[UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
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[UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
Emmitouflé dans son long manteau, Niou regardait, à travers la fenêtre de son carrosse, la neige tomber sur la route. Hyoteiland était vraiment différent de son pays. Comment un état si proche du sien pouvait-il être aussi différent ? Et dire qu’on était en été. A croire qu’ils ne connaissaient comme saison que l’hiver ici. Il frissonna rien qu’en imaginant ce à quoi pouvait ressembler cette contrée à cette période de l’année. Les paysages étaient pourtant magnifiques recouverts de neige et de glace, mais ils étaient un peu trop blanc au goût du jeune homme. A quelques kilomètres de la frontière le dépaysement était total, à peine avaient-ils franchi le col qui séparait les deux régions que le décor avait radicalement changé.
Bien qu’il n’aimait pas la chaleur, celle-ci commençait légèrement à lui manquer. Il était conscient que ce pays était froid, mais il n’avait jamais imaginé que ce fut autant. Comme tout bon aristocrate, il avait reçu des leçons de géographie et avait étudié les caractéristiques de Hyoteiland. Il connaissait tout. Les reliefs, la culture, l’économie, le régime politique. Enfin tout ce qu’on disait dans les livres que lui avait donnés à potasser un de ses précepteurs vieux, gâteux et conservateur. Mais les gravures n’aidaient pas vraiment à se faire une idée de la température ambiante. De plus, il se méfait par-dessus tout des documents que lui communiquait Yoshizawa, car il savait que son professeur s’appuyait sur d’ancienne archives pleine de propagande pour faire ses cours. Il se souvenait du choc qu’il avait eut en accompagnant à Seigakuland le roi pour un voyage diplomatique. Comment une telle population aussi brave et sympathique pouvait-elle être décrite comme sanguinaire dans ses ouvrages ? Cependant Niou plaignait le souverain de cette contrée. Diriger de tels énergumènes ne devait pas être de tout repos.
Le prince regarda sa montre à gousset et soupira pour la énième fois. Ce voyage durait un peu trop longtemps à son goût. Les routes étaient devenues difficilement praticables à cause de la couche de neige qui les recouvrait. De plus son véhicule n’était pas vraiment adapté à ce genre de climat et surtout à des chemins escarpés. Quelle idée d’aller construire une capitale dans un endroit pareil !
C’était la première fois qu’il se rendait dans ce pays et surtout la première qu’il faisait un voyage aussi long.
Le jeune aristocrate soupira une fois de plus en regardant cette fois-ci le paysage défiler devant lui. Ce soupir de trop avait eu pour effet d’agacer son compagnon de voyage qui commençait à en avoir vraiment marre de l’entendre souffler toutes les cinq minutes. Sa lecture en était perturbée. Il releva la tête de son livre et lança un regarda glacial au jeune prince. Cette œillade venait de faire chuter la température ambiante, déjà négative, de quelques degrés. Niou frissonna en sentant ces yeux furibonds sur lui et tourna la tête vers le conseiller du royaume, Yanagi Renji.
« Tu comptes faire avancer la calèche plus vite en soufflant toutes les cinq minutes ? » lança Renji sèchement avant de se replonger dans son ouvrage.
Cette réplique eut le don d’énerver davantage le jeune homme à la chevelure blanche. Il ne préféra pas répondre à cette pique et se contenta de serrer le poing. Après tout, il devait partager cette espace réduit encore deux bonnes heures avec le conseiller et il n’avait pas envie que la température baisse encore dans la cabine. Il n’avait pas besoin d’un nouveau conflit, comme si cette mission ne l’énervait pas déjà assez.
Même s’il avait plutôt de très bonnes relations avec le roi, il le maudissait d’avoir une constitution aussi faible. Pourquoi son cousin était-il tombé malade à ce moment là ?
En temps que stratège, il avait collaboré avec Yukimura pour établir une politique de rapprochement et d’alliances avec les pays frontaliers. Ils avaient tous les deux conclu qu’il fallait développer les voyages diplomatiques. Mais malheureusement pour le stratège, il n’avait pas prévu qu’il devrait lui aussi remplir ses fonctions royales. D’ordinaire il laissait ce genre de choses au roi et se contentait de faire ce qu’il aimait et s’occupait de la stratégie. Toutes les affaires de la cour ne l’intéressaient pas et il était heureux d’être le fils aîné du cadet de la famille royale. Cependant, Yukimura et Niou étaient tous les deux conscients qu’en cas de grave maladie du premier, le deuxième devait assurer la succession et les affaires du royaume. Le prince devait se tenir prêt à, un jour, reprendre en main Rikkaidai. C’était d’ailleurs sa hantise et il priait très fort pour que la santé de son cousin ne se dégradât pas et s’améliorât. Parfois il regrettait d’être né dans la famille royale et aurait voulu être un simple stratège.
