celui-ci se termine avant de reprendre un rythme de vie un peu plus normal. Dix minutes de répit, ce n'était pas cher payer pour tout ce qui lui restait à faire.
Le bruit caractéristique de quelqu'un frappa à la porte, lui fit suspendre son geste et ouvrir les yeux, tandis qu'Atobe attendait sur le pas de la porte l'autorisation de s'approprier les lieux.
Il lui sourit, avant de lui faire signe d'approcher, tapotant de son autre main, la place à côté de lui.
L'Allegro non troppo jouait ses dernières minutes, aussi tenait-il à en profiter jusqu'à la fin.
"Laisse-moi encore cinq minutes, sil te plaît" soupira-t-il en refermant les yeux, se laissant de nouveau emporter par la symphonie, même si la présence de son rival dans la même pièce l'empêchait de laisser vraiment libre court à ses rêveries.
Yukimura Seiichi- Nombre de messages : 1625
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Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Devant la scène que lui donnait Yukimura, Atobe resta pantois.
Accoudé sur la porte de la chambre en regardant la main de son rival valser au gré de la musique, il n'arrivait pas à détacher ses yeux du jeune homme.
Ce fut quand la mélodie devint légèrement plus forte à un moment qu'il se réveilla et retourna à la réalité. Il posa son sac près du bureau en bois et constata que ses valises prenaient vraiment beaucoup de place dans cette chambre.
Alors qu'il détachait sa veste pour pouvoir la retirer, le châtain laissa libre cours à ses yeux de visiter la chambre.
Ce fut avec un sourire qu'il remarqua la photo de toute l'équipe complète de titulaire de Rikkaidai accrochée. Atobe s'en approcha pour mieux la regarder. Leur tête était plutôt bonne, songea-t-il avec amusement. Tous les titulaires étaient le plus possibles près de leur capitaine, sous l'œil mauvais - bien qu'un brin attendri - de Sanada.
Il accrocha sa veste sur le dossier de la chaise et rejoignit Yukimura. Détachant souplement sa cravate, il s'assit par terre, contre le lit et ferma les yeux.
Pour le peu de temps qu'il restait, il se laissait aller avec la musique également. Il se sentit petit à petit se décrisper et il remarquait alors que la journée avait quand même été plus tendue que ce qu'il n'avait laissé paraître.
Accoudé sur la porte de la chambre en regardant la main de son rival valser au gré de la musique, il n'arrivait pas à détacher ses yeux du jeune homme.
Ce fut quand la mélodie devint légèrement plus forte à un moment qu'il se réveilla et retourna à la réalité. Il posa son sac près du bureau en bois et constata que ses valises prenaient vraiment beaucoup de place dans cette chambre.
Alors qu'il détachait sa veste pour pouvoir la retirer, le châtain laissa libre cours à ses yeux de visiter la chambre.
Ce fut avec un sourire qu'il remarqua la photo de toute l'équipe complète de titulaire de Rikkaidai accrochée. Atobe s'en approcha pour mieux la regarder. Leur tête était plutôt bonne, songea-t-il avec amusement. Tous les titulaires étaient le plus possibles près de leur capitaine, sous l'œil mauvais - bien qu'un brin attendri - de Sanada.
Il accrocha sa veste sur le dossier de la chaise et rejoignit Yukimura. Détachant souplement sa cravate, il s'assit par terre, contre le lit et ferma les yeux.
Pour le peu de temps qu'il restait, il se laissait aller avec la musique également. Il se sentit petit à petit se décrisper et il remarquait alors que la journée avait quand même été plus tendue que ce qu'il n'avait laissé paraître.
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Alors que l'allegro non troppo vivant ses derniers instants sous un concerto exaltés de cordes, Yukimura songea qu'il était tant de se relever. L'apothéose de la symphonie, avait quelque chose de revigorant et quand retombèrent les dernières notes, il se redressa sur son lit et regarda autour de lui.
La pièce était petite mais lumineuse. Les derniers rayons de soleil illuminaient encore de ses couleurs flamboyantes l'ensemble de la chambre, perçant à travers les trois fenêtres : Une porte-fenêtre donnant sur un balcon - avec vue sur le jardin - suivit d'une autre plus petite dont la devise de l'équipe de Rikkaidai - calligraphié par Sanada - accroché sur le mur, séparait sa jumelle, quelques mètres plus loin.
