[UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
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[UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
" Voici nos deux nouvelles idoles de la semaine. Elues au top 1 du dernier sondage, ces deux étoiles montantes ne font rien d'autre que voler le coeur de demoiselles et damoiseaux. Rares sont ceux qui veulent les ignorer, on les voit maintenant partout : à la télé, dans les journaux... leur nom est sur toutes les bouches. Il ne va pas sans dire que leur ère commence dans le monde du mannequinât. Le King et l'Ange sont à présent les deux stars les plus vues au cours de ces derniers mois. Comment un tel succès est-il arrivé ? Tout le monde se le demande mais nous avons fait une investigation spéciale pour tous. Ces deux vedettes ont, comme tous le saivent, participé au concours de Tokyo d'il y a deux ans. Ce concours avait été annoncé dans les plus grands journaux et il promettait aux candidats de faire des stars ceux qui en sortiraient vainqueurs. Une fois la date du 15 juillet passée, nous n’avions eu plus aucune nouvelle. Mais maintenant, un mois après, tout est maintenant clair. Certains recalés ont bien voulu nous décrire les évènements et surtout, nous raconter en détail le professionnalisme de nos deux grands gagnants lors des différentes épreu... "
Atobe referma le magasine qui occupait ses mains depuis maintenant tout le trajet de l'ascenseur. Celui-ci s'arrêta et ouvrit ses portes sur le huitième étage de l'immeuble dans lequel le jeune homme s'engagea. Enfonçant sa casquette sur sa tête et remettant droites ses lunettes de soleil, il parcourut le couloir en regardant une à une les portes bleues. 819... 820... Ah, 821 ! C'était là. Sur une petite plaque argentée bancale était gravée en noir les trois chiffres. Atobe la regarda un moment, puis sortit un papier pour s'assurer que c'était bien le bon endroit. En effet, les numéros correspondaient. De retour sur le nombre avachi vers la gauche, il frappa à la porte. Silence. N'ayant aucune réponse après quelques trois secondes, le jeune homme entra dans l'appartement. La porte était heureusement ouverte, de toute façon, cela aurait été étonnant alors qu'il n'y avait encore personne y habitant. Et de toute façon, il y avait rendez-vous. L'entrée était un petit couloir, qui accueillait à sa gauche un petit placard portemanteau et une place spéciale pour les chaussures. Atobe retira son manteau et son chapeau pour libérer ses cheveux châtains et ôta du même geste ses lunettes.
" J'entre. " prévint-il en se dirigeant vers le salon.
Après quelques pas, il entendit des voix, pas très fortes; il ne les avait pas entendues en entrant. Il s'autorisa une brève autopsie de la pièce. Cet endroit était son futur appartement. Bientôt, il vivrait ici, en compagnie d'une personne inconnue, et ça pour les besoins de son métier. Quelle barbe. Son ancien habitat lui allait très bien, malgré les quelques précédents différends. La pièce du salon était grande, mais très vide vu l'absence de meubles. Mais bon, au moins elle était claire grâce peinture blanche des murs. Le jeune homme apprécia. La salle s'étendait sur sa gauche, là où était ce qui ressemblait être une cuisine à l'américaine. Les plans de travail étaient fixes, ce pourquoi il restait une vague structure de la cuisine. Au bar s'étaient accoudés deux hommes face à face, le manque d'une table obligeant. Atobe reconnu l'un des deux. Regardant rapidement sa montre, il fit une grimace. S'il ne se dépêchait pas, il allait encore se faire engueuler.
" Excusez-moi, " s'imposa-t-il.
Les deux gens se retournèrent vers lui. L'un était bien le vendeur avec qui il avait rendez-vous. Il était d'un physique incroyablement banal, typique de ces gens qui s'occupent de la vie sociale des autres. Ses petits yeux de fouines semblaient vouloir capter toute la mauvaise intention du client, histoire de pouvoir contrer à coup de prix goûteux. Atobe n'aimait pas ces gens là. Sa première impression était généralement la bonne et pour cette fois, elle lui demandait d'en finir rapidement. Toujours est-il qu'en le voyant, l'homme afficha un visage soulagé.
" Ah, Atobe-san, vous voilà enfin ! " dit-il. Il s'avança vers lui d'un pas pressant. " Vous avez dix minutes de retard, vous savez ? "
Une paire d'yeux furieux se posa avec force sur le vendeur. Et celui-ci, comme s'il sentait l'aura effrayante qui sortait de son client, rentra sa tête dans les épaules légèrement. Au moins, il était facilement intimidé. Il fallait dire qu'il n'était pas n'importe qui, lui.
" Heu-heureusement que Fuji-san est arrivé. " se rattrapa-t-il tardivement.
Fuji-san ? Atobe releva les yeux vers l’autre invité. Son regard croisa le sien et come s’il avait été frappé, son esprit s’embrouilla. Qu’est-ce qu’il faisait là, lui ? Il rejeta un œil sur la une du magasine. C’était bien le même homme. Alors comme ça, il vivrait avec lui ? Il ne manquait vraiment plus que ça ! Il soupira intérieurement, il voulait garder une image fière devant ces deux personnes.
D'un geste de tête, le châtain demanda à ce qu'on rapport de quoi signer et ce qu'il fallait. Plus vite cela serait fait, plus vite il pourrait se reposer avant de repartir travailler. L'appartement était sûr de lui plaire et il n'avait pas vraiment le droit de refuser de toute façon. Sinon on allait lui taper sur les doigts. Ses affaires étaient déjà en route pour ici, dans les camions pris dans les embouteillages de 15 heures.
" Les papiers, " rapporta l'homme en costume.
Il revint vers le bar et ramena avec lui sa sacoche d'où il sortit un paquet de feuilles et un stylo. Il les tendit à son client qui s'en empara rapidement et se mit à parcourir rapidement chaque ligne avant de signer d'une écriture impeccable et sans bavure le bas de la feuille. Il sortit également son cachet et l'appliquât en bas, à côté de la date inscrite à ce jour-là. Après cinq minutes à se battre avec la liasse de papier, Atobe les rendit au vendeur qui lui tendit les clés de l'appartement et le remercia chaleureusement en se penchant au plus bas qu'il le pouvait. Le jeune homme le toisa comme il pouvait et haussa les épaules avant de le congédier. Contrarié, il ignora l’autre jeune homme en regardant de nouveau sa montre. A ne pas avoir discuté avec l’autre, il avait gagné au moins dix minutes sur son planning. Il pouvait donc faire une dernière inspection des lieux.
De la cuisine, il y avait six autres portes. Celle la plus proche - Atobe l'ouvrit - était une sorte de buanderie. Une toute petite pièce où - il le sentait bien - allait se retrouver tout le matériel de ménagerie. Bien, il ne s'occuperait pas d'ici. Il ne comptait pas toucher à un produit de ses mains. Une bonne lui serait sûrement donnée d'office pour s'occuper de son chez lui, comme avant quoi. Tout serait parfait. A droite de la cuisine trônait une porte en verre. Plutôt coulissante. En l'ouvrant, Atobe s'aperçut qu’elle donnait en fait sur un balecon tout ce qu'il y avait de plus normal. De leur huitième étage, la vue était plutôt bonne sur le reste de la ville. La terrasse faisait le tour extérieur de l'appartement. Doucement, appréciant le petit vent, le jeune homme y fit le tour. Deux autres portes permettaient de regagner différentes pièces, toutes deux des chambres. Elles étaient plutôt éloignées l'une de l'autre. Ainsi, il ne serait pas gêné par son nouveau colocataire. Atobe entra dans la première. Du parquet en guise de sol, des murs encore blancs, la pièce était grande. Lumineuse grâce à la baie vitrée qui prenait place sur tout un mur.
A l'angle de la pièce, il y avait tout de même une petite table avec un siège. Doucement, le jeune homme s'y installa, ou plutôt s'y laissa choir. Sa main lâcha le magasine qu'il tenait depuis ce matin. Il l'avait acheté pour patienter dans les transports. Au final, cela l'avait plus énervé qu'autre chose. Il le rouvrit d'un geste brusque. Directement, la page de l'interview et de la description des deux models apparue. Il l'avait tellement regardée, lue, que le livre en avait pris la pliure.
" On connaissait le King de son duo avec l'ancien- " Atobe descendit de plusieurs lignes " L'Ange, ou sinon Fuji Syusuke. Âgé de simplement 21 ans, était surnommé par ses coéquipiers de « jeune prodige ». Il avait époustouflé les jurys lors du concours en - [...] lui permettant de gagner sa place dans le monde du mannequinât. Et maintenant, grâce à ses apparitions dans les médias, sa beauté a conquis en moins de temps qu'il n'en faut la quasi totalité des femmes japonaises. Peu seraient contre un rendez-vous avec lui. Son air mystérieux serait peut-être ce que les femmes voient de plus charmeur chez lui quoique son sourire vaille bien des millions. Mais le maintenant renommé « l’Ange » n’est pas le seul à avoir réussi le concours. Face à lui, l'étoile toute aussi montante, le grand et l'impérieux Atobe Keigo, alias le King. De son regard profond et son visage incroyablement parfait, il charme autant de coeurs. Il ne va pas sans dire que l'art de cet homme est sans doute dans sa noble virtuosité et son assurance qui font de lui quelqu'un d'exceptionnel. Beaucoup disent qu'avec un simple sourire, il fait s'évanouir une bonne centaine de ses fans. A son passage, entendons-nous souvent son nom crier par une horde de gens. Oui en effet, Atobe Keigo est peut-être le plus grand rival de notre Ange Fuji Syusuke. Mais il mérite tout autant – peut-être plus ? – d’être adulé comme il l’est. Dans le prochain numé- "
Cette fois ci, Atobe arracha la page. Cela commençait à bien faire. Il était le meilleur, il était le seul à être au dessus, un point c'était tout. Il fallait toujours qu'on fasse une comparaison entre lui et ce... Fuji Syusuke. Sous ses airs d'innocent garçon, il devait être le diable. Nul doute que ses charmes avaient réussi à envoûter le jury. Sans lui, "Le King" aurait été reconnu beaucoup plus. Et qui sait s'il n'aurait pas dominé la une de ce magazine tout seul. Un horrible montage de ces journalistes les avait fait se tenir côte à côte, dans leurs plus beaux apparats... Ce Fuji Syusuke lui faisait de l'ombre. Peut-être un peu trop. Il fallait à Atobe regagner tous ses fans. Depuis tout petit, il avait l'habitude d'être adulé par une troupe de fans. Ce concours n'avait fait qu'assurer son rêve. Fuji Syusuke... dès qu'il l'avait vu, il avait su qu'il serait plus ou moins une gêne dans son ascension. Atobe Keigo allait devoir redoubler de moyens et de beauté pour le surpasser.
Prenant note qu'il avait chiffonné la page sans s'en apercevoir, le King la remit à plat, l'étalant de la paume de sa main. Certes, il n'aimait pas Fuji Syusuke. Certes, il était une gêne. Mais il ne le détestait pas non plus et quelques fois, il arrivait à être utile. Ces comparaisons l'énervaient mais... mais si on choisissait le bon angle de vue, elles lui permettaient de montrer qu'il était au dessus des autres.
Son portable sonna, vibrant également dans sa poche. Atobe y glissa donc une main et le sortit. Ouvrant le clapet, il appuya sur le bouton de l'ouverture du message qu'il venait de recevoir.
" Dépêche toi de venir au studio, on a un nouveau boulot pour toi. Ton nouveau partenaire vient d’accepter notre offre. "
Atobe referma le magasine qui occupait ses mains depuis maintenant tout le trajet de l'ascenseur. Celui-ci s'arrêta et ouvrit ses portes sur le huitième étage de l'immeuble dans lequel le jeune homme s'engagea. Enfonçant sa casquette sur sa tête et remettant droites ses lunettes de soleil, il parcourut le couloir en regardant une à une les portes bleues. 819... 820... Ah, 821 ! C'était là. Sur une petite plaque argentée bancale était gravée en noir les trois chiffres. Atobe la regarda un moment, puis sortit un papier pour s'assurer que c'était bien le bon endroit. En effet, les numéros correspondaient. De retour sur le nombre avachi vers la gauche, il frappa à la porte. Silence. N'ayant aucune réponse après quelques trois secondes, le jeune homme entra dans l'appartement. La porte était heureusement ouverte, de toute façon, cela aurait été étonnant alors qu'il n'y avait encore personne y habitant. Et de toute façon, il y avait rendez-vous. L'entrée était un petit couloir, qui accueillait à sa gauche un petit placard portemanteau et une place spéciale pour les chaussures. Atobe retira son manteau et son chapeau pour libérer ses cheveux châtains et ôta du même geste ses lunettes.
" J'entre. " prévint-il en se dirigeant vers le salon.
Après quelques pas, il entendit des voix, pas très fortes; il ne les avait pas entendues en entrant. Il s'autorisa une brève autopsie de la pièce. Cet endroit était son futur appartement. Bientôt, il vivrait ici, en compagnie d'une personne inconnue, et ça pour les besoins de son métier. Quelle barbe. Son ancien habitat lui allait très bien, malgré les quelques précédents différends. La pièce du salon était grande, mais très vide vu l'absence de meubles. Mais bon, au moins elle était claire grâce peinture blanche des murs. Le jeune homme apprécia. La salle s'étendait sur sa gauche, là où était ce qui ressemblait être une cuisine à l'américaine. Les plans de travail étaient fixes, ce pourquoi il restait une vague structure de la cuisine. Au bar s'étaient accoudés deux hommes face à face, le manque d'une table obligeant. Atobe reconnu l'un des deux. Regardant rapidement sa montre, il fit une grimace. S'il ne se dépêchait pas, il allait encore se faire engueuler.
" Excusez-moi, " s'imposa-t-il.
Les deux gens se retournèrent vers lui. L'un était bien le vendeur avec qui il avait rendez-vous. Il était d'un physique incroyablement banal, typique de ces gens qui s'occupent de la vie sociale des autres. Ses petits yeux de fouines semblaient vouloir capter toute la mauvaise intention du client, histoire de pouvoir contrer à coup de prix goûteux. Atobe n'aimait pas ces gens là. Sa première impression était généralement la bonne et pour cette fois, elle lui demandait d'en finir rapidement. Toujours est-il qu'en le voyant, l'homme afficha un visage soulagé.
" Ah, Atobe-san, vous voilà enfin ! " dit-il. Il s'avança vers lui d'un pas pressant. " Vous avez dix minutes de retard, vous savez ? "
Une paire d'yeux furieux se posa avec force sur le vendeur. Et celui-ci, comme s'il sentait l'aura effrayante qui sortait de son client, rentra sa tête dans les épaules légèrement. Au moins, il était facilement intimidé. Il fallait dire qu'il n'était pas n'importe qui, lui.
" Heu-heureusement que Fuji-san est arrivé. " se rattrapa-t-il tardivement.
Fuji-san ? Atobe releva les yeux vers l’autre invité. Son regard croisa le sien et come s’il avait été frappé, son esprit s’embrouilla. Qu’est-ce qu’il faisait là, lui ? Il rejeta un œil sur la une du magasine. C’était bien le même homme. Alors comme ça, il vivrait avec lui ? Il ne manquait vraiment plus que ça ! Il soupira intérieurement, il voulait garder une image fière devant ces deux personnes.
D'un geste de tête, le châtain demanda à ce qu'on rapport de quoi signer et ce qu'il fallait. Plus vite cela serait fait, plus vite il pourrait se reposer avant de repartir travailler. L'appartement était sûr de lui plaire et il n'avait pas vraiment le droit de refuser de toute façon. Sinon on allait lui taper sur les doigts. Ses affaires étaient déjà en route pour ici, dans les camions pris dans les embouteillages de 15 heures.
" Les papiers, " rapporta l'homme en costume.
Il revint vers le bar et ramena avec lui sa sacoche d'où il sortit un paquet de feuilles et un stylo. Il les tendit à son client qui s'en empara rapidement et se mit à parcourir rapidement chaque ligne avant de signer d'une écriture impeccable et sans bavure le bas de la feuille. Il sortit également son cachet et l'appliquât en bas, à côté de la date inscrite à ce jour-là. Après cinq minutes à se battre avec la liasse de papier, Atobe les rendit au vendeur qui lui tendit les clés de l'appartement et le remercia chaleureusement en se penchant au plus bas qu'il le pouvait. Le jeune homme le toisa comme il pouvait et haussa les épaules avant de le congédier. Contrarié, il ignora l’autre jeune homme en regardant de nouveau sa montre. A ne pas avoir discuté avec l’autre, il avait gagné au moins dix minutes sur son planning. Il pouvait donc faire une dernière inspection des lieux.
De la cuisine, il y avait six autres portes. Celle la plus proche - Atobe l'ouvrit - était une sorte de buanderie. Une toute petite pièce où - il le sentait bien - allait se retrouver tout le matériel de ménagerie. Bien, il ne s'occuperait pas d'ici. Il ne comptait pas toucher à un produit de ses mains. Une bonne lui serait sûrement donnée d'office pour s'occuper de son chez lui, comme avant quoi. Tout serait parfait. A droite de la cuisine trônait une porte en verre. Plutôt coulissante. En l'ouvrant, Atobe s'aperçut qu’elle donnait en fait sur un balecon tout ce qu'il y avait de plus normal. De leur huitième étage, la vue était plutôt bonne sur le reste de la ville. La terrasse faisait le tour extérieur de l'appartement. Doucement, appréciant le petit vent, le jeune homme y fit le tour. Deux autres portes permettaient de regagner différentes pièces, toutes deux des chambres. Elles étaient plutôt éloignées l'une de l'autre. Ainsi, il ne serait pas gêné par son nouveau colocataire. Atobe entra dans la première. Du parquet en guise de sol, des murs encore blancs, la pièce était grande. Lumineuse grâce à la baie vitrée qui prenait place sur tout un mur.
A l'angle de la pièce, il y avait tout de même une petite table avec un siège. Doucement, le jeune homme s'y installa, ou plutôt s'y laissa choir. Sa main lâcha le magasine qu'il tenait depuis ce matin. Il l'avait acheté pour patienter dans les transports. Au final, cela l'avait plus énervé qu'autre chose. Il le rouvrit d'un geste brusque. Directement, la page de l'interview et de la description des deux models apparue. Il l'avait tellement regardée, lue, que le livre en avait pris la pliure.