Niou n’était pas le seul à espérer que ce jour n’arrivât jamais. Le deuxième à prier était Sanada Genichirô, le chef des armées et ami très proche de Yukimura. Il n’avait pas confiance dans les capacités du prince à diriger un pays jugeant son caractère trop « je-m’en-foutiste ». D’ailleurs une violente dispute avait éclaté entre eux dans la salle du trône le jour où Yukimura avait annoncé au stratège qu’il serait en charge de la mission diplomatique et de l’alliance à conclure avec Hyoteiland. Le chef des armées s’était farouchement opposé à cette annonce jugeant le prince trop détaché des affaires du palais. Niou n’était pas enchanté par cette nouvelle est avait accepté par fierté et surtout pour contredire Sanada et le provoquer. Sans l’intervention de Yukimura cet accrochage entre les deux jeunes hommes aurait pu en venir aux mains. La parole du roi fessant foi, Sanada avait dû se faire une raison et laisser partir le stratège. Cependant, le militaire avait insisté à ce que Renji l’accompagne dans son périple.
C’est donc comme cela que le prince se retrouva avec un chaperon dans ce carrosse en plein désert de neige en direction de la capitale de Hyoteiland, Koori.
Niou soupira bien fort une dernière fois avant de caler sa tête sur la banquette. Il ferma les yeux dans l’espoir de s’endormir, ainsi le voyage lui paraîtrait moins loin. Le conseiller s’était contenté de se crisper et ne releva pas ce dernier soupir. Il savait très que c’était loin d’être une partie de plaisir pour son prince et décida d’être un peu plus indulgent envers lui. Après tout les réceptions mondaines qui l’attendaient n’allaient pas être une partie de plaisir pour lui.
Bien qu’il n’aimait pas la chaleur, celle-ci commençait légèrement à lui manquer. Il était conscient que ce pays était froid, mais il n’avait jamais imaginé que ce fut autant. Comme tout bon aristocrate, il avait reçu des leçons de géographie et avait étudié les caractéristiques de Hyoteiland. Il connaissait tout. Les reliefs, la culture, l’économie, le régime politique. Enfin tout ce qu’on disait dans les livres que lui avait donnés à potasser un de ses précepteurs vieux, gâteux et conservateur. Mais les gravures n’aidaient pas vraiment à se faire une idée de la température ambiante. De plus, il se méfait par-dessus tout des documents que lui communiquait Yoshizawa, car il savait que son professeur s’appuyait sur d’ancienne archives pleine de propagande pour faire ses cours. Il se souvenait du choc qu’il avait eut en accompagnant à Seigakuland le roi pour un voyage diplomatique. Comment une telle population aussi brave et sympathique pouvait-elle être décrite comme sanguinaire dans ses ouvrages ? Cependant Niou plaignait le souverain de cette contrée. Diriger de tels énergumènes ne devait pas être de tout repos.
Le prince regarda sa montre à gousset et soupira pour la énième fois. Ce voyage durait un peu trop longtemps à son goût. Les routes étaient devenues difficilement praticables à cause de la couche de neige qui les recouvrait. De plus son véhicule n’était pas vraiment adapté à ce genre de climat et surtout à des chemins escarpés. Quelle idée d’aller construire une capitale dans un endroit pareil !
C’était la première fois qu’il se rendait dans ce pays et surtout la première qu’il faisait un voyage aussi long.
Le jeune aristocrate soupira une fois de plus en regardant cette fois-ci le paysage défiler devant lui. Ce soupir de trop avait eu pour effet d’agacer son compagnon de voyage qui commençait à en avoir vraiment marre de l’entendre souffler toutes les cinq minutes. Sa lecture en était perturbée. Il releva la tête de son livre et lança un regarda glacial au jeune prince. Cette œillade venait de faire chuter la température ambiante, déjà négative, de quelques degrés. Niou frissonna en sentant ces yeux furibonds sur lui et tourna la tête vers le conseiller du royaume, Yanagi Renji.
« Tu comptes faire avancer la calèche plus vite en soufflant toutes les cinq minutes ? » lança Renji sèchement avant de se replonger dans son ouvrage.
Cette réplique eut le don d’énerver davantage le jeune homme à la chevelure blanche. Il ne préféra pas répondre à cette pique et se contenta de serrer le poing. Après tout, il devait partager cette espace réduit encore deux bonnes heures avec le conseiller et il n’avait pas envie que la température baisse encore dans la cabine. Il n’avait pas besoin d’un nouveau conflit, comme si cette mission ne l’énervait pas déjà assez.
Même s’il avait plutôt de très bonnes relations avec le roi, il le maudissait d’avoir une constitution aussi faible. Pourquoi son cousin était-il tombé malade à ce moment là ?