Le bureau avec ses piles de papiers en tout genre, ses post-it et sa rangée de dictionnaire et autre livre à vocation scolaire se trouvait sous cette dernière.
Le lit coupait la pièce en deux.
Face aux fenêtres, le placard de rangement, encastré dans le mur, et un porte manteau. Sur ce dernier, soutenu par un cintre se trouvait la veste de titulaires de Sanada que les autres joueurs lui avait apporté juste avant son opération, ainsi que la médaille qu'ils avaient remportés.
Un long meuble de rangement longeait le mur adjacent à la porte-fenêtre. Légèrement plus haut que le lit, il était un emplacement idéal pour la petite télévision et divers petite chose comme des cadres photos et un bouquet de fleurs, contrastant avec les deux étagères qui se trouvait des deux côtés, l'une possédait une porte de verre tandis que la chaine hifi avait parfaitement trouvé sa place dans l'autre. Le tout était parfaitement bien rangé.
Seul ombre au tableau. Les deux valises d'Atobe, dont l'une avait été placées dans l'étroit passage que formait le meuble hifi-tv et son lit tandis que l'autre avait été laissé près du porte-manteau.
Yukimura sourit en voyant que malgré ce désordre, Atobe avait déjà commencé à s'installer.
Il y avait tellement de chose à dire et à faire qu'il se demanda laquelle serait réellement la plus pertinente pour commencer.
Son emploi du temps ? L'endroit où il allait dormir ? La visite guidée de la maison ?
Mieux valait déjà se mettre à son aise. Aussi le capitaine de Rikkai dénoua sa cravate, puis enleva sa veste avant de se relever tout en déboutonnant sa chemise.
Il fit coulisser la porte de sa penderie et en sortie un cintre sur lequel il mit sa veste, puis la referma pour ouvrir la seconde. Un étagère se présenta alors à lui dans laquelle il choisi un sweat-shirt à capuche sans manche blanc ainsi qu'un jean qu'il posa sur son lit.
"N'hésite pas à te mettre à l'aise surtout" dit-il à Atobe, qui delà où il était, lui tournait le dos."Inutile de rester en uniforme, sauf, bien entendu, si tu en as l'habitude. Il y a une salle de bain, en face à gauche, si tu le souhaites, mais.. Atobe. Etait-ce vraiment nécessaire de prendre autant de valises pour si peu de jours ? ajouta-t-il dubitatif.
La pièce était petite mais lumineuse. Les derniers rayons de soleil illuminaient encore de ses couleurs flamboyantes l'ensemble de la chambre, perçant à travers les trois fenêtres : Une porte-fenêtre donnant sur un balcon - avec vue sur le jardin - suivit d'une autre plus petite dont la devise de l'équipe de Rikkaidai - calligraphié par Sanada - accroché sur le mur, séparait sa jumelle, quelques mètres plus loin.
Le bureau avec ses piles de papiers en tout genre, ses post-it et sa rangée de dictionnaire et autre livre à vocation scolaire se trouvait sous cette dernière.
Le lit coupait la pièce en deux.
Face aux fenêtres, le placard de rangement, encastré dans le mur, et un porte manteau. Sur ce dernier, soutenu par un cintre se trouvait la veste de titulaires de Sanada que les autres joueurs lui avait apporté juste avant son opération, ainsi que la médaille qu'ils avaient remportés.
Un long meuble de rangement longeait le mur adjacent à la porte-fenêtre. Légèrement plus haut que le lit, il était un emplacement idéal pour la petite télévision et divers petite chose comme des cadres photos et un bouquet de fleurs, contrastant avec les deux étagères qui se trouvait des deux côtés, l'une possédait une porte de verre tandis que la chaine hifi avait parfaitement trouvé sa place dans l'autre. Le tout était parfaitement bien rangé.
Seul ombre au tableau. Les deux valises d'Atobe, dont l'une avait été placées dans l'étroit passage que formait le meuble hifi-tv et son lit tandis que l'autre avait été laissé près du porte-manteau.