" On connaissait le King de son duo avec l'ancien- " Atobe descendit de plusieurs lignes " L'Ange, ou sinon Fuji Syusuke. Âgé de simplement 21 ans, était surnommé par ses coéquipiers de « jeune prodige ». Il avait époustouflé les jurys lors du concours en - [...] lui permettant de gagner sa place dans le monde du mannequinât. Et maintenant, grâce à ses apparitions dans les médias, sa beauté a conquis en moins de temps qu'il n'en faut la quasi totalité des femmes japonaises. Peu seraient contre un rendez-vous avec lui. Son air mystérieux serait peut-être ce que les femmes voient de plus charmeur chez lui quoique son sourire vaille bien des millions. Mais le maintenant renommé « l’Ange » n’est pas le seul à avoir réussi le concours. Face à lui, l'étoile toute aussi montante, le grand et l'impérieux Atobe Keigo, alias le King. De son regard profond et son visage incroyablement parfait, il charme autant de coeurs. Il ne va pas sans dire que l'art de cet homme est sans doute dans sa noble virtuosité et son assurance qui font de lui quelqu'un d'exceptionnel. Beaucoup disent qu'avec un simple sourire, il fait s'évanouir une bonne centaine de ses fans. A son passage, entendons-nous souvent son nom crier par une horde de gens. Oui en effet, Atobe Keigo est peut-être le plus grand rival de notre Ange Fuji Syusuke. Mais il mérite tout autant – peut-être plus ? – d’être adulé comme il l’est. Dans le prochain numé- "
Cette fois ci, Atobe arracha la page. Cela commençait à bien faire. Il était le meilleur, il était le seul à être au dessus, un point c'était tout. Il fallait toujours qu'on fasse une comparaison entre lui et ce... Fuji Syusuke. Sous ses airs d'innocent garçon, il devait être le diable. Nul doute que ses charmes avaient réussi à envoûter le jury. Sans lui, "Le King" aurait été reconnu beaucoup plus. Et qui sait s'il n'aurait pas dominé la une de ce magazine tout seul. Un horrible montage de ces journalistes les avait fait se tenir côte à côte, dans leurs plus beaux apparats... Ce Fuji Syusuke lui faisait de l'ombre. Peut-être un peu trop. Il fallait à Atobe regagner tous ses fans. Depuis tout petit, il avait l'habitude d'être adulé par une troupe de fans. Ce concours n'avait fait qu'assurer son rêve. Fuji Syusuke... dès qu'il l'avait vu, il avait su qu'il serait plus ou moins une gêne dans son ascension. Atobe Keigo allait devoir redoubler de moyens et de beauté pour le surpasser.
Prenant note qu'il avait chiffonné la page sans s'en apercevoir, le King la remit à plat, l'étalant de la paume de sa main. Certes, il n'aimait pas Fuji Syusuke. Certes, il était une gêne. Mais il ne le détestait pas non plus et quelques fois, il arrivait à être utile. Ces comparaisons l'énervaient mais... mais si on choisissait le bon angle de vue, elles lui permettaient de montrer qu'il était au dessus des autres.
Son portable sonna, vibrant également dans sa poche. Atobe y glissa donc une main et le sortit. Ouvrant le clapet, il appuya sur le bouton de l'ouverture du message qu'il venait de recevoir.
" Dépêche toi de venir au studio, on a un nouveau boulot pour toi. Ton nouveau partenaire vient d’accepter notre offre. "
- Spoiler:
- *respire* fiou, il est long XD. C'est donc un début. On comprend plus ou moins qu'Atobe n'apprécie que moyennement Fuji Syusuke =p. Le pauv'. Donc wala...*va dormir, l'est 3 heures du mat* (j'ai fait 11123 caractères \o/ !!)
Dernière édition par Atobe Keigo le Ven 28 Aoû - 2:15, édité 2 fois
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Voilà bien deux bonnes semaines que Fuji entendait parler de son nouvel appartement. Son manager venait de lui en trouver un plus près de l'agence. Ainsi il pourrait gagner du temps sur le planning et donc plus d'argent. Aucune chance de s'opposer à cette décision... De plus, il aurait un colocataire. Impossible de savoir qui c'était. La surprise serait bien plus agréable soit-disant. Syusuke écoutait toujours son manager un sourire aux lèvres, mais tout en le maudissant de tout décider à sa place. Il aimait bien son ancien appartement. Et puis là-bas, il était seul et proche de ses amis. Là, il allait déménager à l'autre bout de la ville.
Le taxi le déposa devant l'immeuble. Un petit coup d'oeil sur le papier, qu'on lui avait préparé avant de partir, pour trouver le numéro de l'appartement: 821. Huitième étage donc. Plus que cinq minutes avant de connaître l'identité de l'homme qui allait partagé l'appartement avec lui. En espérant qu'il aurait de la chance. il ne voulait pas d'un colocataire embêtant.
Il entra dans l'ascenseur, appuya sur le bouton où était écrit le chiffre correspondant à l'étage. Les portes se fermèrent et le silence s'intalla...Cela changeait de l'horrible musique qui passait dans l'ascensseur de son ancien appartement. Un point positif. De toute façon, il devait s'y habituer, il allait y vivre qu'il le veuille ou non. En un rien de temps, il se retrouva devant la porte ornait d'une plaque bancale portant le chiffre 821. Soupirant, Fuji toqua. Il n'attendit pas longtemps avant qu'un homme vienne lui ouvrir un grand sourire aux lèvres. Rapide saluation avant d'entrer. Fuji se débarassa de ses affaires qu'il posa tranquillement sur le porte-manteau.
" Nous devrions attendre votre colocataire avant de commencer, n'êtes-vous point d'accord ? "
Syusuke se contenta d'acquiescer avant de pénétrer dans le salon. Une pièce immense comparé à celle de son ancien appartement. Après tout il allait être deux. Pour le moment, c'était loin d'être accueillant cet espace désert. Mais bientôt les meubles allaient arriver pour remplir ce vide. En tout cas, il ne pouvait pas se plaindre sur la luminosité de l'appartement avec toutes les baies vitrées il était servi.
" Bon je peux toujours vous montrer les documents en avance. "
Syusuke s'installa au bar de la cuisine, face au vendeur. Il attrapa les papiers qu'on lui tendait et les lu rapidement. De toute façon, il devait signer. Ce qu'il fit. Il n'avait pas le choix. Son colocataire était en retard de cinq minutes pour le moment. Il se leva, annonçant qu'il allait visiter les lieux. Il n'allait pas attendre que son colocataire arrive alors que lui était à l'heure pour le rendez-vous prévu. Après un rapide tour des pièces, il se décida à choisir une chambre. Tant pis pour le retardataire. Il choisit selon lui la plus lumineuse des pièces. C'était aussi la chambre la plus petite, même si elle restait plus grande que son ancienne. Cela lui convenait parfaitement. Trop d'espace pouvait être gênant au final. L'homme en costume l'avait suivit durant toute sa visite, lui expliquant plusieurs petits détails que Fuji n'écoutait qu'à moitié.
A la fin de la visite, ils regagnèrent le bar. Le vendeur continuait ses explications pendant que son client réfléchissait à la suite de la journée. Il devait retrouver son manager à l'agence dès que les papiers seraient signés. Pour cela il devait attendre son collocataire.
" Excusez-moi, "
En parlant du loup, le voici. Fuji se retourna, toujours son fameux sourire aux lèvres. La surprise fut de taille! Il avait reconnu la personne avec qui on le comparé souvent dans tous les médias. Après tout leurs succès étaient au même niveau. Il ne l'appréciait guère, simplement parce qu'ils étaient en compétition. Sinon qu'est-ce qu'il savait de lui ? Peu de choses, voire rien. La colocation ne se passerait peut-être pas aussi bien que lui avait assuré son manager.
Durant l'échange entre son nouveau collocataire: Atobe Keigo et le vendeur, Syusuke se contenta de regarder. Cinq minutes à rien faire. Si monsieur s'était donné la peine d'arriver à l'heure, il n'enserait pas là. Il serait déjà en route pour l'agence. Une fois tout cela fini, il attrapa le double des clés que leur avait remis le vendeur et se dirigea vers la sortie tant dis l'autre mannequin visitait les lieux. Il n'allait pas rester là à le regarder faire. Il avait un autre rendez-vous.
Il alla donc à l'agence. Il fut légèrement surpris par le temps qu'il mit pour s'y rendre. Il savait que ce serait beaucoup plus rapide. En plus la circulation était beaucoup plus fluide de ce côté-ci de la ville. Un véritable avantage c'était certain.
A peine arrivé sur les lieux que son manager le harcela de question à propos de ces premières impressions. Fuji détourna habilmenet le sujet. Aucune envie de répondre. Il lança donc la discussion au sujet du nouveau boulot dont on lui avait parlé. Encore une fois, son manager laissa du suspence. Bon le temps de monter seulement après il saurait tout. mais cette manie d'aimer les surprises et le suspence, lui portait un peu sur les nerfs, même s'il ne le montrait pas.
Une fois dans la salle de réunion, le vif du sujet fut directement abordé. Un partenariat ? Syusuke ne fut guère surpris. Ce sujet avait était abordé à plusieurs reprises avec son manager.
" ..Oui, cela presente de nombreux avantages pour l'agence de vous faire travailer ensemble...
- Je m'en doute, " coupa Fuji.
Le silence s'installa. Syusuke aimait bien ce genre de situation où tout le monde attend ce qu'il compte dire. Même si sa réponse semble évindente. Comment il pourrait refuser une offre comme celle-ci ? Ben que l'idée de travailler avec le King ne lui plaisait guère, cela restait un bon tournant pour sa carrière. Et puis s'il refusait, il allait forcement se faire harceler par son manager. Chose qu'il préférait éviter à tout prix.
"- Eh bien, " tout le monde le regardait, suspendu à ses lèvres, " je me vois mal refuser .
- Magnifique! Prevenez Atobe-san! Vite!
- Bien monsieur. "
Et voilà l'affaire était lancée. Il avait hâte de voir la réaction de son nouveau colocataire.
....
L'attente ne fut pas très longue. Logique. Après tout l'appartement n'était pas bien loin de l'agence maintenant. N'empêche c'était bien une entrée digne du King. Il soupira intérieurement. Ce partenariat allait être difficile....
Le taxi le déposa devant l'immeuble. Un petit coup d'oeil sur le papier, qu'on lui avait préparé avant de partir, pour trouver le numéro de l'appartement: 821. Huitième étage donc. Plus que cinq minutes avant de connaître l'identité de l'homme qui allait partagé l'appartement avec lui. En espérant qu'il aurait de la chance. il ne voulait pas d'un colocataire embêtant.
Il entra dans l'ascenseur, appuya sur le bouton où était écrit le chiffre correspondant à l'étage. Les portes se fermèrent et le silence s'intalla...Cela changeait de l'horrible musique qui passait dans l'ascensseur de son ancien appartement. Un point positif. De toute façon, il devait s'y habituer, il allait y vivre qu'il le veuille ou non. En un rien de temps, il se retrouva devant la porte ornait d'une plaque bancale portant le chiffre 821. Soupirant, Fuji toqua. Il n'attendit pas longtemps avant qu'un homme vienne lui ouvrir un grand sourire aux lèvres. Rapide saluation avant d'entrer. Fuji se débarassa de ses affaires qu'il posa tranquillement sur le porte-manteau.
" Nous devrions attendre votre colocataire avant de commencer, n'êtes-vous point d'accord ? "
Syusuke se contenta d'acquiescer avant de pénétrer dans le salon. Une pièce immense comparé à celle de son ancien appartement. Après tout il allait être deux. Pour le moment, c'était loin d'être accueillant cet espace désert. Mais bientôt les meubles allaient arriver pour remplir ce vide. En tout cas, il ne pouvait pas se plaindre sur la luminosité de l'appartement avec toutes les baies vitrées il était servi.
" Bon je peux toujours vous montrer les documents en avance. "
Syusuke s'installa au bar de la cuisine, face au vendeur. Il attrapa les papiers qu'on lui tendait et les lu rapidement. De toute façon, il devait signer. Ce qu'il fit. Il n'avait pas le choix. Son colocataire était en retard de cinq minutes pour le moment. Il se leva, annonçant qu'il allait visiter les lieux. Il n'allait pas attendre que son colocataire arrive alors que lui était à l'heure pour le rendez-vous prévu. Après un rapide tour des pièces, il se décida à choisir une chambre. Tant pis pour le retardataire. Il choisit selon lui la plus lumineuse des pièces. C'était aussi la chambre la plus petite, même si elle restait plus grande que son ancienne. Cela lui convenait parfaitement. Trop d'espace pouvait être gênant au final. L'homme en costume l'avait suivit durant toute sa visite, lui expliquant plusieurs petits détails que Fuji n'écoutait qu'à moitié.
A la fin de la visite, ils regagnèrent le bar. Le vendeur continuait ses explications pendant que son client réfléchissait à la suite de la journée. Il devait retrouver son manager à l'agence dès que les papiers seraient signés. Pour cela il devait attendre son collocataire.
" Excusez-moi, "
En parlant du loup, le voici. Fuji se retourna, toujours son fameux sourire aux lèvres. La surprise fut de taille! Il avait reconnu la personne avec qui on le comparé souvent dans tous les médias. Après tout leurs succès étaient au même niveau. Il ne l'appréciait guère, simplement parce qu'ils étaient en compétition. Sinon qu'est-ce qu'il savait de lui ? Peu de choses, voire rien. La colocation ne se passerait peut-être pas aussi bien que lui avait assuré son manager.
Durant l'échange entre son nouveau collocataire: Atobe Keigo et le vendeur, Syusuke se contenta de regarder. Cinq minutes à rien faire. Si monsieur s'était donné la peine d'arriver à l'heure, il n'enserait pas là. Il serait déjà en route pour l'agence. Une fois tout cela fini, il attrapa le double des clés que leur avait remis le vendeur et se dirigea vers la sortie tant dis l'autre mannequin visitait les lieux. Il n'allait pas rester là à le regarder faire. Il avait un autre rendez-vous.
Il alla donc à l'agence. Il fut légèrement surpris par le temps qu'il mit pour s'y rendre. Il savait que ce serait beaucoup plus rapide. En plus la circulation était beaucoup plus fluide de ce côté-ci de la ville. Un véritable avantage c'était certain.
A peine arrivé sur les lieux que son manager le harcela de question à propos de ces premières impressions. Fuji détourna habilmenet le sujet. Aucune envie de répondre. Il lança donc la discussion au sujet du nouveau boulot dont on lui avait parlé. Encore une fois, son manager laissa du suspence. Bon le temps de monter seulement après il saurait tout. mais cette manie d'aimer les surprises et le suspence, lui portait un peu sur les nerfs, même s'il ne le montrait pas.
Une fois dans la salle de réunion, le vif du sujet fut directement abordé. Un partenariat ? Syusuke ne fut guère surpris. Ce sujet avait était abordé à plusieurs reprises avec son manager.
" ..Oui, cela presente de nombreux avantages pour l'agence de vous faire travailer ensemble...
- Je m'en doute, " coupa Fuji.
Le silence s'installa. Syusuke aimait bien ce genre de situation où tout le monde attend ce qu'il compte dire. Même si sa réponse semble évindente. Comment il pourrait refuser une offre comme celle-ci ? Ben que l'idée de travailler avec le King ne lui plaisait guère, cela restait un bon tournant pour sa carrière. Et puis s'il refusait, il allait forcement se faire harceler par son manager. Chose qu'il préférait éviter à tout prix.
"- Eh bien, " tout le monde le regardait, suspendu à ses lèvres, " je me vois mal refuser .
- Magnifique! Prevenez Atobe-san! Vite!
- Bien monsieur. "
Et voilà l'affaire était lancée. Il avait hâte de voir la réaction de son nouveau colocataire.
....
L'attente ne fut pas très longue. Logique. Après tout l'appartement n'était pas bien loin de l'agence maintenant. N'empêche c'était bien une entrée digne du King. Il soupira intérieurement. Ce partenariat allait être difficile....
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Atobe referma le clapet de son téléphone en soupirant. A peine avait-il quelques instants pour lui que son rendez-vous était avancé de quelques minutes. Il rangea son mobile dans sa poche et se leva de la chaise. Jetant un dernier regard au prospectus qui ornait, déchiré, sa table, il expira profondément. Il avait un mauvais pressentiment quant à ce qui allait suivre…
Regagnant l’entrée de l’immeuble, Atobe croisa la gérante de l’immeuble vers les boîtes aux lettres. Une jolie femme dans l’âge mur, remarqua-t-il. S’il avait eu du temps, il se serait sûrement arrêté pour vérifier si elle faisait partie de ses fans. Malheureusement, il n’en avait pas et était par-dessus tout pressé. Bien que l’endroit fût près de l’agence, il en avait quand même pour facilement dix minutes de trajet. Sans compter que cela faisait peut-être déjà cent vingt secondes qu’il était parti de son nouvel appartement. S’il n’accélérait pas, il allait se faire taper sur les doigts en arrivant et il aurait droit à un autre speech sur les principes du « je dois arriver à l’heure parce qu’on a pas toute la journée et que même si on l’avait on la passerait pas à m’attendre ». Enfonçant son chapeau, il passa prestement près de la femme qui était en train de glisser les nouveaux noms sur la boîte aux lettres du huitième étage. Sûrement pour confirmer que maintenant, c’était l’endroit où les deux vedettes allaient maintenant habiter.
Sortant pas les portes coulissantes, Atobe remarqua la rame de métro à quelques pas de là. Prestement, il descendit les marches. Il fit passer sa carte sur les détecteurs et entra dans le premier wagon qu’il vit à quai. Il s’assura que ses lunettes étaient bien fixées et que son chapeau ne montrait en rien la couleur châtain de ses cheveux en regardant son reflet contre la vitre. L’air de rien, son physique était reconnaissable. Beaucoup disait que même son aura était parfois reconnaissable à quelques mètres. Ce pourquoi son manager lui avait littéralement exigé de faire vraiment attention lorsqu’il sortait, afin de ne pas être trop reconnu et assailli par des fans peut-être trop dangereux. Surtout que personne n’était là pour le secourir en cas de crise.
Après deux stations, il sortit du sous-sol et remonta à la surface. A partir de là, il savait comment se rendre à l’agence. Quand il habitait encore dans son autre appartement et qu’il faisait le chemin jusqu’ici, il sortait de la même bouche de métro. Donc ce fut sans difficultés qu’il se dirigea vers l’un des plus hauts gratte-ciels du coin. Maintenant arrivé dans ce quartier, il n’avait même plus à se soucier de son identité. Tous les gens autour de lui étaient sûrement également des stars comme lui. C’était un endroit spécial où se regroupaient généralement les plus grosses compagnies. Il n’était alors pas rare de croiser, au détour d’une rue, une ou deux vedettes de l’écran télé. Atobe put donc retirer son chapeau qui commençait à le tenir vraiment chaud. L’été était une saison plutôt désagréable quand il devait sortir incognito.
Enfin, le jeune homme arriva à l’agence. Il jeta un œil à sa montre. Le plus long pour venir jusqu’ici avait bien été de marcher à travers la foule de la ville. Il avait eu de la chance cependant, il pensait attendre plus longtemps à la station de métro. Au final, il n’y avait pas eu tant de monde que cela. Décidément, il ne faisait que courir après la montre. L’ascenseur indiqua d’une petite sonnerie l’arrivée à un étage. Atobe se glissa entre les portes pour y sortir.