En temps que stratège, il avait collaboré avec Yukimura pour établir une politique de rapprochement et d’alliances avec les pays frontaliers. Ils avaient tous les deux conclu qu’il fallait développer les voyages diplomatiques. Mais malheureusement pour le stratège, il n’avait pas prévu qu’il devrait lui aussi remplir ses fonctions royales. D’ordinaire il laissait ce genre de choses au roi et se contentait de faire ce qu’il aimait et s’occupait de la stratégie. Toutes les affaires de la cour ne l’intéressaient pas et il était heureux d’être le fils aîné du cadet de la famille royale. Cependant, Yukimura et Niou étaient tous les deux conscients qu’en cas de grave maladie du premier, le deuxième devait assurer la succession et les affaires du royaume. Le prince devait se tenir prêt à, un jour, reprendre en main Rikkaidai. C’était d’ailleurs sa hantise et il priait très fort pour que la santé de son cousin ne se dégradât pas et s’améliorât. Parfois il regrettait d’être né dans la famille royale et aurait voulu être un simple stratège.
Niou n’était pas le seul à espérer que ce jour n’arrivât jamais. Le deuxième à prier était Sanada Genichirô, le chef des armées et ami très proche de Yukimura. Il n’avait pas confiance dans les capacités du prince à diriger un pays jugeant son caractère trop « je-m’en-foutiste ». D’ailleurs une violente dispute avait éclaté entre eux dans la salle du trône le jour où Yukimura avait annoncé au stratège qu’il serait en charge de la mission diplomatique et de l’alliance à conclure avec Hyoteiland. Le chef des armées s’était farouchement opposé à cette annonce jugeant le prince trop détaché des affaires du palais. Niou n’était pas enchanté par cette nouvelle est avait accepté par fierté et surtout pour contredire Sanada et le provoquer. Sans l’intervention de Yukimura cet accrochage entre les deux jeunes hommes aurait pu en venir aux mains. La parole du roi fessant foi, Sanada avait dû se faire une raison et laisser partir le stratège. Cependant, le militaire avait insisté à ce que Renji l’accompagne dans son périple.
C’est donc comme cela que le prince se retrouva avec un chaperon dans ce carrosse en plein désert de neige en direction de la capitale de Hyoteiland, Koori.
Niou soupira bien fort une dernière fois avant de caler sa tête sur la banquette. Il ferma les yeux dans l’espoir de s’endormir, ainsi le voyage lui paraîtrait moins loin. Le conseiller s’était contenté de se crisper et ne releva pas ce dernier soupir. Il savait très que c’était loin d’être une partie de plaisir pour son prince et décida d’être un peu plus indulgent envers lui. Après tout les réceptions mondaines qui l’attendaient n’allaient pas être une partie de plaisir pour lui.
Niou Masaharu- Joueur de 3ème année
- Nombre de messages : 1206
Localisation : Allongé sous un arbre
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Techniques : Illusion XD
Date d'inscription : 22/04/2008
Re: [UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
Le matin pointait à peine le bout de son nez dans la chambre du prince héritier que déjà toute une armée de domestiques vaquait de droite à gauche. C’était par dizaines que les femmes passaient dans chaque couloir, balai et ou torchon à la main afin de nettoyer chaque recoin des pièces. De même, les hommes, sous leurs tabliers, accouraient pour chercher telle ou telle affaire, réparer telle ou telle chose, secouer tel ou tel tapis ou perdre tant et tant de temps. Cela faisait déjà une semaine complète qu’il y avait une pareille pagaille dans le château et même au jour J, le chantier ne s’arrêtait pas. On ouvrait les portes – sans prendre garde à faire attention à celles-ci – et également toutes les fenêtres pour aérer les pièces. Puis ensuite, la nuée de jeunes bonnes arrivait et s’affairait à nettoyer objets, sols et murs – jusqu’au plafond – rendant le tout impeccablement trop brillant.
D’un coup sec et sans ménagement, les draps de velours du lit furent tirés et découvrirent le corps endormi caché en dessous. On suspendait la couette ainsi libre des mains fortes du jeune endormi et refermait la porte sans souci du bruit, conscient d’y réveiller le résident.
Très vite, l’air de l’extérieur entra dans la pièce dans une trace blanche de neige. Celle-ci vint chatouiller les pieds du prince, léchant la peau chaleureuse de sa fraîcheur glaciale et le faisant ainsi frissonner. Il grommela, se tourna et retourna dans son lit maintenant découvert et tâta autour de lui, aveuglément, à la recherche de la couette disparue. Ne la trouvant pas, il ouvrit un œil paresseux et regarda autour de lui puis il se redressa dans son lit, emportant un des multiples oreillers entre ses bras. Un œil sur deux ouvert, il examina sa chambre et s’arrêta sur la vue imprenable de l’extérieure.
De la chambre, il voyait facilement le reste de la ville enneigée. Quelques flocons tombaient ici et là, emportés des arbres environnants par le vent. La ville était simplement splendide, recouverte de son épais manteau de neige qui ne fondait que partiellement sous le soleil qui tentait d’éclairer l’endroit derrière les nuages blancs.