Yukimura sourit en voyant que malgré ce désordre, Atobe avait déjà commencé à s'installer.
Il y avait tellement de chose à dire et à faire qu'il se demanda laquelle serait réellement la plus pertinente pour commencer.
Son emploi du temps ? L'endroit où il allait dormir ? La visite guidée de la maison ?
Mieux valait déjà se mettre à son aise. Aussi le capitaine de Rikkai dénoua sa cravate, puis enleva sa veste avant de se relever tout en déboutonnant sa chemise.
Il fit coulisser la porte de sa penderie et en sortie un cintre sur lequel il mit sa veste, puis la referma pour ouvrir la seconde. Un étagère se présenta alors à lui dans laquelle il choisi un sweat-shirt à capuche sans manche blanc ainsi qu'un jean qu'il posa sur son lit.
"N'hésite pas à te mettre à l'aise surtout" dit-il à Atobe, qui delà où il était, lui tournait le dos."Inutile de rester en uniforme, sauf, bien entendu, si tu en as l'habitude. Il y a une salle de bain, en face à gauche, si tu le souhaites, mais.. Atobe. Etait-ce vraiment nécessaire de prendre autant de valises pour si peu de jours ? ajouta-t-il dubitatif.
Yukimura Seiichi- Nombre de messages : 1625
Localisation : en attente de Sanada
Joueur en : 3ème année - Simple
Techniques : Creeping Shadow, Muga no Kyochi
Date d'inscription : 10/04/2008
Re: Atobe x Yukimura - Douceurs de Noël
Atobe considéra la place que prenaient ses affaires. Il ne trouvait pas spécialement qu’il avait beaucoup de choses. Bien au contraire ! Il avait du faire un choix horrible pour réduire le nombre de ses affaires. Atobe avait tout prévu dans ses valises, se demandant même jusqu’à quoi il avait bien pu prendre. Mais il s’en rappela bien vite.
« C’est nécessaire, » répondit-il alors. Et il se leva.
S’approchant d’une, il la fit glisser sur le côté et la déverrouillant, l’ouvrit. Il sortit de quoi se changer. Il défit totalement sa cravate et déboutonna le haut de sa chemise qui commençait à l’étrangler.
« Je vais emprunter la salle de bain alors. »
Atobe s’y dirigea surement mais au moment d’accéder à la porte, son portable se mit à sonner, il y reconnaissait l’idiote sonnerie que lui avait soumise Oshitari. Le jour où il l’avait découvert, elle ne l’avait pas tant amusée mais ce jour là, il n’avait pas eu le courage de la changer et depuis, elle était toujours restée.
Mais toujours… pour le capitaine de Hyotei et surtout Atobe, une sonnerie aussi prolétaire était assez surprenante de sa part.
Se crispant, il dut retourner sur ses pas et revenir vers la chambre de Yukimura. En trois secondes de temps, il n’aurait pas besoin de frapper à la porte, n’est-ce pas ?
« C’est nécessaire, » répondit-il alors. Et il se leva.
S’approchant d’une, il la fit glisser sur le côté et la déverrouillant, l’ouvrit. Il sortit de quoi se changer. Il défit totalement sa cravate et déboutonna le haut de sa chemise qui commençait à l’étrangler.
« Je vais emprunter la salle de bain alors. »
Atobe s’y dirigea surement mais au moment d’accéder à la porte, son portable se mit à sonner, il y reconnaissait l’idiote sonnerie que lui avait soumise Oshitari. Le jour où il l’avait découvert, elle ne l’avait pas tant amusée mais ce jour là, il n’avait pas eu le courage de la changer et depuis, elle était toujours restée.
Mais toujours… pour le capitaine de Hyotei et surtout Atobe, une sonnerie aussi prolétaire était assez surprenante de sa part.
Se crispant, il dut retourner sur ses pas et revenir vers la chambre de Yukimura. En trois secondes de temps, il n’aurait pas besoin de frapper à la porte, n’est-ce pas ?
- Spoiler:
- Je SAIS ! C'est minable pitoyable, affreux et court... mais je n'ai diable pas d'idées ! Bon, c'est toujours ça 8D Et je tends une minuscule perche XD. M'enfin...
*va s'enterrer*
...
...
Ouin !
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