" Te voilà enfin ! Ah, tu aimes vraiment te faire désirer ! Enfin, ça ne m’étonne pas de toi. "
Le King aperçut enfin son manager qui, impatient, fondait déjà sur lui. Légèrement énervé par son peut-être retard, il le brusqua pour aller jusqu’à la salle du président qui l’attendait. Une fois entré dans la salle, il eut à peine le temps de dire bonjour qu’on le colla devant un bureau et qu’on lui confia une nouvelle fois quelques feuilles. Clignant des yeux afin de voir de quoi il s’agissait, il remarqua rapidement que ses mauvais doutes ressentis plus tôt dans l’après-midi se confirmaient hélas.
" Voici ton nouveau partenaire ! " fit le président en désignant de la main derrière Atobe " Fuji Syusuke. "
Le King émit une pause. Lentement, il regarda son – apparemment – nouveau partenaire. Son regard sur la feuille, il vit le même nom que celui prononcé par son patron. Les deux kanjis étaient les mêmes… Fuji. Il en haussa un sourcil, surprit. Son cerveau mit un temps à analyser la chose. Encore, il n’arrivait pas à se convaincre que dorénavant, il allait devoir travailler, en partenariat / en double / avec / toujours lui ? Fuji Syusuke ? Ce… Son rival ? Ses mains se resserrèrent sur les feuilles qui émirent un petit son plaintif. L’homme à ses côtés sembla réagir et tapa sur ses mains.
" Ne froisse pas ces documents, s’il-te plaît ! "
" C’est pas grave, ce ne sont que des copies. Il en reste plein dans le tiroir, " rassura le président avec un petit sourire amusé.
Celui-ci avait plus ou moins deviné à l’avance la réaction qu’aurait son jeune model. Jamais encore il ne n’avait fait travailler le King et l’Ange ensemble. Pourtant, auparavant, il avait déjà émis l’idée à ce premier. Ce jour là, Atobe était rentré dans une colère affligeante. Il s’était mis à bouder et avait refusé directement sans vouloir en entendre plus. Maintenant que son ancien partenaire avait mis les voiles, il était bien obligé d’accepter.
Atobe finit son inspection de son nouveau colocataire et coéquipier. Quelque fut la façon dont il regardait l’énergumène devant lui, il voyait toujours et encore Fuji Syusuke. Ce fameux model désigné comme son plus grand rival et cet homme qu’il avait jugé de dangereux lors du concours d’entrée d’il y a deux ans. Ses yeux bleus le fixaient avec une désagréable impression d’assurance qu’Atobe n’apprécia guère.
" Atobe-kun, " appela le président et celui-ci se tourna vers lui. " Je te prierai de ne pas faire de scandale. Tu n’as pas le droit de refuser. C’est compris ? "
Serrant les dents, le model dut accepter à contre cœur.
" Bien, maintenant signe ces papiers et on pourra en parler plus en détail. Installez-vous. "
Le prédisent désigna les sièges, ou plutôt les canapés. Il se leva de derrière son bureau et rejoignit tout le monde. Autour d’une table étaient placés trois canapés. Le président se mit sur celui du milieu, et demanda à ce que les deux models soient près de leur manager sur chacun des sofas restants disposés face à face. Une fois tout le monde assis, on porta les mêmes papiers qu’au King à Fuji et chaque feuille fut consciencieusement signée.
" Tout est parfait. Bravo messieurs, votre heure de gloire est bientôt présente, " félicita le chef de la société. " Votre colocation est également là pour favoriser votre entente. D’après ce que j’ai pu voir… – son regard persista sur le King qui ne laissa maintenant plus rien paraître de son énervement, il était résolu à son sort – la communication entre vous m’à l’air difficile. Cependant, vous devrez savoir passer outre pour accomplir avec un succès obligatoire les diverses tâches que je vais vous assigner. Maintenant que vous avez réussi à conquérir, d’après nos sondages, la majeure partie de la population tokyoïte, il vous faudra fournir le double de vos efforts. Vous devez savoir que votre but est d’arriver sur tous les domaines dans le top 5, ou mieux dans le 3. Je place beaucoup d’espoirs en vous alors ne me décevez pas. Préparez-vous à devoir travailler sur d’autres supports que la photo. Je ne promet rien mais peut-être arriverai-je à vous tirer un rôle pour un Drama ou deux. Tout dépendra de comment vous vous en sortirez dans le mois qui vient et de l’avis du public. "
" Et si jamais ça échoue ? " demanda le manager du King.
" Ca ne peut pas échouer. D’autres questions ? "
Regagnant l’entrée de l’immeuble, Atobe croisa la gérante de l’immeuble vers les boîtes aux lettres. Une jolie femme dans l’âge mur, remarqua-t-il. S’il avait eu du temps, il se serait sûrement arrêté pour vérifier si elle faisait partie de ses fans. Malheureusement, il n’en avait pas et était par-dessus tout pressé. Bien que l’endroit fût près de l’agence, il en avait quand même pour facilement dix minutes de trajet. Sans compter que cela faisait peut-être déjà cent vingt secondes qu’il était parti de son nouvel appartement. S’il n’accélérait pas, il allait se faire taper sur les doigts en arrivant et il aurait droit à un autre speech sur les principes du « je dois arriver à l’heure parce qu’on a pas toute la journée et que même si on l’avait on la passerait pas à m’attendre ». Enfonçant son chapeau, il passa prestement près de la femme qui était en train de glisser les nouveaux noms sur la boîte aux lettres du huitième étage. Sûrement pour confirmer que maintenant, c’était l’endroit où les deux vedettes allaient maintenant habiter.
Sortant pas les portes coulissantes, Atobe remarqua la rame de métro à quelques pas de là. Prestement, il descendit les marches. Il fit passer sa carte sur les détecteurs et entra dans le premier wagon qu’il vit à quai. Il s’assura que ses lunettes étaient bien fixées et que son chapeau ne montrait en rien la couleur châtain de ses cheveux en regardant son reflet contre la vitre. L’air de rien, son physique était reconnaissable. Beaucoup disait que même son aura était parfois reconnaissable à quelques mètres. Ce pourquoi son manager lui avait littéralement exigé de faire vraiment attention lorsqu’il sortait, afin de ne pas être trop reconnu et assailli par des fans peut-être trop dangereux. Surtout que personne n’était là pour le secourir en cas de crise.
Après deux stations, il sortit du sous-sol et remonta à la surface. A partir de là, il savait comment se rendre à l’agence. Quand il habitait encore dans son autre appartement et qu’il faisait le chemin jusqu’ici, il sortait de la même bouche de métro. Donc ce fut sans difficultés qu’il se dirigea vers l’un des plus hauts gratte-ciels du coin. Maintenant arrivé dans ce quartier, il n’avait même plus à se soucier de son identité. Tous les gens autour de lui étaient sûrement également des stars comme lui. C’était un endroit spécial où se regroupaient généralement les plus grosses compagnies. Il n’était alors pas rare de croiser, au détour d’une rue, une ou deux vedettes de l’écran télé. Atobe put donc retirer son chapeau qui commençait à le tenir vraiment chaud. L’été était une saison plutôt désagréable quand il devait sortir incognito.
Enfin, le jeune homme arriva à l’agence. Il jeta un œil à sa montre. Le plus long pour venir jusqu’ici avait bien été de marcher à travers la foule de la ville. Il avait eu de la chance cependant, il pensait attendre plus longtemps à la station de métro. Au final, il n’y avait pas eu tant de monde que cela. Décidément, il ne faisait que courir après la montre. L’ascenseur indiqua d’une petite sonnerie l’arrivée à un étage. Atobe se glissa entre les portes pour y sortir.
" Te voilà enfin ! Ah, tu aimes vraiment te faire désirer ! Enfin, ça ne m’étonne pas de toi. "
Le King aperçut enfin son manager qui, impatient, fondait déjà sur lui. Légèrement énervé par son peut-être retard, il le brusqua pour aller jusqu’à la salle du président qui l’attendait. Une fois entré dans la salle, il eut à peine le temps de dire bonjour qu’on le colla devant un bureau et qu’on lui confia une nouvelle fois quelques feuilles. Clignant des yeux afin de voir de quoi il s’agissait, il remarqua rapidement que ses mauvais doutes ressentis plus tôt dans l’après-midi se confirmaient hélas.
" Voici ton nouveau partenaire ! " fit le président en désignant de la main derrière Atobe " Fuji Syusuke. "
Le King émit une pause. Lentement, il regarda son – apparemment – nouveau partenaire. Son regard sur la feuille, il vit le même nom que celui prononcé par son patron. Les deux kanjis étaient les mêmes… Fuji. Il en haussa un sourcil, surprit. Son cerveau mit un temps à analyser la chose. Encore, il n’arrivait pas à se convaincre que dorénavant, il allait devoir travailler, en partenariat / en double / avec / toujours lui ? Fuji Syusuke ? Ce… Son rival ? Ses mains se resserrèrent sur les feuilles qui émirent un petit son plaintif. L’homme à ses côtés sembla réagir et tapa sur ses mains.
" Ne froisse pas ces documents, s’il-te plaît ! "
" C’est pas grave, ce ne sont que des copies. Il en reste plein dans le tiroir, " rassura le président avec un petit sourire amusé.
Celui-ci avait plus ou moins deviné à l’avance la réaction qu’aurait son jeune model. Jamais encore il ne n’avait fait travailler le King et l’Ange ensemble. Pourtant, auparavant, il avait déjà émis l’idée à ce premier. Ce jour là, Atobe était rentré dans une colère affligeante. Il s’était mis à bouder et avait refusé directement sans vouloir en entendre plus. Maintenant que son ancien partenaire avait mis les voiles, il était bien obligé d’accepter.
Atobe finit son inspection de son nouveau colocataire et coéquipier. Quelque fut la façon dont il regardait l’énergumène devant lui, il voyait toujours et encore Fuji Syusuke. Ce fameux model désigné comme son plus grand rival et cet homme qu’il avait jugé de dangereux lors du concours d’entrée d’il y a deux ans. Ses yeux bleus le fixaient avec une désagréable impression d’assurance qu’Atobe n’apprécia guère.
" Atobe-kun, " appela le président et celui-ci se tourna vers lui. " Je te prierai de ne pas faire de scandale. Tu n’as pas le droit de refuser. C’est compris ? "
Serrant les dents, le model dut accepter à contre cœur.
" Bien, maintenant signe ces papiers et on pourra en parler plus en détail. Installez-vous. "
Le prédisent désigna les sièges, ou plutôt les canapés. Il se leva de derrière son bureau et rejoignit tout le monde. Autour d’une table étaient placés trois canapés. Le président se mit sur celui du milieu, et demanda à ce que les deux models soient près de leur manager sur chacun des sofas restants disposés face à face. Une fois tout le monde assis, on porta les mêmes papiers qu’au King à Fuji et chaque feuille fut consciencieusement signée.
" Tout est parfait. Bravo messieurs, votre heure de gloire est bientôt présente, " félicita le chef de la société. " Votre colocation est également là pour favoriser votre entente. D’après ce que j’ai pu voir… – son regard persista sur le King qui ne laissa maintenant plus rien paraître de son énervement, il était résolu à son sort – la communication entre vous m’à l’air difficile. Cependant, vous devrez savoir passer outre pour accomplir avec un succès obligatoire les diverses tâches que je vais vous assigner. Maintenant que vous avez réussi à conquérir, d’après nos sondages, la majeure partie de la population tokyoïte, il vous faudra fournir le double de vos efforts. Vous devez savoir que votre but est d’arriver sur tous les domaines dans le top 5, ou mieux dans le 3. Je place beaucoup d’espoirs en vous alors ne me décevez pas. Préparez-vous à devoir travailler sur d’autres supports que la photo. Je ne promet rien mais peut-être arriverai-je à vous tirer un rôle pour un Drama ou deux. Tout dépendra de comment vous vous en sortirez dans le mois qui vient et de l’avis du public. "
" Et si jamais ça échoue ? " demanda le manager du King.
" Ca ne peut pas échouer. D’autres questions ? "
- Spoiler:
- xD Finiiii, *minuit 40* j'suis inspirée avec Fuji =D. Il est un peu plus long que ton post mais moins que mon premier XD. Han j'ai plus de main xD. J'voulais te poser une question quant à nos managers mais comme tu as déco (coupure ?) j'ai pas pu te demander T.T' Donc j'ai laissé de côté. J'espère que mon post te va >_<' ! J'ai fait *que* 7887 caractères xD
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Maintenant que son futur partenaire était là, l’affaire allait être conclue dans les plus brefs délais, sans aucun doute. Fuji, lui, comptait observer chaque réaction du King en apprenant la nouvelle.
Huuum…Le manager de celui-ci lui semblait aussi pénible que le sien. Le genre à ne jamais lâcher le morceau, quitte à harceler pour obtenir une réponse favorable. Bon certes, ainsi ils faisaient du bon boulot vu le succès de leur carrière, à eux, les mannequins… Mais c’était tout simplement insupportable la plupart du temps. Si Atobe pensait comme lui, ce serait bien un des rares points communs qu’ils auraient, en dehors de leur succès…
En voyant l’autre mannequin resserrer sa prise sur les documents, Syusuke sentit que leur partenariat allait être difficile. Il le savait déjà –évidement- mais là, il avait le sentiment que ça serait pire que ce qu’il avait imaginé. Quoi qu’il trouverait bien un moyen pour cette collaboration soit un minimum intéressante, en plus d’être bénéfique à sa carrière comme l’avait bien clarifié le président de l’agence. Après tout si cela doit mal se passer, autant que le surnommé l’Ange s’amuse.
Fuji était d’un naturel souriant, ne laissant pas voir ces pensées souvent bien moins innocentes et sympathique que son air. Mais qui le savait ? Là, il s’amusait bien à voir la frustration de son futur partenaire. Celui-ci serait forcement son partenaire. C’était impossible de refuser. Cela s’était passé de la même façon pour lui…Sauf que Syusuke s’était amusait à prendre son temps pour répondre. Même si ce n’était pas grand-chose…
Voilà. Atobe venait d’accepter l’offre. A contre cœur surement. Mais comment y échapper alors qu’on décidait toujours tout à leur place au finale ? Alors autant accepter dès le début, cela évitait bon nombre de discussions inutiles.
Le président, ravi, se déplaça vers les canapés, suivi du reste de l’équipe. Des papiers durent remis entre les mains de l’Ange. Les mêmes que ceux que possédaient le King. C’était tout simplement le contract. Voilà, l’affaire allait enfin être conclue. Ce fut rapide…comme prévu.
Son manager le pressa comme toujours. Fuji soupira intérieurement avant de s’emparer du stylo qu’on lui tendait pour signer.
Le chef de la société prit la parole une fois qu’il eut les papiers en main. L expliqua rapidement ce dont se doutait déjà Fuji. Sauf la partie sur les rôles dans les dramas. Mais cela n’était pas encore sûr. Alors il verrait bien plus tard. Lançant des coup d’œil aux autres personnes présentent dans al salle, il analysa les diverses réactions. Seul le King ne se réjouissait pas. Normal. Après tout, lui non plus ne se réjouissait pas de ce futur partenariat. Il avait simplement décidé de rendre la collaboration intéressante, mais ce n’était qu’une idée pour le moment.
Aucune autre question ne fut soulevée. Maintenant, il n’était pas question de douter de ce partenariat. Les papiers étaient déjà signés. Et puis le président semblait vraiment confiant.
-Bien que j’aimerai vous accorder le reste de la journée pour faire plus ample connaissance…
Le manager de l’Ange, tout come celui du King, fit une légère grimace. Fuji aussi mais intérieurement et pour une autre raison. Passer le reste de la journée avec le "grand Atobe Keigo" ne l’attirait pas, mais alors pas du tout !
-Mais les plannings sont chargés. Je ne peux pas permettre du retard pour le moment. Ce sera donc pour une profane foi. De toute façon à partir de maintenant vous passerez beaucoup de temps ensembles.
Les managers furent soulagés. Il n’y aurait pas de retard sur le planning. Syusuke grimaça, toujours sans le montrer. Entendre qu’il allait passer beaucoup de temps en compagnie du King ne lui plaisait pas. En plus même si après le travail, il avait envie d’être tranquille chez lui, il ne pourrait pas. Maintenant, il avait un colocataire et ce colocataire n’était autre que son partenaire. A croire qu’il était maudit. Fallait rapidement trouver un aspect positif à la situation.
-Allez ! Il est temps de reprendre le boulot. Demain sera votre première journée de travail ensemble.
Le président les fit sortir avant d’appeler les personnes de son rendez-vous suivant. Les managers, bien contents de l’affaire conclue, se serrèrent la main avant de repartir chacun de leur côté avec leur star respectif. Fuji n’avait même pas cherché à regarder son nouveau partenaire et ses réactions. Il avait estimé qu’il le verrait déjà assez dans les jours à venir…
La journée allait être longue. Le bonheur de son manager allait forcement finir par lui taper sur les nerfs. Trop de joie, c’était insupportable. Même si son manager était presque toujours pénible, là ce serait pire…
……
Fuji, bien camouflé dans son déguisement, se dirigea vers le métro. Il n’avait pas eu tord en prévoyant une journée difficile et longue. Beaucoup de photos, en plus d’une interview pour il ne savait plus quel magazine en vogue et un déjeuner presque inexistant, avait fini de l’épuiser. Tandis que son manager essayait de lui exposer toutes les possibilités merveilleuses qui aillaient s’offrir à lui grâce au partenariat….Surement la pire journée de sa vie. Ah non…Il avait connu pire. Enfin bon…
Ce soir-là, le métro était bondé. Tant pis. Une fois dedans, il se fit bousculé, manquant de peu de faire tomber son chapeau. Heureusement, il se rattrapa à la barre métallique… heureusement, peut-être pas finalement. Oui, sa main avait effleuré celle d’une personne qu’l n’avait aucune envie de voir pour le moment. Ah…la journée était vraiment catastrophique du début à la fin. En espérant que demain cela irait mieux… C’était dur de faire pire, mais pas impossible. Surtout que demain, il allait passer la journée avec lui…avec Atobe Keigo. On pouvait rêver mieux.
Huuum…Le manager de celui-ci lui semblait aussi pénible que le sien. Le genre à ne jamais lâcher le morceau, quitte à harceler pour obtenir une réponse favorable. Bon certes, ainsi ils faisaient du bon boulot vu le succès de leur carrière, à eux, les mannequins… Mais c’était tout simplement insupportable la plupart du temps. Si Atobe pensait comme lui, ce serait bien un des rares points communs qu’ils auraient, en dehors de leur succès…
En voyant l’autre mannequin resserrer sa prise sur les documents, Syusuke sentit que leur partenariat allait être difficile. Il le savait déjà –évidement- mais là, il avait le sentiment que ça serait pire que ce qu’il avait imaginé. Quoi qu’il trouverait bien un moyen pour cette collaboration soit un minimum intéressante, en plus d’être bénéfique à sa carrière comme l’avait bien clarifié le président de l’agence. Après tout si cela doit mal se passer, autant que le surnommé l’Ange s’amuse.