Sans crier gare, une bourrasque s’engouffra dans la pièce, emportant son lot de glace et vint se déposer sur le lit, mouillant légèrement les draps encore chauds.
« Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » marmonna-t-il.
Le jeune homme se leva, grimaçant, passa devant son miroir où il se regarda rapidement pour constater une mèche de travers – il la replaça d’un coup de main habile mais celle si revint à sa place initiale – et alla regarder par la fenêtre en baillant nonchalamment. De là, il avait également une vue, en contrebas, sur la cour du château et il y apercevait un tas de domestiques y fourmiller. Alors que la neige était déjà bien ramassée, ces derniers devaient repasser pour la énième fois la pelle et le balai afin de pousser l’eau glacée sur les côtés et ainsi faire un tas dont se servaient certains jardiniers pour sculpter un semblant de barrière autour des fleurs à peine écloses.
Koori était connue – en plus de ses plantes aux vertus réchauffantes cultivées dans l’immense serre derrière le palais – pour ses œuvres d’art de glace éphémères. Nul doute que quiconque entrant par les portes principales était surpris des magnifiques travaux exposés en plein air.
C’est avec un grand sourire que le jeune homme admirait le travail, les bras croisés sur le rebord de la fenêtre et appréciant doucement la fraîcheur de l’extérieure. L’air gelé, contrastant violemment avec la température ambiante de la pièce, rafraîchit son visage dont les traits reflétaient son brusque et précédent réveil.
« Jiroh ! » s’écria une voix.
Il se retourna, des étoiles pleins les yeux alors qu’il se délectait de la voix qui avait prononcé son nom d’une façon si autoritaire. Il sautilla jusqu’à la porte, prenant soin de balancer l’oreiller à sa place sur le lit et mit les mains sur les poignées des portes. D’un coup, celles-ci s’ouvrirent avec fracas une nouvelle fois, envoyant bazarder le pauvre adolescent quelques mètres plus loin, hébété. Entra alors un autre jeune homme, l’air quelque peu énervé. Vêtu d’une chemise à froufrou, il avait l’allure d’un homme de très bonne famille. Normal pour un prince… Il regarda à droite, puis à gauche, et remarqua son ami, assis sur le sol.
« Je savais bien que tu étais là, toi ! Qu’est-ce que tu fiches encore dans ma chambre ? » gronda le prince.
Il s’approcha de l’autre et lui tira sur le bras pour le relever. D’un geste rapide, il replaça quelques unes de ses mèches blondes et il passa son index sous son menton pour lever son visage vers le sien. Le toisant, il le regarda avec dédain, semblant lui envoyer toutes les menaces les plus horribles pour avoir pénétré dans son territoire et lui obligeant des explications rapides et compréhensibles. Mais alors que le bel homme, regardé par des prunelles émerveillées, allait ouvrir la bouche, deux bras inconnus s’enroulèrent autour de son cou et le tirèrent en arrière.
« Mon très cher Prince risque d’être en retard s’il continue de batifoler avec d’autres… »
Un bref soupir s’échappa des lèvres dudit prince.
« Tu devrais déjà être près, Jiroh, » articula-t-il froidement et lui lâchant le visage. « Ils ne vont pas tarder. Tu as dix minutes et pas une seconde de plus pour faire ta toilette et me rejoindre en bas. »
Le garçon, frémissant, sortit précipitamment de la pièce. L’autre invité regarda avec quelle rapidité le blond s’exécuta et un petit sourire en coin satisfait apparu sur son visage alors qu’il se retrouvait seul avec son ami. Il reporta d’ailleurs son attention sur l’héritier qui, soucieux de la propreté du lieu, replaçait l’oreiller que Jiroh avait dérangé. Quelques coups sonnèrent de l’immense pendule qui prenait place dans un coin de la chambre.
« Ils arrivent dans une heure non ? » s’enquit le conseiller du prince.
« Il faut bien une heure à Jiroh pour se préparer, » le renseigna-t-on.
Alors que le silence revenait dans la pièce, le vent souffla une nouvelle fois, faisant claquer les rideaux détachés du mur et refermant les portes par courant d’air. Le propriétaire des lieux s’approcha de la fenêtre et la clôtura soigneusement, en prenant bien grade à ce que les tissus de se prennent pas dans les battants. La pièce retourna doucement dans son obscurité première, à cause de l’épaisseur des étoffes qui protégeaient du souffle froid de l’extérieur.