Fuji était d’un naturel souriant, ne laissant pas voir ces pensées souvent bien moins innocentes et sympathique que son air. Mais qui le savait ? Là, il s’amusait bien à voir la frustration de son futur partenaire. Celui-ci serait forcement son partenaire. C’était impossible de refuser. Cela s’était passé de la même façon pour lui…Sauf que Syusuke s’était amusait à prendre son temps pour répondre. Même si ce n’était pas grand-chose…
Voilà. Atobe venait d’accepter l’offre. A contre cœur surement. Mais comment y échapper alors qu’on décidait toujours tout à leur place au finale ? Alors autant accepter dès le début, cela évitait bon nombre de discussions inutiles.
Le président, ravi, se déplaça vers les canapés, suivi du reste de l’équipe. Des papiers durent remis entre les mains de l’Ange. Les mêmes que ceux que possédaient le King. C’était tout simplement le contract. Voilà, l’affaire allait enfin être conclue. Ce fut rapide…comme prévu.
Son manager le pressa comme toujours. Fuji soupira intérieurement avant de s’emparer du stylo qu’on lui tendait pour signer.
Le chef de la société prit la parole une fois qu’il eut les papiers en main. L expliqua rapidement ce dont se doutait déjà Fuji. Sauf la partie sur les rôles dans les dramas. Mais cela n’était pas encore sûr. Alors il verrait bien plus tard. Lançant des coup d’œil aux autres personnes présentent dans al salle, il analysa les diverses réactions. Seul le King ne se réjouissait pas. Normal. Après tout, lui non plus ne se réjouissait pas de ce futur partenariat. Il avait simplement décidé de rendre la collaboration intéressante, mais ce n’était qu’une idée pour le moment.
Aucune autre question ne fut soulevée. Maintenant, il n’était pas question de douter de ce partenariat. Les papiers étaient déjà signés. Et puis le président semblait vraiment confiant.
-Bien que j’aimerai vous accorder le reste de la journée pour faire plus ample connaissance…
Le manager de l’Ange, tout come celui du King, fit une légère grimace. Fuji aussi mais intérieurement et pour une autre raison. Passer le reste de la journée avec le "grand Atobe Keigo" ne l’attirait pas, mais alors pas du tout !
-Mais les plannings sont chargés. Je ne peux pas permettre du retard pour le moment. Ce sera donc pour une profane foi. De toute façon à partir de maintenant vous passerez beaucoup de temps ensembles.
Les managers furent soulagés. Il n’y aurait pas de retard sur le planning. Syusuke grimaça, toujours sans le montrer. Entendre qu’il allait passer beaucoup de temps en compagnie du King ne lui plaisait pas. En plus même si après le travail, il avait envie d’être tranquille chez lui, il ne pourrait pas. Maintenant, il avait un colocataire et ce colocataire n’était autre que son partenaire. A croire qu’il était maudit. Fallait rapidement trouver un aspect positif à la situation.
-Allez ! Il est temps de reprendre le boulot. Demain sera votre première journée de travail ensemble.
Le président les fit sortir avant d’appeler les personnes de son rendez-vous suivant. Les managers, bien contents de l’affaire conclue, se serrèrent la main avant de repartir chacun de leur côté avec leur star respectif. Fuji n’avait même pas cherché à regarder son nouveau partenaire et ses réactions. Il avait estimé qu’il le verrait déjà assez dans les jours à venir…
La journée allait être longue. Le bonheur de son manager allait forcement finir par lui taper sur les nerfs. Trop de joie, c’était insupportable. Même si son manager était presque toujours pénible, là ce serait pire…
……
Fuji, bien camouflé dans son déguisement, se dirigea vers le métro. Il n’avait pas eu tord en prévoyant une journée difficile et longue. Beaucoup de photos, en plus d’une interview pour il ne savait plus quel magazine en vogue et un déjeuner presque inexistant, avait fini de l’épuiser. Tandis que son manager essayait de lui exposer toutes les possibilités merveilleuses qui aillaient s’offrir à lui grâce au partenariat….Surement la pire journée de sa vie. Ah non…Il avait connu pire. Enfin bon…
Ce soir-là, le métro était bondé. Tant pis. Une fois dedans, il se fit bousculé, manquant de peu de faire tomber son chapeau. Heureusement, il se rattrapa à la barre métallique… heureusement, peut-être pas finalement. Oui, sa main avait effleuré celle d’une personne qu’l n’avait aucune envie de voir pour le moment. Ah…la journée était vraiment catastrophique du début à la fin. En espérant que demain cela irait mieux… C’était dur de faire pire, mais pas impossible. Surtout que demain, il allait passer la journée avec lui…avec Atobe Keigo. On pouvait rêver mieux.
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Lorsque le président les libéra enfin, avec un large sourire explicite, Atobe crut que son malheur commençait. La fin de cette réunion marquait le début du contrat, et ce à partir de la seconde suivante qui commençait. Bien qu’aujourd’hui était exclusivement centré sur les projets solos qu’avaient les deux models, dès le lendemain, leur collaboration commencerait.
A la sortie du bureau, son manager l’attrapa par le bras et l’écarta de son rival. Son air – sourcils froncés, lèvres légèrement pincés, regard incisif – émettait comme un avertissement. Atobe, tout de même plus petit que lui de dix bons centimètres, le regarda comme à son habitude, sans perdre de sa crédibilité. Il ne pouvait pas le toiser mais au moins soutenir son regard. Rien que leur aura faisait un étrange contraste. Son manager ne lui avait jamais fait vraiment peur, ou plutôt que son autorité ne le touchait que parce que le président était derrière. Même s’il le respectait un minimum et faisait les choses qu’il lui demandait de faire, il pouvait tranquillement un jour ou l’autre passer outre ses demandes. Mais la punition qu’il risquait de se prendre derrière par le grand patron lui donnait froid dans le dos. Cet homme avait toujours eu des idées pour le moins extravagantes… Atobe pouvait s’attendre à tout.
Le model se fit ramener à la réalité quand son manager ouvrit la bouche, lui demandant d’écouter attentivement.
" Le président place de grands espoirs en vous. S’il te plaît, Atobe-kun, fais en sorte que tout se passe bien ! Je n’ai pas envie d’être réprimandé ! "
" Ootori-san… "
" S’il te plaît ! "
Et pour appuyer sa demande, le manager baissa la tête et joignit ses mains. Atobe se sentit obliger de pousser un soupir. Comme il se le disait tantôt, celui-ci n’avait de l’autorité qu’avec la menace de ce fou de président.
" Il me semble que je n’ai vraiment pas le choix, " concéda le châtain en croisant les bras.
Son manager sourit en voyant la soudaine clémence de son protégé. Il devait être soulagé, nota Atobe, en voyant son visage devenir moins tendu. Il sortit alors de suite un calepin et l’ouvrit à la page du jour. Le model qui avait alors vu d’un simple coup d’œil le contenu gribouillé de partout grimaça : la journée allait être longue.
" Allons-y, " disait-il en commençant à partir. " On commence tout de suite, on pourra peut-être gagner du temps sur le planning. Tu as mangé ce midi ? Bah on prendra quelque chose en route. Ton premier rendez-vous est à 14 heures 30, mais on m’avait dit que si jamais tu pouvais venir plus tôt, ça serait mieux. C’est bien que le Président ait écourté la réunion. Alors, il faut qu’on se rende au studio de d’habitude. Les photos sont pour le magasine qui sort dans deux jours. Ah, et tu as aussi une interview à 17 heures, suivi d’une autre juste après. Mais c’est dans le mê-…"
La voix du manager disparut comme bruit de fond. Atobe ne l’écoutant déjà plus. Appuyé contre l’une des parois de l’ascenseur, il se laissa à son désespoir. Comme s’il avait un poids sur les épaules, il se sentait totalement abattu. Alors qu’il voulait oublier, l’image de Fuji Syusuke revint à son esprit. Son regard azuré qui lui semblait tellement louche. Atobe était certain que le model cachait quelque chose, qu’il n’était pas aussi gentil qu’il le laissait croire. Maintenant qu’il allait devoir vivre avec lui, et en plus être son partenaire lors des photographies, il allait sans arrêt être avec lui. Un frisson lui remonta le long de l’échine. Tout devrait bien se passer s’ils ne se rapprochaient pas n’est-ce pas ? Tout devrait bien se passer.
" Atobe-kun !? "
Le model cligna plusieurs fois des yeux. Il n’avait plus du tout écouté son manager et celui-ci semblait l’avoir remarqué et s’en inquiéter. Atobe posa sur lui ses yeux un peu perdus avant de reprendre contenance.
" Qu’est-ce qu’il y a ? " demanda-t-il.
" Non rien. "
Et le manager sortit en premier de l’ascenseur pour se diriger vers leur voiture, garée à quelques pas.
" Tu sais, " reprit-il en mettant le contact de ses clés, il les tourna un peu plus et démarra ainsi le véhicule. " Au fond, je ne pense pas que ça soit une si mauvaise idée que ça, de vous faire travailler ensemble toi et Fuji-kun. "
Ne comprenant pas vraiment où voulait en venir Ootori, Atobe haussa un sourcil. Le jeune homme appuya sur le bouton de la radio afin de mettre un petit fon sonore. C’était toujours ainsi dès qu’il prenait le volant. Le fait qu’il fit une petite pause dans sa phrase mettait des doutes à Atobe quant à ce qui allait suivre.
" Je pense que ça permettra, d’en plus de vous rapprocher, de faire comme un nouveau début. Certes, il est dommage que tu aies dût arrêter av- "
" N’en parlons pas. " coupa sèchement le model en appuyant sur la ceinture, au final son mauvais pressentiment avait eu raison. " De toute manière, c’est terminé. On a signé les contrats. "
Le ton froid et cassant du King dissuada le manager de continuer sa lancée. Quand il prenait cette inflexion là, il n’était pas question de continuer et de l’énerver encore plus. Sinon pouvait-on en subit des conséquences désagréables. Ootori avait déjà eu affaire à la vraie colère du King et il s’en rappellerait toujours. Ce jour là, il avait bien crû démissionner.
" Au moins, tu as compris que tu ne pouvais pas reculer. " se contenta-t-il de dire.
Et la voiture sortit du parking.
Après quelques dizaines de minutes à attendre, les deux jeunes gens arrivèrent enfin au studio. L’aspect extravagant du bâtiment rappela à Atobe les différentes séances photos qu’il avait dû réaliser ici. Une fois, pour un étrange magazine dont il se tairait le nom, il avait même du se mettre des vêtements féminins sur le dos. Ce jour là, il avait crût défaillir.
Entrant dans le bâtiment, toutes les personnes dans le hall se tournèrent vers lui. Comme d’habitude, beaucoup étaient du personnel mais il y avait également d’autres models ainsi que quelques reporters. L’un des étages supérieurs étaient pour la rédaction, et avait son lot de journalistes à l’affût de tous bons scoops à rajouter. Un autre était bien entendu consacré aux photographies et un troisième étage ne comprenait que les quartiers du photographe, qui avait décidé de vivre ici. Le bâtiment en lui-même était assez impressionnant, mais ce n’était pourtant que l’un des subordonnés de la société. En passant devant l’accueil, le model salua la femme qui lui tira son plus beau sourire. Il n’était pas si difficile de plaire à ses fans, pour Atobe.
On emmena Atobe au second étage, là où l’attendaient le photographe avec tout son petit personnel. A l’arrivée du model, certaines têtes connues de celui-ci vinrent à lui avec un grand sourire.
" Atobe-samaaa ! " fit une petite voix mielleuse. " Tu viens voir mon petit Ryoma-sama à l’œuvre ? "
A l’entente du nom de l’autre mannequin, celui plus loin dans la salle et qui prenait une pose quelque peu suggestive avec une autre jeune fille à nattes dont les joues rouges concurrenceraient sûrement le nez d’un poivrot, Atobe fit une petite grimace. Il détestait particulièrement quand on faisait ce genre de rapprochement. Echizen Ryoma, ce gamin de deux ans son cadet, était un mannequin qui faisait doucement sa progression. Il appartenait à une autre agence concurrente – qui mettait sur le circuit des modèles aussi bien féminin que masculin – et se faisait plutôt bien voir des petits journaux pour l’instant. Et son manager n’était autre que la jeune demoiselle ici présente, qui n’avait malheureusement d’yeux que pour son protégé. Atobe n’aurait jamais aucune chance de la voir s’allier à son fan-club. Mais de toute façon, ce genre de groupie à voix tonitruante ne l’intéressait guère.
" Atobe-san ! " Le jeune homme reconnu la voix.
Une jeune femme – celle qui plutôt posait avec Echizen – lui faisait des grands signes de mains et arrivait vers eux avec un grand sourire. Au loin, l’autre garçon était en train de parler avec le photographe et de prendre des photos tout seul.
" Ca faisait longtemps, Atobe-san ! " reprit la tressée. " J’ai entendu parler de ta nouvelle collaboration, mes félicitations. "
Devant elle, le King ne pouvait pas se permettre d’être tranchant et méchant. Ootori le lui aurait sûrement reproché car dans son code moral, il ne fallait jamais dire de mal à une femme sous peine de… de quoi déjà ?
" Celui que tu devrais féliciter n’est pas moi, mais plutôt Fuji-san, " se contenta de répondre Atobe. " Après tout, il a plus qu’été honoré de pouvoir travailler avec moi. "
" Fuji-san, ce n’était pas notre sempai au lycée ? " demanda la model à son manger.
" Atobe, c’est à toi ! " cria une voix.
Le King, après s’être excusé, se sépara donc des deux jeunes femmes et avança vers le photographe qui avait, après avoir relâché le Samurai Junior, rameuté tout autour de lui tous les gens dont il avait besoin. Quand Atobe arriva, il se mit à donner les ordres pour le comment il voulait que le model soit et rapidement, tout le monde lui tourna autour, lui touchant la peau comme à leur habitude. Étant obligé de se laisser faire, Atobe resta muet jusqu’à ce que chacune et chacun ait prit note de son teint, de ses cheveux… la toilette ne dura que quelques minutes et le King ne mit pas plus de temps pour s’habiller. Rapidement, il alla devant le photographe, qui avec son sourire de bienheureux, l’accueillit. Derrière ses lunettes, on se demandait à quoi il pouvait bien penser. Mais malgré son air louche et peut-être négligé, son travail était toujours impeccable. Il allait jusqu’à calculer – de tête – la position du corps, de la lumière, de l’angle de prise de vue, etc. pour le rendre de telle ou telle façon la photo finale. Cet homme était minutieux dans l’excès mais rendait son travail tellement beau sans retouches qu’il était très demandé par les agences. On se demandait même pourquoi il se contentait de rester dans ce « petit » atelier.
Les deux heures passèrent rapidement pour le model qui ne vit pas l’heure de sa maintenant interview arriver. Après s’être changé, il était passé directement à l’étage inférieur en compagnie de Mademoiselle Shiba et Monsieur Inoue. Il avait suffit d’une petite dizaine de question pour satisfaire les deux journalistes qui le laissèrent partir avec un grand sourire sur les lèvres à sa seconde interview.
" Bien, " annonça Ootori l’air ravi lui aussi en cochant une nouvelle chose sur son bloc-notes. " Il nous reste plus que… "
Il fut interrompu par la sonnerie de son téléphone portable. Il s’excusa et alla le décrocher un peu plus loin pour être plus en intimité avec son correspondant. Atobe en profita pour regarder un peu autour de lui, vaguement au loin, il entendait les braillements d’une jeune femme. Sûrement encore la manager du gamin.
" VRAIMENT, mais c’est grave !!? "
Atobe, surprit de ce soudainement haussement de voix se tourna vers son manager qui s’inclinait petit à petit, s’excusant de son emportement.
" Oui, oui, je comprend. Désolé ! Merci beaucoup. " Le manager raccrocha son téléphone, abattu. " Bon, Atobe-kun, ta journée va être écourtée. Il est 21 heures, je te laisse entrer chez toi. Il ne restait plus qu’un repas de toute façon, mais Shishido-sempai vient de m’appeler pour me dire qu’il est reporté à la semaine prochaine. " Ootori soupira. " Mais bon, au moins, ça nous permet de rentrer chez nous plus tôt, non ? Fais attention sur le chemin du retour. "
Arrivé devant la station de métro qui le ramènerait jusqu’à dans son nouvel appartement, Atobe se désespéra du monde qui bloquait les portes. Il allait devoir attendre le prochain afin de monter sans trop de bousculade. A cette heure, il était plutôt mauvais de se faire rentrer dedans. Et il n’avait pas vraiment l’envie d’une émeute. Sa journée l’avait fatigué, tellement qu’il se demandât pourquoi il avait cette fâcheuse manie de se cantonner à prendre le métro alors qu’un taxi lui permettrait de se reposer.
" Mais c’est vrai, il vaut mieux que j’évite les taxis… "
Un nouveau métro arriva, Atobe se releva de son siège et pénétra dedans. Finalement, il allait être bondé lui aussi et heureusement pour lui, il n’avait que deux stations à attendre. Un arrêt brusque à la première le fit se déstabiliser et devant lui, il vit quelqu’un se rattraper de justesse à la barre métallique. Il fit de même, frôlant du coup la main qui assurait à son propriétaire sa stabilité dans le wagon. Atobe regarda alors cette personne, mais ses yeux restèrent ancrés dans ceux bleus face à lui. Il lâcha un soupir. Pourquoi lui ?
A la sortie du bureau, son manager l’attrapa par le bras et l’écarta de son rival. Son air – sourcils froncés, lèvres légèrement pincés, regard incisif – émettait comme un avertissement. Atobe, tout de même plus petit que lui de dix bons centimètres, le regarda comme à son habitude, sans perdre de sa crédibilité. Il ne pouvait pas le toiser mais au moins soutenir son regard. Rien que leur aura faisait un étrange contraste. Son manager ne lui avait jamais fait vraiment peur, ou plutôt que son autorité ne le touchait que parce que le président était derrière. Même s’il le respectait un minimum et faisait les choses qu’il lui demandait de faire, il pouvait tranquillement un jour ou l’autre passer outre ses demandes. Mais la punition qu’il risquait de se prendre derrière par le grand patron lui donnait froid dans le dos. Cet homme avait toujours eu des idées pour le moins extravagantes… Atobe pouvait s’attendre à tout.
Le model se fit ramener à la réalité quand son manager ouvrit la bouche, lui demandant d’écouter attentivement.
" Le président place de grands espoirs en vous. S’il te plaît, Atobe-kun, fais en sorte que tout se passe bien ! Je n’ai pas envie d’être réprimandé ! "
" Ootori-san… "
" S’il te plaît ! "
Et pour appuyer sa demande, le manager baissa la tête et joignit ses mains. Atobe se sentit obliger de pousser un soupir. Comme il se le disait tantôt, celui-ci n’avait de l’autorité qu’avec la menace de ce fou de président.
" Il me semble que je n’ai vraiment pas le choix, " concéda le châtain en croisant les bras.