« Tout va bien, Atobe ? »
Le stress emmagasiné depuis le début de la journée fit pousser un soupir au jeune châtain, qui s’accorda un petit temps pour se laisser aller à la détente. On avait eu de cesse dans la journée que de le presser et de lui donner ses obligations qu’il devrait suivre, une fois leurs fameux invités présents. Il savait bien quelle importance capitale avait cette visite. Il était important de ne surtout pas gêner le Roi invité, de lui faire plaisir et de le mettre à l’aise, d’agir politiquement correctement… Et son père le roi ne faisait que le lui répéter depuis son levé. Hiyoshi en rajoutait une couche, son jeune cousin dont on avait donné l’ordre de s’occuper de la sécurité des commensaux, en plaçant dès qu’il le pouvait qu’il le lui ferait payer fortement s’il faisait tout échouer. Le prince héritier de Hyotei était assez connu pour son arrogance et sa claire façon de s’imposer. Naturellement, il était d’un charisme émerveillant et avait ainsi la réputation d’être un tombeur invétéré. Ne sachant pas vraiment de quelle nature était le roi de Rikkaidai, il serait peut-être froissé de voir les jeunes demoiselles n’avoir d’yeux que pour lui ? Il fallait faire attention même au détail le plus insignifiant.
On frappa à la porte de la chambre. Une voix féminine intervint de l’autre côté en demandant au prince de bien vouloir rejoindre son père le roi, qui l’attendait. Soupirant une nouvelle fois, celui-ci se décida à y aller mais alors qu’il passait près de l’autre qui n’avait pas dit un mot, on lui attrapa le bras et l’enlaça.
« Vire tes pattes Oshitari, » siffla le Prince en donnant un coup de coude au jeune homme.
« Keigo, pourrais-tu être moins… sainte ni-touche ? Cela devient lassant. Je ne peux pas poser les mains sur toi sans que tu ne cries au viol. »
« Je pourrais être plus docile si tu le tentais pas de me tripoter à chaque occasion où on se retrouve seuls. Maintenant… laisse moi, j’ai à faire. »
A contrecœur, le conseiller défit sa prise non sans taquiner son jeune prince en lui soufflant dans le cou. Râlant, celui-ci partit de la pièce en se frottant la nuque et dégager sa désagréable impression de chair de poule. La journée n’allait pas être fameuse, vraiment.
D’un coup sec et sans ménagement, les draps de velours du lit furent tirés et découvrirent le corps endormi caché en dessous. On suspendait la couette ainsi libre des mains fortes du jeune endormi et refermait la porte sans souci du bruit, conscient d’y réveiller le résident.
Très vite, l’air de l’extérieur entra dans la pièce dans une trace blanche de neige. Celle-ci vint chatouiller les pieds du prince, léchant la peau chaleureuse de sa fraîcheur glaciale et le faisant ainsi frissonner. Il grommela, se tourna et retourna dans son lit maintenant découvert et tâta autour de lui, aveuglément, à la recherche de la couette disparue. Ne la trouvant pas, il ouvrit un œil paresseux et regarda autour de lui puis il se redressa dans son lit, emportant un des multiples oreillers entre ses bras. Un œil sur deux ouvert, il examina sa chambre et s’arrêta sur la vue imprenable de l’extérieure.
De la chambre, il voyait facilement le reste de la ville enneigée. Quelques flocons tombaient ici et là, emportés des arbres environnants par le vent. La ville était simplement splendide, recouverte de son épais manteau de neige qui ne fondait que partiellement sous le soleil qui tentait d’éclairer l’endroit derrière les nuages blancs.
Sans crier gare, une bourrasque s’engouffra dans la pièce, emportant son lot de glace et vint se déposer sur le lit, mouillant légèrement les draps encore chauds.
« Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » marmonna-t-il.
Le jeune homme se leva, grimaçant, passa devant son miroir où il se regarda rapidement pour constater une mèche de travers – il la replaça d’un coup de main habile mais celle si revint à sa place initiale – et alla regarder par la fenêtre en baillant nonchalamment. De là, il avait également une vue, en contrebas, sur la cour du château et il y apercevait un tas de domestiques y fourmiller. Alors que la neige était déjà bien ramassée, ces derniers devaient repasser pour la énième fois la pelle et le balai afin de pousser l’eau glacée sur les côtés et ainsi faire un tas dont se servaient certains jardiniers pour sculpter un semblant de barrière autour des fleurs à peine écloses.
Koori était connue – en plus de ses plantes aux vertus réchauffantes cultivées dans l’immense serre derrière le palais – pour ses œuvres d’art de glace éphémères. Nul doute que quiconque entrant par les portes principales était surpris des magnifiques travaux exposés en plein air.
C’est avec un grand sourire que le jeune homme admirait le travail, les bras croisés sur le rebord de la fenêtre et appréciant doucement la fraîcheur de l’extérieure. L’air gelé, contrastant violemment avec la température ambiante de la pièce, rafraîchit son visage dont les traits reflétaient son brusque et précédent réveil.
« Jiroh ! » s’écria une voix.
Il se retourna, des étoiles pleins les yeux alors qu’il se délectait de la voix qui avait prononcé son nom d’une façon si autoritaire. Il sautilla jusqu’à la porte, prenant soin de balancer l’oreiller à sa place sur le lit et mit les mains sur les poignées des portes. D’un coup, celles-ci s’ouvrirent avec fracas une nouvelle fois, envoyant bazarder le pauvre adolescent quelques mètres plus loin, hébété. Entra alors un autre jeune homme, l’air quelque peu énervé. Vêtu d’une chemise à froufrou, il avait l’allure d’un homme de très bonne famille. Normal pour un prince… Il regarda à droite, puis à gauche, et remarqua son ami, assis sur le sol.