Son manager sourit en voyant la soudaine clémence de son protégé. Il devait être soulagé, nota Atobe, en voyant son visage devenir moins tendu. Il sortit alors de suite un calepin et l’ouvrit à la page du jour. Le model qui avait alors vu d’un simple coup d’œil le contenu gribouillé de partout grimaça : la journée allait être longue.
" Allons-y, " disait-il en commençant à partir. " On commence tout de suite, on pourra peut-être gagner du temps sur le planning. Tu as mangé ce midi ? Bah on prendra quelque chose en route. Ton premier rendez-vous est à 14 heures 30, mais on m’avait dit que si jamais tu pouvais venir plus tôt, ça serait mieux. C’est bien que le Président ait écourté la réunion. Alors, il faut qu’on se rende au studio de d’habitude. Les photos sont pour le magasine qui sort dans deux jours. Ah, et tu as aussi une interview à 17 heures, suivi d’une autre juste après. Mais c’est dans le mê-…"
La voix du manager disparut comme bruit de fond. Atobe ne l’écoutant déjà plus. Appuyé contre l’une des parois de l’ascenseur, il se laissa à son désespoir. Comme s’il avait un poids sur les épaules, il se sentait totalement abattu. Alors qu’il voulait oublier, l’image de Fuji Syusuke revint à son esprit. Son regard azuré qui lui semblait tellement louche. Atobe était certain que le model cachait quelque chose, qu’il n’était pas aussi gentil qu’il le laissait croire. Maintenant qu’il allait devoir vivre avec lui, et en plus être son partenaire lors des photographies, il allait sans arrêt être avec lui. Un frisson lui remonta le long de l’échine. Tout devrait bien se passer s’ils ne se rapprochaient pas n’est-ce pas ? Tout devrait bien se passer.
" Atobe-kun !? "
Le model cligna plusieurs fois des yeux. Il n’avait plus du tout écouté son manager et celui-ci semblait l’avoir remarqué et s’en inquiéter. Atobe posa sur lui ses yeux un peu perdus avant de reprendre contenance.
" Qu’est-ce qu’il y a ? " demanda-t-il.
" Non rien. "
Et le manager sortit en premier de l’ascenseur pour se diriger vers leur voiture, garée à quelques pas.
" Tu sais, " reprit-il en mettant le contact de ses clés, il les tourna un peu plus et démarra ainsi le véhicule. " Au fond, je ne pense pas que ça soit une si mauvaise idée que ça, de vous faire travailler ensemble toi et Fuji-kun. "
Ne comprenant pas vraiment où voulait en venir Ootori, Atobe haussa un sourcil. Le jeune homme appuya sur le bouton de la radio afin de mettre un petit fon sonore. C’était toujours ainsi dès qu’il prenait le volant. Le fait qu’il fit une petite pause dans sa phrase mettait des doutes à Atobe quant à ce qui allait suivre.
" Je pense que ça permettra, d’en plus de vous rapprocher, de faire comme un nouveau début. Certes, il est dommage que tu aies dût arrêter av- "
" N’en parlons pas. " coupa sèchement le model en appuyant sur la ceinture, au final son mauvais pressentiment avait eu raison. " De toute manière, c’est terminé. On a signé les contrats. "
Le ton froid et cassant du King dissuada le manager de continuer sa lancée. Quand il prenait cette inflexion là, il n’était pas question de continuer et de l’énerver encore plus. Sinon pouvait-on en subit des conséquences désagréables. Ootori avait déjà eu affaire à la vraie colère du King et il s’en rappellerait toujours. Ce jour là, il avait bien crû démissionner.
" Au moins, tu as compris que tu ne pouvais pas reculer. " se contenta-t-il de dire.
Et la voiture sortit du parking.
Après quelques dizaines de minutes à attendre, les deux jeunes gens arrivèrent enfin au studio. L’aspect extravagant du bâtiment rappela à Atobe les différentes séances photos qu’il avait dû réaliser ici. Une fois, pour un étrange magazine dont il se tairait le nom, il avait même du se mettre des vêtements féminins sur le dos. Ce jour là, il avait crût défaillir.
Entrant dans le bâtiment, toutes les personnes dans le hall se tournèrent vers lui. Comme d’habitude, beaucoup étaient du personnel mais il y avait également d’autres models ainsi que quelques reporters. L’un des étages supérieurs étaient pour la rédaction, et avait son lot de journalistes à l’affût de tous bons scoops à rajouter. Un autre était bien entendu consacré aux photographies et un troisième étage ne comprenait que les quartiers du photographe, qui avait décidé de vivre ici. Le bâtiment en lui-même était assez impressionnant, mais ce n’était pourtant que l’un des subordonnés de la société. En passant devant l’accueil, le model salua la femme qui lui tira son plus beau sourire. Il n’était pas si difficile de plaire à ses fans, pour Atobe.
On emmena Atobe au second étage, là où l’attendaient le photographe avec tout son petit personnel. A l’arrivée du model, certaines têtes connues de celui-ci vinrent à lui avec un grand sourire.
" Atobe-samaaa ! " fit une petite voix mielleuse. " Tu viens voir mon petit Ryoma-sama à l’œuvre ? "
A l’entente du nom de l’autre mannequin, celui plus loin dans la salle et qui prenait une pose quelque peu suggestive avec une autre jeune fille à nattes dont les joues rouges concurrenceraient sûrement le nez d’un poivrot, Atobe fit une petite grimace. Il détestait particulièrement quand on faisait ce genre de rapprochement. Echizen Ryoma, ce gamin de deux ans son cadet, était un mannequin qui faisait doucement sa progression. Il appartenait à une autre agence concurrente – qui mettait sur le circuit des modèles aussi bien féminin que masculin – et se faisait plutôt bien voir des petits journaux pour l’instant. Et son manager n’était autre que la jeune demoiselle ici présente, qui n’avait malheureusement d’yeux que pour son protégé. Atobe n’aurait jamais aucune chance de la voir s’allier à son fan-club. Mais de toute façon, ce genre de groupie à voix tonitruante ne l’intéressait guère.
" Atobe-san ! " Le jeune homme reconnu la voix.
Une jeune femme – celle qui plutôt posait avec Echizen – lui faisait des grands signes de mains et arrivait vers eux avec un grand sourire. Au loin, l’autre garçon était en train de parler avec le photographe et de prendre des photos tout seul.
" Ca faisait longtemps, Atobe-san ! " reprit la tressée. " J’ai entendu parler de ta nouvelle collaboration, mes félicitations. "
Devant elle, le King ne pouvait pas se permettre d’être tranchant et méchant. Ootori le lui aurait sûrement reproché car dans son code moral, il ne fallait jamais dire de mal à une femme sous peine de… de quoi déjà ?
" Celui que tu devrais féliciter n’est pas moi, mais plutôt Fuji-san, " se contenta de répondre Atobe. " Après tout, il a plus qu’été honoré de pouvoir travailler avec moi. "
" Fuji-san, ce n’était pas notre sempai au lycée ? " demanda la model à son manger.
" Atobe, c’est à toi ! " cria une voix.
Le King, après s’être excusé, se sépara donc des deux jeunes femmes et avança vers le photographe qui avait, après avoir relâché le Samurai Junior, rameuté tout autour de lui tous les gens dont il avait besoin. Quand Atobe arriva, il se mit à donner les ordres pour le comment il voulait que le model soit et rapidement, tout le monde lui tourna autour, lui touchant la peau comme à leur habitude. Étant obligé de se laisser faire, Atobe resta muet jusqu’à ce que chacune et chacun ait prit note de son teint, de ses cheveux… la toilette ne dura que quelques minutes et le King ne mit pas plus de temps pour s’habiller. Rapidement, il alla devant le photographe, qui avec son sourire de bienheureux, l’accueillit. Derrière ses lunettes, on se demandait à quoi il pouvait bien penser. Mais malgré son air louche et peut-être négligé, son travail était toujours impeccable. Il allait jusqu’à calculer – de tête – la position du corps, de la lumière, de l’angle de prise de vue, etc. pour le rendre de telle ou telle façon la photo finale. Cet homme était minutieux dans l’excès mais rendait son travail tellement beau sans retouches qu’il était très demandé par les agences. On se demandait même pourquoi il se contentait de rester dans ce « petit » atelier.
Les deux heures passèrent rapidement pour le model qui ne vit pas l’heure de sa maintenant interview arriver. Après s’être changé, il était passé directement à l’étage inférieur en compagnie de Mademoiselle Shiba et Monsieur Inoue. Il avait suffit d’une petite dizaine de question pour satisfaire les deux journalistes qui le laissèrent partir avec un grand sourire sur les lèvres à sa seconde interview.
" Bien, " annonça Ootori l’air ravi lui aussi en cochant une nouvelle chose sur son bloc-notes. " Il nous reste plus que… "
Il fut interrompu par la sonnerie de son téléphone portable. Il s’excusa et alla le décrocher un peu plus loin pour être plus en intimité avec son correspondant. Atobe en profita pour regarder un peu autour de lui, vaguement au loin, il entendait les braillements d’une jeune femme. Sûrement encore la manager du gamin.
" VRAIMENT, mais c’est grave !!? "
Atobe, surprit de ce soudainement haussement de voix se tourna vers son manager qui s’inclinait petit à petit, s’excusant de son emportement.
" Oui, oui, je comprend. Désolé ! Merci beaucoup. " Le manager raccrocha son téléphone, abattu. " Bon, Atobe-kun, ta journée va être écourtée. Il est 21 heures, je te laisse entrer chez toi. Il ne restait plus qu’un repas de toute façon, mais Shishido-sempai vient de m’appeler pour me dire qu’il est reporté à la semaine prochaine. " Ootori soupira. " Mais bon, au moins, ça nous permet de rentrer chez nous plus tôt, non ? Fais attention sur le chemin du retour. "
***
Arrivé devant la station de métro qui le ramènerait jusqu’à dans son nouvel appartement, Atobe se désespéra du monde qui bloquait les portes. Il allait devoir attendre le prochain afin de monter sans trop de bousculade. A cette heure, il était plutôt mauvais de se faire rentrer dedans. Et il n’avait pas vraiment l’envie d’une émeute. Sa journée l’avait fatigué, tellement qu’il se demandât pourquoi il avait cette fâcheuse manie de se cantonner à prendre le métro alors qu’un taxi lui permettrait de se reposer.
" Mais c’est vrai, il vaut mieux que j’évite les taxis… "
Un nouveau métro arriva, Atobe se releva de son siège et pénétra dedans. Finalement, il allait être bondé lui aussi et heureusement pour lui, il n’avait que deux stations à attendre. Un arrêt brusque à la première le fit se déstabiliser et devant lui, il vit quelqu’un se rattraper de justesse à la barre métallique. Il fit de même, frôlant du coup la main qui assurait à son propriétaire sa stabilité dans le wagon. Atobe regarda alors cette personne, mais ses yeux restèrent ancrés dans ceux bleus face à lui. Il lâcha un soupir. Pourquoi lui ?
- Spoiler:
- Désoléeeee ! TT____________TT Me tapez pas sur les doigts siou plaît !!
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Une tasse à la main, Fuji regardait l'horloge fixée au mur. Bientôt allait commencer la pire journée de sa vie. Celle de la veille avait déjà été pas mal dans le genre horrible. Mais là, c'était le premier jour de la collaboration avec le "grand" Atobe Keigo. Ils allaient devoir aller ensemble au studio. Déjà le trajet du métro à la maison de la veille avait fort désagréable alors celui-ci ne serait pas mieux. Toujours aussi tendu et silencieux. Fallait avouer que la conversation n'était pas la bien venue entre les deux mannequins. Ils ne se connaissaient pas mais aucun des deux n'avait réellement envie de connaitre l'autre. C'était donc très mal partit pour la suite des évènements. Il soupira après avoir bu une gorgée et reposé sa tasse sur le comptoire.
Son portable vibra à côté de sa tasse à moitié remplie. Syusuke considéra un instant l'objet avant de l'attraper et de regarder le message qu'on venait de lui envoyer. Première mauvaise nouvelle de la journée, pensa-t-il en effançant le SMS de son manager qui lui annonçait avec joie que le rendez-vous venait juste d'être avancé d'une heure. Il n'était donc plus question de prendre son temps pour se préparer mentalement à la dure journée qu'il l'attendait.
Son colacataire prénétra dans la salle alors qu'il regardait bêtement le contenu de sa tasse. Savait-il que le rendez-vous était avancé? Oishi, son manager ne lui avait pas précisé de le prévenir. Donc il n'avait pas à le faire, normalement. Oh. Atobe regardait son portable. Fuji considéra que c'était le message pour prévenir du changement, vu la légère grimace qu'il pût voir. Aucun détail n'échappait à Syusuke. Il se leva sans rien dire, mais cela ne changeait pas du reste du temps qu'il avait passé en compagnie de son collocataire. Puis il repartit dans sa chambre finir de se préparer après avoir mis sa tasse, toujours pas finie, dans l'évier.
La motivation n'y étant toujours pas, il prit son temps. De toute façon, il était loin d'être en retard. Le studio où il devait se rendre n'était pas très loin. C'était juste Oishi, son manager, qui balisait pour un rien. Des vacances ne feraient pas de mal à ce dernier. Mais avant qu'il accepte de prendre un congé, il pourrait y avoir plusieurs déluges. Une fois prêt, il se dirigea vers l'entrée, où il attendit durant quelques instants -qui lui parurent déjà une éternité- son partenaire. Pas question de ne pas arriver avec lui à ses côtés malheureusement. Sinon il alllait forcement se faire remonter les brettelles. Autant éviter tout désagrément, même si passer du temps avec le King n'était pas agréable.
Comme la veille le trajet, de la maison au studio où devait avoir lieu le rendez-vous, se fit dans le silence le plus complet. Fuji n'allait pas briser ce silence. Il préférait avoir tout le loisir de penser tranquillement plutôt que d'essayer d'aborder un sujet banale pour meubler la conversation avec son rivale, nouvellement son partenaire. De tout façon, même s'il avait envie d'essayer -on sait jamais un jour-, il y avait de grande chance qu'il se fasse ignorer ou rembarer. Et puis quel était l'intêret de parler de la pluie et du beau temps?
Ils arrivèrent devant une immense batiment, plutôt imposant. Mais Syusuke n'en avait rien à faire. Il n'y allait pas pour critiquer l'architecture ou la déco. Il allait juste y passer de longues heures pour le travail. De très longues heures vu son nouveau partenariat... Leurs managers les attendaient avec de grands sourires, ravis de cette collaboration, évidement. Fallait bien que cela profite à quelqu'un toute cette histoire. Mais ceux-ci n'étaient pas seuls. A leur côté ce trouvait un homme qui paraissait plus vieux qu'il ne l'était. L'Ange avait déjà travaillé avec lui, il savait donc plus sur son véritable âge qui se rapprochait des vingt-cinq ans et non de la quarantaine comme l'apparence le laissait penser.
- Je suis Konjiki Koharu, photographe pour le célèbre magazine "Fû no kôkyo" . Bon nous avons déjà travaillés ensembles mes chéris, donc vous savez comment ça focntionne ici.
Sa bonne humeur n'était pas du tout contagieuse. Et puis ces petits surnoms bizarres qu'il avait tendance à employer agaçaient prodigieusement Fuji. Même s'il ne le montrait pas, toujours caché derrière son habituel sourire. Le photographe claqua dans ses mains avant de reprendre la parole, afin d'expliquer le programme de la matinée.
- Pour le moment, il n'est question que de prendre quelques photos pour l'article des prochaines tendances d'automne. Cela ne devrait pas prendre trop longtemps.
Trop longtemps? Fuji soupira intérieurement. Cela allait forcement prendre une grande partie de la matinée, voire la quasi totalité selon ce qui allait se passer. Sait-on jamais quelques problèmes techniques peuvent survenir ou de nouvelles idées qui pourraient très bien tout changer à la dernière minute. C'était pour cette raison que l'Ange ne se fiait jamais à ce genre de prédiction. C'était trop imprévisible.
- Des questions mes chéris ? Non ? Bon allons dans la salle des essayages. C'est juste à l'étage!
Cela faisait bien plusieurs minutes que Syusuke n'avait pas prêté le moindre signe d'attention à son partenaire. Cela devait être pareil du côté de celui-ci. Enfin pour un premier travail ce n'était pas bien méchant. C'était comme d'ordinaire sauf qu'il serait aux côtés de l'autre mannequin.
Le photographe expliquait sur le chemin qu'il était surpris que le look retro -comme il le nommait- revenait à la mode cette année. C'était la mode vestimentaire des années 80. Fuji ne fut guère surpris. De toute façon la mode changeait constament. Pas longtemps avant les slims étaient très prisés. Même les plus immodes, genre un violet flashi et pailletté. Alors reprendre les modes du passé n'était pas plus mal finalement.
Quelques minute splus tard, ils étaient arrivés dans une grande salle remplie de vêtement en tout genre. Rien qui sortait du commun pour eux. Les tons colorés de l'été avaient totalement disparus pour laisser place à des couleurs plus sombres. Rares étaient les couleurs qui n'étaient pas du noir, du blanc ou du gris. Bizarrement le rendu n'était pas triste du tout.
Son portable vibra à côté de sa tasse à moitié remplie. Syusuke considéra un instant l'objet avant de l'attraper et de regarder le message qu'on venait de lui envoyer. Première mauvaise nouvelle de la journée, pensa-t-il en effançant le SMS de son manager qui lui annonçait avec joie que le rendez-vous venait juste d'être avancé d'une heure. Il n'était donc plus question de prendre son temps pour se préparer mentalement à la dure journée qu'il l'attendait.
Son colacataire prénétra dans la salle alors qu'il regardait bêtement le contenu de sa tasse. Savait-il que le rendez-vous était avancé? Oishi, son manager ne lui avait pas précisé de le prévenir. Donc il n'avait pas à le faire, normalement. Oh. Atobe regardait son portable. Fuji considéra que c'était le message pour prévenir du changement, vu la légère grimace qu'il pût voir. Aucun détail n'échappait à Syusuke. Il se leva sans rien dire, mais cela ne changeait pas du reste du temps qu'il avait passé en compagnie de son collocataire. Puis il repartit dans sa chambre finir de se préparer après avoir mis sa tasse, toujours pas finie, dans l'évier.
La motivation n'y étant toujours pas, il prit son temps. De toute façon, il était loin d'être en retard. Le studio où il devait se rendre n'était pas très loin. C'était juste Oishi, son manager, qui balisait pour un rien. Des vacances ne feraient pas de mal à ce dernier. Mais avant qu'il accepte de prendre un congé, il pourrait y avoir plusieurs déluges. Une fois prêt, il se dirigea vers l'entrée, où il attendit durant quelques instants -qui lui parurent déjà une éternité- son partenaire. Pas question de ne pas arriver avec lui à ses côtés malheureusement. Sinon il alllait forcement se faire remonter les brettelles. Autant éviter tout désagrément, même si passer du temps avec le King n'était pas agréable.
Comme la veille le trajet, de la maison au studio où devait avoir lieu le rendez-vous, se fit dans le silence le plus complet. Fuji n'allait pas briser ce silence. Il préférait avoir tout le loisir de penser tranquillement plutôt que d'essayer d'aborder un sujet banale pour meubler la conversation avec son rivale, nouvellement son partenaire. De tout façon, même s'il avait envie d'essayer -on sait jamais un jour-, il y avait de grande chance qu'il se fasse ignorer ou rembarer. Et puis quel était l'intêret de parler de la pluie et du beau temps?
Ils arrivèrent devant une immense batiment, plutôt imposant. Mais Syusuke n'en avait rien à faire. Il n'y allait pas pour critiquer l'architecture ou la déco. Il allait juste y passer de longues heures pour le travail. De très longues heures vu son nouveau partenariat... Leurs managers les attendaient avec de grands sourires, ravis de cette collaboration, évidement. Fallait bien que cela profite à quelqu'un toute cette histoire. Mais ceux-ci n'étaient pas seuls. A leur côté ce trouvait un homme qui paraissait plus vieux qu'il ne l'était. L'Ange avait déjà travaillé avec lui, il savait donc plus sur son véritable âge qui se rapprochait des vingt-cinq ans et non de la quarantaine comme l'apparence le laissait penser.
- Je suis Konjiki Koharu, photographe pour le célèbre magazine "Fû no kôkyo" . Bon nous avons déjà travaillés ensembles mes chéris, donc vous savez comment ça focntionne ici.
Sa bonne humeur n'était pas du tout contagieuse. Et puis ces petits surnoms bizarres qu'il avait tendance à employer agaçaient prodigieusement Fuji. Même s'il ne le montrait pas, toujours caché derrière son habituel sourire. Le photographe claqua dans ses mains avant de reprendre la parole, afin d'expliquer le programme de la matinée.
- Pour le moment, il n'est question que de prendre quelques photos pour l'article des prochaines tendances d'automne. Cela ne devrait pas prendre trop longtemps.
Trop longtemps? Fuji soupira intérieurement. Cela allait forcement prendre une grande partie de la matinée, voire la quasi totalité selon ce qui allait se passer. Sait-on jamais quelques problèmes techniques peuvent survenir ou de nouvelles idées qui pourraient très bien tout changer à la dernière minute. C'était pour cette raison que l'Ange ne se fiait jamais à ce genre de prédiction. C'était trop imprévisible.
- Des questions mes chéris ? Non ? Bon allons dans la salle des essayages. C'est juste à l'étage!
Cela faisait bien plusieurs minutes que Syusuke n'avait pas prêté le moindre signe d'attention à son partenaire. Cela devait être pareil du côté de celui-ci. Enfin pour un premier travail ce n'était pas bien méchant. C'était comme d'ordinaire sauf qu'il serait aux côtés de l'autre mannequin.
Le photographe expliquait sur le chemin qu'il était surpris que le look retro -comme il le nommait- revenait à la mode cette année. C'était la mode vestimentaire des années 80. Fuji ne fut guère surpris. De toute façon la mode changeait constament. Pas longtemps avant les slims étaient très prisés. Même les plus immodes, genre un violet flashi et pailletté. Alors reprendre les modes du passé n'était pas plus mal finalement.
Quelques minute splus tard, ils étaient arrivés dans une grande salle remplie de vêtement en tout genre. Rien qui sortait du commun pour eux. Les tons colorés de l'été avaient totalement disparus pour laisser place à des couleurs plus sombres. Rares étaient les couleurs qui n'étaient pas du noir, du blanc ou du gris. Bizarrement le rendu n'était pas triste du tout.
- Spoiler:
- Voilà! J'espère que ça t'ira! Sinon tu me le dis et je modifie! Désolé j'ai pas pû faire plus long! >_<
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Les sept heures du matin sonnèrent à leur habitude comme une annonce dramatique de la fin d'une nuit réparatrice. Le bruit incongru était apparenté à celui d'une cacophonie incroyablement assourdissante qui empêcherait tout être vivant de se reposer dans de bonnes conditions. La barre de métal se déplaçant à vive allure de droite à gauche, frappant les deux cloches l'entourant, obligea le jeune homme à sortir de ses songes. Ainsi commença la nouvelle journée pour le grand et fier Atobe Keigo, mannequin de ses temps occupés. Sa main alla trouver l'engin et il frappa de toutes ses forces matinales sur le bouton pour arrêter le bruit strident. C'était le nouveau matin d'un jour d'été, après une journée plus épuisante qu’il ne l’eut bien voulu croire. Se relevant en s'étirant au maximum pour réveiller ses muscles endormis, Atobe se frotta les yeux. La soirée d'avant avait été interminable. Le mannequin avait passé les dernières heures du jour précédent à ranger quelques cartons pour donner une vie à sa chambre. Son lit n'arrivant que dans l'après-midi de cette journée, le jeune homme n'avait pu se satisfaire comme matelas que d'un futon qui faisait heureusement partie de ses affaires.
Atobe bazarda d'un coup de pied une pile de livre qui le gênait dans son passage. En même temps, il attrapa de quoi s'habiller dans ses piles d'affaires propres non rangées et passa la porte de la salle de bain. Sortant des serviettes du placard déjà installé, il les posa sur le coin du lavabo et retira son semblant de pyjama pour s'engouffrer dans la cabine de douche afin de se sortir complètement de son sommeil.
En entrant dans le salon, Atobe remarqua directement la présence de Fuji. Celui-ci l’ignora superbement, le nez dans son petit déjeuné. Il se levait bien tôt, alors que leur travail ne commençait qu’à dix heures ce matin. Déjà que lui ne se levait pas tard, alors l’Ange battait tous les scores. Mais bon, il n’en avait que faire ce matin. Atobe était d’humeur parfois massacrante et là, il ne se sentait pas d’aise à avoir une conversation sur les habitudes de l’autre model dont il n’avait strictement rien à faire.
Une petite pensée traversa son esprit en se disant que, continuant une relation telle que celle qu’ils entretenaient à présent, le travail n’allait pas être facilité. Il était vrai qu’ils ne s’entendaient pas – en même temps, ils n’avaient pas encore essayé de s’entendre – et qu’il était contre cette coopération mais leur colocation devait, d’après leur managers respectifs, les obliger à sympathiser un minimum. Et Atobe devait bien reconnaître que, même s’il n’en avait certainement pas l’envie, il aurait largement préféré vivre dans une atmosphère un peu moins hostile.
Son regard se détachant de l’Ange pour préférer le frigo, il sentit son portable vibrer dans sa poche de pantalon. Le sortant, il eut le même constat attristé que l’autre jeune homme quelques minutes plus tôt : le rendez-vous était avancé d’une heure. Heureusement qu’il était encore tôt, il avait largement encore plus d’une heure devant lui. Ne retenant pas une grimace qu’il savait vue par son rival, il remit son téléphone en place et se dirigea vers le frigo nouvellement renouvelé. Fuji quitta la pièce, le laissant seul.
A son grand malheur, la grande aiguille fit son tour plus rapidement qu’il ne l’aurait espéré. Après avoir fini son petit déjeuné et profité du temps qu’il lui restait pour ranger quelques peu ses affaires encartonnées, il rejoignit son colocataire à l’entrée. Il ne fut pas vraiment surpris de le voir l’attendre. Il comprit ce qu’il redoutait : si jamais ils arrivaient avec un temps d’écart, leur manager crieraient contre eux. Il prit le loisir de fermer la porte à clé et suivit l’Ange dans le couloir jusqu’à l’ascenseur.
Atobe n’aurait jamais pensé que sa première séance qui ouvrait les débuts du nouveau duo avec l’Ange commencerait avec lui. Ce vieil homme d’apparence l’horripilait. Toujours survolté, il n’hésitait pas à le toucher sans au préalable demander la permission. Certes, il était photographe et il devait bien modifier certaines poses pour qu’elles soient comme il l’entendait, mais le simple toucher de cet homme lui donnait la chair de poule. Il préférait encore être embrassé par Fuji que d’avoir affaire à ses mains rugueuses. Et son vocabulaire ne l’aidait en rien pour gagner des points dans son estime. Le King était difficile quand il s’agissait de ses photographes. Et pour l’instant, nul n’avait trouvé grâce à ses yeux.
Après la petite visite dans la penderie géante et poussé jusqu’à sa loge par deux jolies jeunes femmes fières, Atobe fut obligé de s’asseoir sur l’un des sièges de la petite pièce devant un miroir. Fuji n’était pas très loin de lui, tout aussi pouponné. La coiffeuse lui mit une barrette pour retenir ses cheveux en arrière pour laisser place à la maquilleuse. Celle-ci le badigeonna d’un fond de teint, l’obligeant à fermer les yeux.
" Ta peau est toujours aussi extraordinaire Atobe-kun, " lui dit-elle avec un petit rire qu’Atobe trouva de trop. " Je suis jalouse, " ajouta-t-elle et il sourit à la remarque.
Un homme apparut à la porte avec une pile de vêtement. Il sépara son tas en deux et en posa un à côté de chacun des models. C’étaient le premier ensemble à mettre pour de début de la séance photo. La maquilleuse lui demanda d’enfiler le haut afin qu’elle puisse finir son maquillage sans soucis. Non soucieux de savoir que des gens le voyaient, Atobe retira sa chemise pour la jeter sur le dossier d’une autre chaise à côté et enfila le T-shirt en faisant attention au serre-tête que lui avait mis la coiffeuse. Une fois fait, il se rassit sur la chaise et, guillerette, la jeune femme se remit au travail. Elle sortit tout son attirail et commença à peindre le visage du mannequin avec soin. Quelques minutes plus tard, il était maquillé légèrement et coiffé puis après l’approbation du photographe qui en profita pour tâter sa peau délicate, Atobe alla mettre le reste de sa tenue.
Rectifiant le col de sa veste, le styliste sourit au mannequin. Il aimait bien les habiller et il était méticuleux avec tous les petits détails. Il tira une dernière fois sur les pans bordés de blanc pour ajuster et, content de son résultat, recula pour rejoindre Konjiki qui attendait derrière son objectif.
" Vous êtes parfaits mes enfants, " déclara le photographe après consultation avec l’autre homme. " Comme je vous l’ai dis, les photos d’aujourd’hui sont pour la rubrique des tendances des saisons. Alors ayez l’air naturel et montrer vos vêtements ! "
Sans même laisser le temps aux deux models de se préparer, il prit son premier cliché. Le flash soudain surprit les deux jeunes gens qui se reprirent bien vite. Ce Konjiki Koharu faisait les choses à sa manière, c’était-à-dire : sans manière. Il mitrailla de photos les deux mannequins, ne leur laissant même pas le temps de respirer.
Atobe ne regardait pas Fuji, il restait de son côté, sans prendre soin de se rapprocher de lui. Mais il voyait de là les regards implicites de son manager qui, les poings serrés, lui demandait de faire plus d’efforts. Il soupira. Prenant appui sur ses coudes à la table en bois qui avait prit place dans le décor, il jeta tout de même un œil à l’autre mannequin qui recevait en ce moment même les félicitations du photographe. Atobe resserra tira un peu sur le bandeau noir qu’on avait enroulé autour de son poignet et changea de position.
" Bien mes chéris. Vous pouvez aller changer de vêtements ! Je vous attends dans quinze minutes. "
Atobe se sentit alors soulagé. Sortant de l’objectif de l’appareil du photographe, il prit chemin jusqu’aux loges. On lui tendit un café qu’il accepta avec plaisir et il se posa, pour les cinq minutes de pause qu’il s’octroyait, dans le canapé rouge.
" Atobe-kun ! Atobe-kun ! "
L’interpellé aurait reconnu cette voix entre mille. Débarqua son manager, l’air légèrement furieux et son protégé savait parfaitement pourquoi il débarquait ainsi dans la salle.
" Ah Fuji-san, tu es là aussi ! " remarqua le jeune homme en apercevant l’autre model. " Très bien, heureusement que vous êtes-là, j’ai à vous parler. " Il prit place sur une des chaises. " Konjiki-san a demandé à ce que vous soyez accordés pour les prochaines photos. Il a remarqué votre « individualisme trop poussé ». Alors vous devrez vous rapprocher un peu plus pour le prochain shoot. C’est-à-dire… être à moins de cinquante centimètres de distance. Ah et puis… " Atobe fronça les sourcils. " La séance de cette après-midi est spécialement pour annoncer le début de votre partenariat. Vous avez donc une interview et un autre shoot. " Le manager sortit d’Atobe-ne-savait-où deux feuilles dont il en tendit une à chacun. " Ce sont les probables questions que les reporters vont vous poser, donc réfléchissez à une réponse et concertez vous un minimum. Je ne veux pas de non sens. "
Et il sortit de la pièce, laissant les deux models seuls.
Atobe bazarda d'un coup de pied une pile de livre qui le gênait dans son passage. En même temps, il attrapa de quoi s'habiller dans ses piles d'affaires propres non rangées et passa la porte de la salle de bain. Sortant des serviettes du placard déjà installé, il les posa sur le coin du lavabo et retira son semblant de pyjama pour s'engouffrer dans la cabine de douche afin de se sortir complètement de son sommeil.
En entrant dans le salon, Atobe remarqua directement la présence de Fuji. Celui-ci l’ignora superbement, le nez dans son petit déjeuné. Il se levait bien tôt, alors que leur travail ne commençait qu’à dix heures ce matin. Déjà que lui ne se levait pas tard, alors l’Ange battait tous les scores. Mais bon, il n’en avait que faire ce matin. Atobe était d’humeur parfois massacrante et là, il ne se sentait pas d’aise à avoir une conversation sur les habitudes de l’autre model dont il n’avait strictement rien à faire.
Une petite pensée traversa son esprit en se disant que, continuant une relation telle que celle qu’ils entretenaient à présent, le travail n’allait pas être facilité. Il était vrai qu’ils ne s’entendaient pas – en même temps, ils n’avaient pas encore essayé de s’entendre – et qu’il était contre cette coopération mais leur colocation devait, d’après leur managers respectifs, les obliger à sympathiser un minimum. Et Atobe devait bien reconnaître que, même s’il n’en avait certainement pas l’envie, il aurait largement préféré vivre dans une atmosphère un peu moins hostile.
Son regard se détachant de l’Ange pour préférer le frigo, il sentit son portable vibrer dans sa poche de pantalon. Le sortant, il eut le même constat attristé que l’autre jeune homme quelques minutes plus tôt : le rendez-vous était avancé d’une heure. Heureusement qu’il était encore tôt, il avait largement encore plus d’une heure devant lui. Ne retenant pas une grimace qu’il savait vue par son rival, il remit son téléphone en place et se dirigea vers le frigo nouvellement renouvelé. Fuji quitta la pièce, le laissant seul.
A son grand malheur, la grande aiguille fit son tour plus rapidement qu’il ne l’aurait espéré. Après avoir fini son petit déjeuné et profité du temps qu’il lui restait pour ranger quelques peu ses affaires encartonnées, il rejoignit son colocataire à l’entrée. Il ne fut pas vraiment surpris de le voir l’attendre. Il comprit ce qu’il redoutait : si jamais ils arrivaient avec un temps d’écart, leur manager crieraient contre eux. Il prit le loisir de fermer la porte à clé et suivit l’Ange dans le couloir jusqu’à l’ascenseur.
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Atobe n’aurait jamais pensé que sa première séance qui ouvrait les débuts du nouveau duo avec l’Ange commencerait avec lui. Ce vieil homme d’apparence l’horripilait. Toujours survolté, il n’hésitait pas à le toucher sans au préalable demander la permission. Certes, il était photographe et il devait bien modifier certaines poses pour qu’elles soient comme il l’entendait, mais le simple toucher de cet homme lui donnait la chair de poule. Il préférait encore être embrassé par Fuji que d’avoir affaire à ses mains rugueuses. Et son vocabulaire ne l’aidait en rien pour gagner des points dans son estime. Le King était difficile quand il s’agissait de ses photographes. Et pour l’instant, nul n’avait trouvé grâce à ses yeux.
Après la petite visite dans la penderie géante et poussé jusqu’à sa loge par deux jolies jeunes femmes fières, Atobe fut obligé de s’asseoir sur l’un des sièges de la petite pièce devant un miroir. Fuji n’était pas très loin de lui, tout aussi pouponné. La coiffeuse lui mit une barrette pour retenir ses cheveux en arrière pour laisser place à la maquilleuse. Celle-ci le badigeonna d’un fond de teint, l’obligeant à fermer les yeux.
" Ta peau est toujours aussi extraordinaire Atobe-kun, " lui dit-elle avec un petit rire qu’Atobe trouva de trop. " Je suis jalouse, " ajouta-t-elle et il sourit à la remarque.
Un homme apparut à la porte avec une pile de vêtement. Il sépara son tas en deux et en posa un à côté de chacun des models. C’étaient le premier ensemble à mettre pour de début de la séance photo. La maquilleuse lui demanda d’enfiler le haut afin qu’elle puisse finir son maquillage sans soucis. Non soucieux de savoir que des gens le voyaient, Atobe retira sa chemise pour la jeter sur le dossier d’une autre chaise à côté et enfila le T-shirt en faisant attention au serre-tête que lui avait mis la coiffeuse. Une fois fait, il se rassit sur la chaise et, guillerette, la jeune femme se remit au travail. Elle sortit tout son attirail et commença à peindre le visage du mannequin avec soin. Quelques minutes plus tard, il était maquillé légèrement et coiffé puis après l’approbation du photographe qui en profita pour tâter sa peau délicate, Atobe alla mettre le reste de sa tenue.
Rectifiant le col de sa veste, le styliste sourit au mannequin. Il aimait bien les habiller et il était méticuleux avec tous les petits détails. Il tira une dernière fois sur les pans bordés de blanc pour ajuster et, content de son résultat, recula pour rejoindre Konjiki qui attendait derrière son objectif.
" Vous êtes parfaits mes enfants, " déclara le photographe après consultation avec l’autre homme. " Comme je vous l’ai dis, les photos d’aujourd’hui sont pour la rubrique des tendances des saisons. Alors ayez l’air naturel et montrer vos vêtements ! "
Sans même laisser le temps aux deux models de se préparer, il prit son premier cliché. Le flash soudain surprit les deux jeunes gens qui se reprirent bien vite. Ce Konjiki Koharu faisait les choses à sa manière, c’était-à-dire : sans manière. Il mitrailla de photos les deux mannequins, ne leur laissant même pas le temps de respirer.
Atobe ne regardait pas Fuji, il restait de son côté, sans prendre soin de se rapprocher de lui. Mais il voyait de là les regards implicites de son manager qui, les poings serrés, lui demandait de faire plus d’efforts. Il soupira. Prenant appui sur ses coudes à la table en bois qui avait prit place dans le décor, il jeta tout de même un œil à l’autre mannequin qui recevait en ce moment même les félicitations du photographe. Atobe resserra tira un peu sur le bandeau noir qu’on avait enroulé autour de son poignet et changea de position.