« Je savais bien que tu étais là, toi ! Qu’est-ce que tu fiches encore dans ma chambre ? » gronda le prince.
Il s’approcha de l’autre et lui tira sur le bras pour le relever. D’un geste rapide, il replaça quelques unes de ses mèches blondes et il passa son index sous son menton pour lever son visage vers le sien. Le toisant, il le regarda avec dédain, semblant lui envoyer toutes les menaces les plus horribles pour avoir pénétré dans son territoire et lui obligeant des explications rapides et compréhensibles. Mais alors que le bel homme, regardé par des prunelles émerveillées, allait ouvrir la bouche, deux bras inconnus s’enroulèrent autour de son cou et le tirèrent en arrière.
« Mon très cher Prince risque d’être en retard s’il continue de batifoler avec d’autres… »
Un bref soupir s’échappa des lèvres dudit prince.
« Tu devrais déjà être près, Jiroh, » articula-t-il froidement et lui lâchant le visage. « Ils ne vont pas tarder. Tu as dix minutes et pas une seconde de plus pour faire ta toilette et me rejoindre en bas. »
Le garçon, frémissant, sortit précipitamment de la pièce. L’autre invité regarda avec quelle rapidité le blond s’exécuta et un petit sourire en coin satisfait apparu sur son visage alors qu’il se retrouvait seul avec son ami. Il reporta d’ailleurs son attention sur l’héritier qui, soucieux de la propreté du lieu, replaçait l’oreiller que Jiroh avait dérangé. Quelques coups sonnèrent de l’immense pendule qui prenait place dans un coin de la chambre.
« Ils arrivent dans une heure non ? » s’enquit le conseiller du prince.
« Il faut bien une heure à Jiroh pour se préparer, » le renseigna-t-on.
Alors que le silence revenait dans la pièce, le vent souffla une nouvelle fois, faisant claquer les rideaux détachés du mur et refermant les portes par courant d’air. Le propriétaire des lieux s’approcha de la fenêtre et la clôtura soigneusement, en prenant bien grade à ce que les tissus de se prennent pas dans les battants. La pièce retourna doucement dans son obscurité première, à cause de l’épaisseur des étoffes qui protégeaient du souffle froid de l’extérieur.
« Tout va bien, Atobe ? »
Le stress emmagasiné depuis le début de la journée fit pousser un soupir au jeune châtain, qui s’accorda un petit temps pour se laisser aller à la détente. On avait eu de cesse dans la journée que de le presser et de lui donner ses obligations qu’il devrait suivre, une fois leurs fameux invités présents. Il savait bien quelle importance capitale avait cette visite. Il était important de ne surtout pas gêner le Roi invité, de lui faire plaisir et de le mettre à l’aise, d’agir politiquement correctement… Et son père le roi ne faisait que le lui répéter depuis son levé. Hiyoshi en rajoutait une couche, son jeune cousin dont on avait donné l’ordre de s’occuper de la sécurité des commensaux, en plaçant dès qu’il le pouvait qu’il le lui ferait payer fortement s’il faisait tout échouer. Le prince héritier de Hyotei était assez connu pour son arrogance et sa claire façon de s’imposer. Naturellement, il était d’un charisme émerveillant et avait ainsi la réputation d’être un tombeur invétéré. Ne sachant pas vraiment de quelle nature était le roi de Rikkaidai, il serait peut-être froissé de voir les jeunes demoiselles n’avoir d’yeux que pour lui ? Il fallait faire attention même au détail le plus insignifiant.
On frappa à la porte de la chambre. Une voix féminine intervint de l’autre côté en demandant au prince de bien vouloir rejoindre son père le roi, qui l’attendait. Soupirant une nouvelle fois, celui-ci se décida à y aller mais alors qu’il passait près de l’autre qui n’avait pas dit un mot, on lui attrapa le bras et l’enlaça.
« Vire tes pattes Oshitari, » siffla le Prince en donnant un coup de coude au jeune homme.
« Keigo, pourrais-tu être moins… sainte ni-touche ? Cela devient lassant. Je ne peux pas poser les mains sur toi sans que tu ne cries au viol. »
« Je pourrais être plus docile si tu le tentais pas de me tripoter à chaque occasion où on se retrouve seuls. Maintenant… laisse moi, j’ai à faire. »
A contrecœur, le conseiller défit sa prise non sans taquiner son jeune prince en lui soufflant dans le cou. Râlant, celui-ci partit de la pièce en se frottant la nuque et dégager sa désagréable impression de chair de poule. La journée n’allait pas être fameuse, vraiment.