" Bien mes chéris. Vous pouvez aller changer de vêtements ! Je vous attends dans quinze minutes. "
Atobe se sentit alors soulagé. Sortant de l’objectif de l’appareil du photographe, il prit chemin jusqu’aux loges. On lui tendit un café qu’il accepta avec plaisir et il se posa, pour les cinq minutes de pause qu’il s’octroyait, dans le canapé rouge.
" Atobe-kun ! Atobe-kun ! "
L’interpellé aurait reconnu cette voix entre mille. Débarqua son manager, l’air légèrement furieux et son protégé savait parfaitement pourquoi il débarquait ainsi dans la salle.
" Ah Fuji-san, tu es là aussi ! " remarqua le jeune homme en apercevant l’autre model. " Très bien, heureusement que vous êtes-là, j’ai à vous parler. " Il prit place sur une des chaises. " Konjiki-san a demandé à ce que vous soyez accordés pour les prochaines photos. Il a remarqué votre « individualisme trop poussé ». Alors vous devrez vous rapprocher un peu plus pour le prochain shoot. C’est-à-dire… être à moins de cinquante centimètres de distance. Ah et puis… " Atobe fronça les sourcils. " La séance de cette après-midi est spécialement pour annoncer le début de votre partenariat. Vous avez donc une interview et un autre shoot. " Le manager sortit d’Atobe-ne-savait-où deux feuilles dont il en tendit une à chacun. " Ce sont les probables questions que les reporters vont vous poser, donc réfléchissez à une réponse et concertez vous un minimum. Je ne veux pas de non sens. "
Et il sortit de la pièce, laissant les deux models seuls.
- Spoiler:
- Ils vont ENFIN pouvoir parler un peu ! xD
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
A peine le temps de comtempler quelques instants les vêtements que des jeunes filles étaient déjà là à leurs côtés pour les emmener dans la salle d'à côté. Bien sûr Fuji avait l'habitude maintenant. Il se laissa donc tirer jusqu'à son siège, pas très loin de celui de son partenaire. Il se laissa mquiller par une jeune fille, pas très bavarde. Mais cela lui convenait parfaitement. Il n'avait pas très envie de parler. Il se contenta donc de lui rendre son sourire ce qui ne manqua pas de la chambouler durant quelques instants...Impressionant l'effet d'un top model sur une jeune fille.
Un jeune homme apporta le premier ensemble pour les photos. Fuji se changea comme Atobe,devant tout le monde. De toute façon dans ce métier, il n'était pas question de pudeur. Une fois le haut enfilé la maquilleuse repris son travail. Elle finit rapidement pour laissser l'Ange finir de s'habiller.
La séance passa rapidement. chacun des mannequins n'en faisant qu'à sa tête sans se préoccuper de son partenaire. Les deux restaient à distance respectable de l'autre. Leur manager étaient loin d'apprécier ce genre de comportement surtout après le contract qu'ils venaient de signer. Le partenariat s'annonçait de plus en plus difficile, surtout si les deux starts n'en faisanet qu'à leur tête. Le photographe semblait tout de même apprécier les clichets qu'il prenait félicitant l'Ange et le King à tour de rôle.
Après un nombre de clichets importants, le photographe leur demanda d'aller changer de tenue et leur laissa quinze minutes dont certaines leurs serviraient de pause. Ce qui n'était pas pour déplaire à Fuji qui retourna tout comme son partenaire aux loges. On lui offrit un café mais il le refuse poliment, souraint comme à son habitude.
A peine assis dans un canapé, le manager du King arriva. il semblait assez furieux...mais son propre manager serait dans le même état après avoir vu la scéance photo de l'instant d'avant. Une véritable catastrophe pour el partenariat.
Fuji écouta ce que le manager avait à leur dire. Oui, c'était compréhensible que leur photographe n'est pas apprécié cet "individualisme". Mais bon, fallait pas torp en demander pour un début. Bien que vu les circonstance maintenant ils n'allaient pas avoir le choix et allaient devoir faire un minimum d'effort pour ne pas supporter une nouvelle fois les réprimandes de leur manager. Une merveilleuse s'annonçait vu le programme déjà bien chargé pour leur premier jour de colaboration... Peut-être même un peu trop. Syusuke espérait qu'il aurait au moins qeulques heures seuls mais il semblerait que non. Surtout q'ils devaient préparer l'interview...
Fuji attrapa la feuille que leur tendait Otori-san avant de partir et de les seuls. Il jetta un coup d'oeil rapide aux questions sur la feuille. Certes c'était pour la plupart des questions bateaux qu'on pouvait rencontrer dans n'importe quel interview. mais connaissant son partenaire il serait sans doute pas évident de se mettre d'accord pour certaine. Soupirant intérieurement, il se permis un regard vers Atobe qui semblait ausis lire les questions. Jusqu'ici, ils avaient réussi à éviter de se parler préférant le silence. Mais là plsu d'échappatoire au plus grand regret de l'Ange.
- On se met d'accord ?
Il avait semblait qu'aucun des deux étaient prêt à briser le silence donc Fuji avait fini par mettre fin au silence. Après tout entre parler quelques minutes avec le King et affronter la colère de son manager, il préféraitde loin la première solution. Oishi pouvait être vraiment terrible et penible en colère. Donc autant choisir la solution la plus simple et peut-être la moins pénible. Quoi que si son partenaire ne faisait pas non plus d'effort pour parler, ils n'allaient pas aller bien loin dans cette histoire.
Une jeune fille entra dans la pièce un grand sourire déssiné sur ses lèvres. Elle posa un ensemble sur une table et un deuxième juste à côté. Puis elle se retourna vers les mannequin.
- Je vous ai amené le prochain ensemble mais vous avez encore le temps de discuter un peu, ne vous inquiétez pas. je vais repasser dans quelques minutes.
Sur ces mots elle s'inclina et s'éclipsa rapidement. Elle était surement nouvelle parce qu'elle paraissait bien nerveuse sur le coup.
uji reporta son attention sur Atobe pour voir si celui-ci allait répondre ou faire comme si de rien n'était. Même les personnes qui étaient présentes pour les aider à se changer et à les recoiffer, remaquiller, les laissaient discuter pour se mettre d'accord. Il était évident que tout le monde voulait que la colboration soit un succès. Poussés de tous le s^cotés, ils n'avaient plus aucune chance d'y échapper. Rester donc plus que le King dédaigne enfin répondre.
Un jeune homme apporta le premier ensemble pour les photos. Fuji se changea comme Atobe,devant tout le monde. De toute façon dans ce métier, il n'était pas question de pudeur. Une fois le haut enfilé la maquilleuse repris son travail. Elle finit rapidement pour laissser l'Ange finir de s'habiller.
La séance passa rapidement. chacun des mannequins n'en faisant qu'à sa tête sans se préoccuper de son partenaire. Les deux restaient à distance respectable de l'autre. Leur manager étaient loin d'apprécier ce genre de comportement surtout après le contract qu'ils venaient de signer. Le partenariat s'annonçait de plus en plus difficile, surtout si les deux starts n'en faisanet qu'à leur tête. Le photographe semblait tout de même apprécier les clichets qu'il prenait félicitant l'Ange et le King à tour de rôle.
Après un nombre de clichets importants, le photographe leur demanda d'aller changer de tenue et leur laissa quinze minutes dont certaines leurs serviraient de pause. Ce qui n'était pas pour déplaire à Fuji qui retourna tout comme son partenaire aux loges. On lui offrit un café mais il le refuse poliment, souraint comme à son habitude.
A peine assis dans un canapé, le manager du King arriva. il semblait assez furieux...mais son propre manager serait dans le même état après avoir vu la scéance photo de l'instant d'avant. Une véritable catastrophe pour el partenariat.
Fuji écouta ce que le manager avait à leur dire. Oui, c'était compréhensible que leur photographe n'est pas apprécié cet "individualisme". Mais bon, fallait pas torp en demander pour un début. Bien que vu les circonstance maintenant ils n'allaient pas avoir le choix et allaient devoir faire un minimum d'effort pour ne pas supporter une nouvelle fois les réprimandes de leur manager. Une merveilleuse s'annonçait vu le programme déjà bien chargé pour leur premier jour de colaboration... Peut-être même un peu trop. Syusuke espérait qu'il aurait au moins qeulques heures seuls mais il semblerait que non. Surtout q'ils devaient préparer l'interview...
Fuji attrapa la feuille que leur tendait Otori-san avant de partir et de les seuls. Il jetta un coup d'oeil rapide aux questions sur la feuille. Certes c'était pour la plupart des questions bateaux qu'on pouvait rencontrer dans n'importe quel interview. mais connaissant son partenaire il serait sans doute pas évident de se mettre d'accord pour certaine. Soupirant intérieurement, il se permis un regard vers Atobe qui semblait ausis lire les questions. Jusqu'ici, ils avaient réussi à éviter de se parler préférant le silence. Mais là plsu d'échappatoire au plus grand regret de l'Ange.
- On se met d'accord ?
Il avait semblait qu'aucun des deux étaient prêt à briser le silence donc Fuji avait fini par mettre fin au silence. Après tout entre parler quelques minutes avec le King et affronter la colère de son manager, il préféraitde loin la première solution. Oishi pouvait être vraiment terrible et penible en colère. Donc autant choisir la solution la plus simple et peut-être la moins pénible. Quoi que si son partenaire ne faisait pas non plus d'effort pour parler, ils n'allaient pas aller bien loin dans cette histoire.
Une jeune fille entra dans la pièce un grand sourire déssiné sur ses lèvres. Elle posa un ensemble sur une table et un deuxième juste à côté. Puis elle se retourna vers les mannequin.
- Je vous ai amené le prochain ensemble mais vous avez encore le temps de discuter un peu, ne vous inquiétez pas. je vais repasser dans quelques minutes.
Sur ces mots elle s'inclina et s'éclipsa rapidement. Elle était surement nouvelle parce qu'elle paraissait bien nerveuse sur le coup.
uji reporta son attention sur Atobe pour voir si celui-ci allait répondre ou faire comme si de rien n'était. Même les personnes qui étaient présentes pour les aider à se changer et à les recoiffer, remaquiller, les laissaient discuter pour se mettre d'accord. Il était évident que tout le monde voulait que la colboration soit un succès. Poussés de tous le s^cotés, ils n'avaient plus aucune chance d'y échapper. Rester donc plus que le King dédaigne enfin répondre.
- Spoiler:
- là je dois m'excuser pour le retard...mais je me suis sentie envahir d'un coup par les devoirs...
et puis là je n'ai pas fait un post à la hauteur des autres..et surtout des tiens! >____<
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Soupir. Ce fut la première réponse qu’obtint le prodige d’Ange. Atobe était fatigué de voir son manager si mouvementé. Tout s’était toujours très bien passé non ? Alors pourquoi s’inquiéter inutilement ? Ils étaient pros… Bon, s’il pouvait se passer de se rapprocher autant de… (Atobe releva la tête, dégagea son visage des mèches qui lui retombaient devant les yeux et posa son regard vers son partenaire qui semblait – ou qui pouvait sembler – désespéré) cela l’arrangerait. Il n’aimait pas être trop proche des hommes. Il lui faudrait faire des efforts, il concevait. La situation était déjà délicate alors bon, le King pouvait bien faire un geste pour aider ce pauvre Ange. Et puis, il avait raison, il leur fallait mettre les choses au clair.
Jetant un œil sur la feuille, il parcourut les questions rapidement pour se les mettre en tête. Il se rappelait avoir déjà répondu a beaucoup de questions semblables auparavant. Il fallait dire que si ce n’étaient les origines de leur partenariat et différentes autres petites questions qui les touchaient eux deux, le reste était toujours très élémentaire.
« Très bien. » Atobe croisa les jambes, regardant toujours la feuille. « Je te préviens, tu as intérêt d’avoir des goûts gastronomiques de luxe. »
La question qu’il venait de lire touchait en effet ce qu’il pouvait connaître de son partenaire afin de mesurer leur degré de connaissance. Son manager avait donné une liste qui recensait les questions, surtout. Il y avait même une petite note à son égard « faites un effort Atobe-kun ». Il fallait montrer que leur partenariat n’était pas rien et que s’ils s’étaient mis ensemble pour la durée de leur contrat - malgré leur réputation qui n’était plus à faire, ce n’était pas pour rien et surtout parce qu’ils pouvaient s’entendre. Atobe pencha la tête, surpris. Mais… pourquoi faisaient-ils ça au juste ? C’était vrai quoi ! Ils étaient si célèbres qu’ils n’avaient pas besoin de faire cela… L’entreprise prévoyait-elle un mauvais coup ?
L’arrivée de la jeune fille le sortit de sa pensée. Juste le temps de la voir repartir aussi vite qu’elle était apparue, il se re-concentra sur son collègue qui attendait toujours une réponse de sa part.
« Bon, première question… Je suis né le quatre octobre, retiens-le. Ce que j’aime… » Et Atobe se mit à répondre aux questions rapidement, les unes après les autres. Si Fuji retiendrait tout ? Il en avait intérêt s’il ne voulait pas finir griller à la broche. Il n’allait certainement pas répéter. « … et je n’ai pas de petite amie. » Il eut un rictus qu’il fit rapidement disparaître. « Voilà pour les bases… »
Jetant un œil sur la feuille, il parcourut les questions rapidement pour se les mettre en tête. Il se rappelait avoir déjà répondu a beaucoup de questions semblables auparavant. Il fallait dire que si ce n’étaient les origines de leur partenariat et différentes autres petites questions qui les touchaient eux deux, le reste était toujours très élémentaire.
« Très bien. » Atobe croisa les jambes, regardant toujours la feuille. « Je te préviens, tu as intérêt d’avoir des goûts gastronomiques de luxe. »
La question qu’il venait de lire touchait en effet ce qu’il pouvait connaître de son partenaire afin de mesurer leur degré de connaissance. Son manager avait donné une liste qui recensait les questions, surtout. Il y avait même une petite note à son égard « faites un effort Atobe-kun ». Il fallait montrer que leur partenariat n’était pas rien et que s’ils s’étaient mis ensemble pour la durée de leur contrat - malgré leur réputation qui n’était plus à faire, ce n’était pas pour rien et surtout parce qu’ils pouvaient s’entendre. Atobe pencha la tête, surpris. Mais… pourquoi faisaient-ils ça au juste ? C’était vrai quoi ! Ils étaient si célèbres qu’ils n’avaient pas besoin de faire cela… L’entreprise prévoyait-elle un mauvais coup ?
L’arrivée de la jeune fille le sortit de sa pensée. Juste le temps de la voir repartir aussi vite qu’elle était apparue, il se re-concentra sur son collègue qui attendait toujours une réponse de sa part.
« Bon, première question… Je suis né le quatre octobre, retiens-le. Ce que j’aime… » Et Atobe se mit à répondre aux questions rapidement, les unes après les autres. Si Fuji retiendrait tout ? Il en avait intérêt s’il ne voulait pas finir griller à la broche. Il n’allait certainement pas répéter. « … et je n’ai pas de petite amie. » Il eut un rictus qu’il fit rapidement disparaître. « Voilà pour les bases… »
- Spoiler:
- *rictus, sifflote* xD
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
L'Ange avait légèrement mal pris la dernière phrase de son partenaire. "Avoir des goûts gastronomiques de luxe" hein ? Non. Fuji n'en avait pas spécialement. Il n'était pas non plus contre la grande cuisine d'un chef renommé mais il préférait tout de même la simplicité. Mais pour faire bonne figure ou du moins ne pas repousserle King dans un mutisme affligeant, il aurait des goûts gastronomiques de luxe s'il le fallait. Soit.
Maintenant il avait le droit à un flot d'informations diverses de la part d'Atobe qui répondait au fur et à mesure aux questions. Beaucoup de gens se perderaient devant cette mine d'informations mais pour l'Ange ce n'était pas un problème. Il conservait la moindre information qui lui serait utile lors de l'interview. Il le faisait à contre coeur mais il le faisait quand même. Son manageur n'aurait donc pas à s'en plaindre. Mais il n'avait qu'une hâte: oublier tout ce qu'il savait sur son partenaire. A quoi cela lui servirait-il de savoir que telle ou telle couleur lui plait ? Ou qu'il ait ou non une petite amie ? Après tout qui lui dit que celui-ci ne préfère pas les hommes? Enfin, cela ne lui importait guère, c'était juste histoire que l'interview se passe sans encombre.
Ce fut à son tour de répondre aux questions. Il n'allait avoir aucune pitié, tout comme son cher partenaire et allait lui donner toutes les réponses les unes après les autres. Après le King se débrouillerait pour répondre. Surtout que l'Ange voyait mal son partenaire s'intéresser à sa couleur préférée, ou à sa collection de cactus! Et puis de peu monde s'y intéressait vraiment pour être honnête.
- Des questions ?
Aucune réponse venant du King. Peut-être n'aurait-il rien rajouté même si la porte ne s'était pas ouverte pile à la fin de la phrase de l'Ange mais quelque chose faisait que ce dernier était persuadé que son partenaire n'aurait rien dit.
- Mes chéris, écoutez-moi!, commença le photographe en joignant ses deux mains, je suis terriblement navré de vous interrompre mais nous avons un planning très sérré et j'aimerai rester dans les temps. Alors nous devons reprendre rapidement.
A peine eut-il fini sa phrase qu'un petit groupe du personnel entra dans la salle prêt à aider les mannequins à ce changer. Evidement c'était souvent comme cela. Le temps manquait tellement dans ce genre de métier qu'on était toujours poussé sans cesse.
- Enfin rien ne vous empêche de paufiner vos réponses pendant ce temps! Et surtout surpassez-vous pour les photos! rajouta-t-il avant de s'éclipser de la pièce.
Fuji n'était pas mécontent d'échapper au face à face avec son partenaire. Bien qu'il ne pouvait s'empêcher de se demander si cette journée n'allait pas se finir en catastrophe monumentale. Après tout vu comment c'était parti cela s'annonçait très dur de finir la journée sans incident...
Maintenant il avait le droit à un flot d'informations diverses de la part d'Atobe qui répondait au fur et à mesure aux questions. Beaucoup de gens se perderaient devant cette mine d'informations mais pour l'Ange ce n'était pas un problème. Il conservait la moindre information qui lui serait utile lors de l'interview. Il le faisait à contre coeur mais il le faisait quand même. Son manageur n'aurait donc pas à s'en plaindre. Mais il n'avait qu'une hâte: oublier tout ce qu'il savait sur son partenaire. A quoi cela lui servirait-il de savoir que telle ou telle couleur lui plait ? Ou qu'il ait ou non une petite amie ? Après tout qui lui dit que celui-ci ne préfère pas les hommes? Enfin, cela ne lui importait guère, c'était juste histoire que l'interview se passe sans encombre.