Dernière édition par Atobe Keigo le Mar 30 Mar - 22:42, édité 1 fois
Re: [UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
Le silence régnait à présent dans la cabine du carrosse qui se dirigeait vers Koori. Le prince avait décidé d’arrêter de soupire toutes les trente secondes pour le plus grand soulagement du conseiller de Rikkaidai. Yanagi jeta un rapide coup d’œil en direction de son compagnon de voyage pour voir ce qui retenait son attention pour qu’il reste ainsi calme. Il compris rapidement pourquoi Niou était si tranquille. Confortablement installé, celui-ci avait finit par s’endormir. Il pouvait à présent lire l’ouvrage qu’il tenait entre les mains sans risquer d‘être interrompu par ces agaçants soupires.
Après avoir lu quelques pages, son regard dévia de nouveau vers le prince. Il l’observa un instant. Celui-ci ressemblait à une statue sculptée par l’un des artistes le plus renommé du royaume. Ses cheveux, d’un blanc neige, lui recouvraient la moitié de la figure. Les membres de la famille royale étaient connus pour leur charisme ainsi que leur beauté et Niou Masaharu ne faisait pas exception à la règle. Assoupi, le stratège avait tout d’un prince. Il en était tout autre chose quand celui-ci était éveillé. Son maintient laissait vraiment à désirer et si ce dernier n’était pas vêtu aussi luxueusement et aux couleurs de la famille royale on pourrait le prendre parfois pour un domestique. Yanagi soupira. Il plaignait les précepteurs du jeune homme. Celui-ci leur donnait vraiment du fil a retorde et il leur avait joué plus d’un tour.
Le voir comme cela le rassurait. En effet, il pouvait être sur que le stratège ne préparait pas une stupide farce dont il avait le secret. Cependant, prit d’un doute, le conseiller approcha doucement sa main et écarta, avec précaution pour ne pas le réveiller, les mèches de cheveux qui masquait les traits de son camarade de route. Il scruta intensément le visage immobile du stratège pour l’examiner. Non, il n’y avait aucun doute, c’était bien la bonne personne. Il soupira de nouveau mais cette fois-ci de soulagement. L’espace d’un instant il avait pensé que le jeune prince ait échangé sa place avec son meilleur ami, Yagyuu Hiroshi. Pendant leur enfance, ils avaient prit l’habitude de jouer à ce petit jeu. Niou devait Yagyuu et Yagyuu prenait l’apparence de Niou. Le résultat était bluffant et ils avaient été plus d’un à se tromper pour le plus grand bonheur des deux jeunes garçons. Heureusement avec l’âge, Yagyuu était devenu plus responsable et raisonnait son ami. D’ailleurs celui-ci était un des rares à avoir de l’influence sur le jeune noble.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Renji. En y repensant, cela était impossible que ce soit Yagyuu qui se trouvât à ses côtés depuis le début du voyage. Car même si Niou était connu pour son manque total d’intérêt pour les affaires du royaume et qu’il préférait fuir, cela était techniquement improbable qu’il oblige le médecin de la famille royale à prendre sa place et ce pour plusieurs raisons. D’une part parce que Yagyuu n’aurait jamais accepté d’abandonner ses fonctions au moment où le roi en avait le plus besoin de plus, et de deux, parce que malgré les apparences le prince était responsable. Il savait où se trouvait la limite à ses plaisanteries et malgré son caractère il ne mettrait jamais en danger la santé de son cousin pour pouvoir échanger à ses corvées. Il préférait de loin devoir subir ce genre de mission diplomatique que de blesser le roi. Il avait bien trop de respect et d’estime pour son cousin pour faire une chose pareille. Renji avait pu l’observer durant toutes ces années et même si le stratège était dur a lire et a comprendre, il avait réussit a cerner une partie de sa personnalité.
En y repesant c’était vraiment ridicule de douter ainsi. Mais il faut dire que si le chef des armées ne lui avait pas autant mis la pression, ce cher conseiller ne serait pas venu à penser ce genre de choses. Son ami était vraiment nerveux ces temps ci et Renji s’inquiétait autant pour Yukimura que pour Sanada. Ce dernier serait bien partit à la place de Yanagi mais il refusait de laisser le roi comme cela. Le conseiller trouvait d’ailleurs que son meilleur ami exagérait. Seiichi était un grand garçon et il n’avait pas besoin qu’on le couve. Il détestait ça d’ailleurs.
Parfois les facéties du prince étaient loin d’être du goût de Renji. Il devait redoubler de vigilance pour éviter que le prince n’invente une quelconque bouffonnerie qui puisse faire échouer la mission diplomatique. Sanada ne lui pardonnerai jamais, ça il en était sur, ni même Yukimura d’ailleurs. A cette idée il sentit une pression monter et un frisson d‘angoisse parcouru son corps. Il secoua la tête comme pour chasser ces mauvaises pensées de son esprit. Il décrocha ses yeux du corps endormit de Niou pour les poser sur le paysage qui défilait devant lui. Ce dernier ainsi que Sanada aller finir par lui donner des cheveux blancs avec cette mission.