Ce fut à son tour de répondre aux questions. Il n'allait avoir aucune pitié, tout comme son cher partenaire et allait lui donner toutes les réponses les unes après les autres. Après le King se débrouillerait pour répondre. Surtout que l'Ange voyait mal son partenaire s'intéresser à sa couleur préférée, ou à sa collection de cactus! Et puis de peu monde s'y intéressait vraiment pour être honnête.
- Des questions ?
Aucune réponse venant du King. Peut-être n'aurait-il rien rajouté même si la porte ne s'était pas ouverte pile à la fin de la phrase de l'Ange mais quelque chose faisait que ce dernier était persuadé que son partenaire n'aurait rien dit.
- Mes chéris, écoutez-moi!, commença le photographe en joignant ses deux mains, je suis terriblement navré de vous interrompre mais nous avons un planning très sérré et j'aimerai rester dans les temps. Alors nous devons reprendre rapidement.
A peine eut-il fini sa phrase qu'un petit groupe du personnel entra dans la salle prêt à aider les mannequins à ce changer. Evidement c'était souvent comme cela. Le temps manquait tellement dans ce genre de métier qu'on était toujours poussé sans cesse.
- Enfin rien ne vous empêche de paufiner vos réponses pendant ce temps! Et surtout surpassez-vous pour les photos! rajouta-t-il avant de s'éclipser de la pièce.
Fuji n'était pas mécontent d'échapper au face à face avec son partenaire. Bien qu'il ne pouvait s'empêcher de se demander si cette journée n'allait pas se finir en catastrophe monumentale. Après tout vu comment c'était parti cela s'annonçait très dur de finir la journée sans incident...
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Atobe sourit quand il comprit que son partenaire se vengeait. Tout un flot d’informations qu’il dut retenir en un petit temps, s’il bavait, il s’en prendrait un coup dans son estime. Il prit bien soin d’écouter attentivement chaque réponse, se liant les données les unes aux autres. Certaines des réponses le laissaient perplexe. Fuji avait une manière de les formuler qui l’obligeait à penser qu’il mentait, ou dissimulait ce qu’il en était vraiment. Et même si cela pouvait tout de même l’intriguer, il se dit qu’il n’était de toute façon en aucun droit de poser les questions qu’il s’émettait. Ils n’étaient et ne seraient pas assez proche pour avoir les réponses. Alors des questions… certes il en avait, mais il n’en poserait pas.
La porte s’ouvrit à ce moment, et il fut assailli par tout le staff qui lui était assigné. Lui collant des vêtements contre le torse afin de comparer les couleurs, Atobe se laissa faire en ne détachant pas son regard de son partenaire. Sans vraiment le vouloir, il envisageait le prochain shoot. Les stylistes faisaient vraiment un travail appliqué. Comme si ils avaient déjà tout prévu, les teintes qu’ils donnaient systématiquement au jeune prodige de la scène s’accordaient avec son teint et ses yeux. Atobe ne put vraiment pas nier que l’Ange était vraiment beau. Oui… vraiment… comme lui.
Atobe ferma les yeux un moment.
« Tout va bien ? » lui demanda-t-on. La voix était inquiète et soudain, l’agitation contre lui s’arrêta.
« Oui, oui. Ne vous en souciez pas. »
On acquiesça et Atobe se vit attribuer des vêtements à mettre. Les stylistes sortaient pour laisser maintenant place aux coiffeurs et Atobe ne prit pas la peine d’aller dans une des cabines pour se changer. Retirant les vêtements qu’il portait, il passa sur ses épaules une chemise toute neuve, d’un ton qu’il n’apprécia que très moyennement. Si on lui avait demandé, il n’aurait jamais mis de tels vêtements et aurait choisi quelque chose de beaucoup plus chic. Hélas, on ne lui demandait bien jamais son avis pour ces choses là. La collection de cette saison était vraiment importante pour le magasine.
« N’oubliez pas, » leur rappela-t-on alors qu’ils se plaçaient devant l’objectif, « soyez proches ! Atobe-san, ouvrez-le bas de votre chemise et dégagez-la un peu. Oui, voilà, qu’on voit votre peau. Fuji-san, posez-y votre main droite ! »
Atobe descendit son regard sur l’Ange qui – il le perçut – hésita un très bref moment avant de poser ses doigts sur la peau dénudée du King. Ce dernier se retint de reculer. Professionnalisme obligeant, ils firent de leur mieux pour ne pas exprimer leur réticence. Atobe réprima d’ailleurs un frisson lui parcourir le ventre en resserrant sa prise sur le tissus qui recouvrait la table sur laquelle il reposait son poids.
« Très bien. Maintenant Atobe-san, posez votre bas gauche sur l’épaule de Fuji-san et étendez-le. » Atobe s’exécuta. « Oui, très bien. »
La porte s’ouvrit à ce moment, et il fut assailli par tout le staff qui lui était assigné. Lui collant des vêtements contre le torse afin de comparer les couleurs, Atobe se laissa faire en ne détachant pas son regard de son partenaire. Sans vraiment le vouloir, il envisageait le prochain shoot. Les stylistes faisaient vraiment un travail appliqué. Comme si ils avaient déjà tout prévu, les teintes qu’ils donnaient systématiquement au jeune prodige de la scène s’accordaient avec son teint et ses yeux. Atobe ne put vraiment pas nier que l’Ange était vraiment beau. Oui… vraiment… comme lui.
Atobe ferma les yeux un moment.
« Tout va bien ? » lui demanda-t-on. La voix était inquiète et soudain, l’agitation contre lui s’arrêta.
« Oui, oui. Ne vous en souciez pas. »
On acquiesça et Atobe se vit attribuer des vêtements à mettre. Les stylistes sortaient pour laisser maintenant place aux coiffeurs et Atobe ne prit pas la peine d’aller dans une des cabines pour se changer. Retirant les vêtements qu’il portait, il passa sur ses épaules une chemise toute neuve, d’un ton qu’il n’apprécia que très moyennement. Si on lui avait demandé, il n’aurait jamais mis de tels vêtements et aurait choisi quelque chose de beaucoup plus chic. Hélas, on ne lui demandait bien jamais son avis pour ces choses là. La collection de cette saison était vraiment importante pour le magasine.
« N’oubliez pas, » leur rappela-t-on alors qu’ils se plaçaient devant l’objectif, « soyez proches ! Atobe-san, ouvrez-le bas de votre chemise et dégagez-la un peu. Oui, voilà, qu’on voit votre peau. Fuji-san, posez-y votre main droite ! »
Atobe descendit son regard sur l’Ange qui – il le perçut – hésita un très bref moment avant de poser ses doigts sur la peau dénudée du King. Ce dernier se retint de reculer. Professionnalisme obligeant, ils firent de leur mieux pour ne pas exprimer leur réticence. Atobe réprima d’ailleurs un frisson lui parcourir le ventre en resserrant sa prise sur le tissus qui recouvrait la table sur laquelle il reposait son poids.
« Très bien. Maintenant Atobe-san, posez votre bas gauche sur l’épaule de Fuji-san et étendez-le. » Atobe s’exécuta. « Oui, très bien. »
- Spoiler:
- Voilà ! ^^ J'ai fait une courte réponse, j'espère que tu auras assez de matière pour répondre =D. Sinon hésite pas ! ^^
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
Fuji s’était préparé à être plus proche de son partenaire après les recommandations des managers et du photographe. Mais il n’avait pas prévu être aussi proche. Il avait même légèrement hésité avant de poser sa main sur la peau du King. Mais il l’avait fait. De toute façon, il était obligé. Obligé par le contrat qu’il avait signé. Plus le temps passé et plus il se demandait s’il n’aurait pas du refusé. Après tout il était déjà assez célèbre.
Il ne fut pas surpris de constater que la peau d’Atobe était douce. Non, ce qui le surprit c’était d’y penser. Il n’avait pas prêté attention aux réponses de son partenaire pour l’interview, enfin juste le strict minimum et là, il remarquait ce genre de détails.
Il fut sorti de ses pensées par le bras du King qui se posa sur ses épaules. Il se retint de le repousser d’un petit coup d’épaule. Il devait supporter tous les caprices du photographe. C’était son métier. Des fois, il se demandait pourquoi il avait suivit Tezuka lors que celui-ci avait décidé de devenir mannequin.
Une fois que le photographe jugea la pose à son goût, il commença à prendre une montagne de photos sous plusieurs angles. Le sourire qu’il affichait s’agrandissait au fur et à mesure. Il finit par s’arrêter et regarda ses models avant de prendre la parole.
- C’était très bien, mes chéris! , il claqua des doigts et une jeune fille sortit de la salle, nous allons changé un peu de position.
La jeune fille réapparut rapidement un chapeau à la main. Fuji le reconnut, c’était celui qui allait avec sa tenu. Il s’accordait parfaitement à la veste qu’il portait sur sa chemise.
- Voilà, Fuji-san, tu vas le mettre un peu de côté et jouer sur ton côté mystérieux.
La jeune fille aida le mannequin à se placer comme le souhaiter le photographe qui donnait ses instructions au fur et à mesure. Sa main droite sur sa hanche, l’autre qui baisse le chapeau et le regard rivé sur l’objectif.
- Très bien ! Atobe-san restez décontracté… oui, le coude appuyé contre l’épaule de Fuji-san…. Il manque quelque chose.
Quelques photos pour la prochaine tendance de l’automne ? Les positions étaient tout de même assez spéciales. L’ange commençait à se demander pour quel magazine ils posaient. Mais l’enthousiasme du photographe le ramena sur terre.
- Je sais ! Regardez-vous ! Soyez sensuels ! Sexy et mystérieux ! Oui, oui, très bien ! Parfait !
Il ne fut pas surpris de constater que la peau d’Atobe était douce. Non, ce qui le surprit c’était d’y penser. Il n’avait pas prêté attention aux réponses de son partenaire pour l’interview, enfin juste le strict minimum et là, il remarquait ce genre de détails.
Il fut sorti de ses pensées par le bras du King qui se posa sur ses épaules. Il se retint de le repousser d’un petit coup d’épaule. Il devait supporter tous les caprices du photographe. C’était son métier. Des fois, il se demandait pourquoi il avait suivit Tezuka lors que celui-ci avait décidé de devenir mannequin.
Une fois que le photographe jugea la pose à son goût, il commença à prendre une montagne de photos sous plusieurs angles. Le sourire qu’il affichait s’agrandissait au fur et à mesure. Il finit par s’arrêter et regarda ses models avant de prendre la parole.
- C’était très bien, mes chéris! , il claqua des doigts et une jeune fille sortit de la salle, nous allons changé un peu de position.
La jeune fille réapparut rapidement un chapeau à la main. Fuji le reconnut, c’était celui qui allait avec sa tenu. Il s’accordait parfaitement à la veste qu’il portait sur sa chemise.
- Voilà, Fuji-san, tu vas le mettre un peu de côté et jouer sur ton côté mystérieux.
La jeune fille aida le mannequin à se placer comme le souhaiter le photographe qui donnait ses instructions au fur et à mesure. Sa main droite sur sa hanche, l’autre qui baisse le chapeau et le regard rivé sur l’objectif.
- Très bien ! Atobe-san restez décontracté… oui, le coude appuyé contre l’épaule de Fuji-san…. Il manque quelque chose.
Quelques photos pour la prochaine tendance de l’automne ? Les positions étaient tout de même assez spéciales. L’ange commençait à se demander pour quel magazine ils posaient. Mais l’enthousiasme du photographe le ramena sur terre.
- Je sais ! Regardez-vous ! Soyez sensuels ! Sexy et mystérieux ! Oui, oui, très bien ! Parfait !
- Spoiler:
- hmmm...j'arrive pas à écrire ce que j'ai en tête et ça m'énerve! >___<
En plus je suis plus inspirée pour ce qui va se passer plus tard!
Bon si ça te convient pas tu le dis!^^
Re: [UA] [Atobe x Fuji] Au Bonheur des Dames
« Pardon ? » Les pensées d’Atobe avaient débordé et il les avait alors exprimées ouvertement. Regardant dubitativement le photographe, il se figea alors. Il ne voyait pas où voulait en venir cet homme. Son regard se porta sur Fuji qui haussa les épaules pour lui répondre. Atobe jeta un coup d’œil alors à son manager…
Non…
Celui-ci joignait ses mains, confus et semblait vouloir se faire pardonner. Dans quoi l’avait-il fourré ?
« Voyons, on ne vous a pas dit ? » Konjiki se tourna vers Ootori. Celui-ci répondit par la négative, désolé. Le photographe soupira. « Les photos sont aussi bien pour le magasine de mode… mais également pour une collection inédite : vous deux avez été élus comme les plus « hot » par un sondage féminin ». Accompagnant ses mots, le photographe leva le pouce en leur direction, ravi. « La rédaction a donc voulu un article spécial sur vous avec photos. »
« Et cela nécessitait des photos aussi… » Atobe ne trouvait pas le mot. Sensuelles ?
« Il faut satisfaire le public féminin mes chéris. A votre avis, quel était le but de votre collaboration ? » Le silence des mannequins en disait long sur ce qu’ils pensaient savoir du vrai fondé de ce pourquoi ils avait été obligé de faire la paire. « Il faut toucher un large public mes enfants. Ces photos ne sortiront que dans un mois voire plus me semble-t-il… » Pour avoir confirmation, il se tourna une nouvelle fois vers les managers qui acquiescèrent sans piper mot.
Atobe crut s’énerver. Fermant les yeux et expirant bruyamment il tenta d’analyser tout ce qu’il avait compris à ce moment là. En fait, ils allaient plus passer pour un « couple » que de pour simples partenaires de travail. Enfin, le terme était à définir. Mais ces photos allaient vraiment marquer le début de leur carrière commune.
« Bon, assez parlé. On finit ces photos ! Regardez-vous. »
S’autorisant un dernier soupir, Atobe obéit et fixa de son mieux son acolyte d’infortune. Ils avaient été embarqués bien loin. Sûr si ces photos étaient grandement appréciées, ils allaient devoir reposer ensemble et plus cela allait aller, et plus Atobe se voyait déjà faire des poses de plus en plus suggestives avec l’Ange. Il en eut des frissons. Dire qu’il ne voulait même pas le toucher il y avait à peine quelques minutes et que là, il se retrouvait complètement collé à lui.
Le photographe, obnubilé par son travail, ne leur demandait quand même pas la lune. Ses demandes n’allaient pas plus loin que le simple toucher et des regards profonds de ‘sens’. Mais il lui paraissait manquer encore de quelque chose. Par l’atmosphère présente que dégageaient les deux célébrités, il sentait parfaitement le fait qu’ils n’étaient pas encore « connectés ».
De loin, le manager du King regardait ce qu’il se passait. Il comprenait déjà que son protégé commençait à perdre patience avec toutes ces poses qu’il qualifierait plus tard d’idiotes. Il convenait au model de le faire avec une femme parce que « c’était normal : un homme et une femme ». De là où il était et de ce qu'il connaissait d'Atobe, Ootori savait qu’il était à bout de patience. Depuis qu’il travaillait avec lui, il avait compris que le King n’aimait pas trop approcher ses collègues masculins à par quelques rares exceptions.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Et voilà…
Ootori se plaqua la main sur le visage en voyant Atobe quitter l’estrade. Il en avait eu assez.
« Je ne supporterai plus encore un des ces… contacts ! » siffla le King. « Surtout si je n’ai pas été averti avant des choses ! J'arrête ! »
Il lança un regard glacial à son manager qui lui en renvoya un peiné. Nul doute que s’il en avait d’abord informé le model, il aurait refusé. Il n’avait pas eu le choix.
Non…
Celui-ci joignait ses mains, confus et semblait vouloir se faire pardonner. Dans quoi l’avait-il fourré ?
« Voyons, on ne vous a pas dit ? » Konjiki se tourna vers Ootori. Celui-ci répondit par la négative, désolé. Le photographe soupira. « Les photos sont aussi bien pour le magasine de mode… mais également pour une collection inédite : vous deux avez été élus comme les plus « hot » par un sondage féminin ». Accompagnant ses mots, le photographe leva le pouce en leur direction, ravi. « La rédaction a donc voulu un article spécial sur vous avec photos. »
« Et cela nécessitait des photos aussi… » Atobe ne trouvait pas le mot. Sensuelles ?
« Il faut satisfaire le public féminin mes chéris. A votre avis, quel était le but de votre collaboration ? » Le silence des mannequins en disait long sur ce qu’ils pensaient savoir du vrai fondé de ce pourquoi ils avait été obligé de faire la paire. « Il faut toucher un large public mes enfants. Ces photos ne sortiront que dans un mois voire plus me semble-t-il… » Pour avoir confirmation, il se tourna une nouvelle fois vers les managers qui acquiescèrent sans piper mot.
Atobe crut s’énerver. Fermant les yeux et expirant bruyamment il tenta d’analyser tout ce qu’il avait compris à ce moment là. En fait, ils allaient plus passer pour un « couple » que de pour simples partenaires de travail. Enfin, le terme était à définir. Mais ces photos allaient vraiment marquer le début de leur carrière commune.
« Bon, assez parlé. On finit ces photos ! Regardez-vous. »
S’autorisant un dernier soupir, Atobe obéit et fixa de son mieux son acolyte d’infortune. Ils avaient été embarqués bien loin. Sûr si ces photos étaient grandement appréciées, ils allaient devoir reposer ensemble et plus cela allait aller, et plus Atobe se voyait déjà faire des poses de plus en plus suggestives avec l’Ange. Il en eut des frissons. Dire qu’il ne voulait même pas le toucher il y avait à peine quelques minutes et que là, il se retrouvait complètement collé à lui.
Le photographe, obnubilé par son travail, ne leur demandait quand même pas la lune. Ses demandes n’allaient pas plus loin que le simple toucher et des regards profonds de ‘sens’. Mais il lui paraissait manquer encore de quelque chose. Par l’atmosphère présente que dégageaient les deux célébrités, il sentait parfaitement le fait qu’ils n’étaient pas encore « connectés ».
De loin, le manager du King regardait ce qu’il se passait. Il comprenait déjà que son protégé commençait à perdre patience avec toutes ces poses qu’il qualifierait plus tard d’idiotes. Il convenait au model de le faire avec une femme parce que « c’était normal : un homme et une femme ». De là où il était et de ce qu'il connaissait d'Atobe, Ootori savait qu’il était à bout de patience. Depuis qu’il travaillait avec lui, il avait compris que le King n’aimait pas trop approcher ses collègues masculins à par quelques rares exceptions.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Et voilà…
Ootori se plaqua la main sur le visage en voyant Atobe quitter l’estrade. Il en avait eu assez.
« Je ne supporterai plus encore un des ces… contacts ! » siffla le King. « Surtout si je n’ai pas été averti avant des choses ! J'arrête ! »
Il lança un regard glacial à son manager qui lui en renvoya un peiné. Nul doute que s’il en avait d’abord informé le model, il aurait refusé. Il n’avait pas eu le choix.
- Spoiler:
- Mwahaha, qu'il est détestable Atobe XD. Je te laisse le remettre à sa place XD
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