Au fur et à mesure que la calèche avançait dans la neige et se rapprochait de Koori, Yanagi regrettait de plus en plus d’avoir accepté d’accompagner le prince que ce périple. Jouer les baby-sitters n’était pas ce qu’il affectionné le plus. Mais bon, il cela pouvait permettre à Sanada de fermer l’œil de la nuit il pouvait bien se sacrifier.
Le froid se fit de plus en plus intense. Visiblement, le capital qui se trouvait au cœur du royaume de Hyotei était le lieu le plus froid du pays, si on excluait bien sûr les montagnes.
Mordu par le froid, le jeune homme commençait à ne plus sentir l’extrémité de ses doigts. Par le manque d’information sur ce pays, ses calculs avaient été erroné et il avait donc sous estimé l’air polaire de la région. Comment les habitants pouvaient-ils aussi bien supporter ces basses températures. Finalement ce voyage n’était peut être pas une perte de temps pour lui. Il allait pouvoir étudier les autochtones et compléter les ouvrages de la grande bibliothèque de Rikkaidai.
Cela faisait bien maintenant deux heures que Niou dormait paisiblement. En temps normal, le carrosse aurait déjà du avoir franchit les portes de la capitale, mais le cortège diplomatique avait rencontré un petit contre temps. Leur véhicule n’était pas adapté au terrain ce qu’ils leur avaient valut un léger retard. Cependant, Yanagi avait prévu ce genre d’imprévu et par conséquence ils étaient partis plus tôt. Résultat, les Rikkai arriveraient en avance à Koori.
Renji regarda par la fenêtre. Il pouvait désormais apercevoir les remparts de la ville. Il réveilla le stratège en le tapant assez fort sur la tête. Celui-ci était loin d’apprécier le geste de son compagnon et lui fit savoir en grognant. Le conseiller du royaume voulait régler avec lui des derniers détails et s’assurait qu’il avait bien lu les documents sur le pays qu’il lui avait fournit. Malheureusement, les faibles informations qu’il pouvait détenir ne les aidaient pas à connaître le royaume dans les moindres détails.
« On est arrivé? » Demanda le prince en baillant d’une façon peu élégante.
« Presque. On aperçoit la ville. » Répondit Renji avant de le taper avec le parchemin qu’il tenait dans la main. « On met sa main devant sa bouche quand on baille lorsqu’on est bien éduqué. Mais visiblement tu as dû sécher cette leçon. »
En guise de réponse, le jeune lui lança un regard foudroyant mais il n’y prêta aucune attention.
« Bien, avant d’arriver on va voir si tu as retenu les informations concernant les principaux membres de la famille royale. »
Niou soupira. Cet exercice l’ennuyait avant même qu’il ne soit commencé. Il récita machinalement d’une voix monotone tout ce qu’il savait. Il avait mémorisé par cœur les données qu’on lui avait procurées. Il connaît presque tous les détails sur la famille royale à l’exception de leur visage. Chose plutôt embêtant… De plus, les documents n’étaient pas 100% fiable et il y avait de forte chance que le peu d’informations qu’ils détenaient soit erronées.
Le jeune avait à peine finit sa récitation que le carrosse s’arrêta dans la cour du palais. Aussitôt immobile, le stratège sauta dehors. Le trajet avait tellement été long qu’il ne supportait plus d’être assit.
« Bon, Ni… »
Yanagi n’avait pas eut le temps de tourner la tête que le prince s’était déjà échappé de la cabine. Agacé, il souffla. Il sortit à son tour et fît le tour de la calèche pour retrouver le jeune noble. Mais parmi l’effervescence du déchargement des bagages, Niou était introuvable. Ou avait-il bien plus aller en quelques secondes? Il ne devait pas être bien loin. Le conseiller de Rikkaidai fît le tour du véhicule et balaya des yeux les environs. Rien. Aucune trace du jeune homme à la chevelure blanche. Pourtant il était visible avec son chapeau de feutre noir sur la tête et son long manteau rouge sang en velours bordé de doré et doublé de fourrure blanche. Rouge sur blanc c’était pourtant voyant non? Alors pourquoi le stratège ne ressortait pas parmi toute cette neige et cette glace? Où se cachait-il? Avait-il fuit? Visiblement, il n’avait pas attendu longtemps avant de lui jouer un mauvais tour.
Ce n’était vraiment pas le lieu ni le moment de montrer sa colère, mais fatigué par le voyage et exaspéré par le comportement du prince, Yanagi hurla:
« Niouuuu ! »
Les domestiques Rikkai et de Hyotei, qui étaient venus aidé à transporter les valises, s’arrêtèrent terrifié et braquèrent leur regard sur la personne qui venait de crier.
Quand il se rendit compte de ce qu’il venait de faire, Renji, embarrassé, s’excusa promptement. La mission commencé bien. Quelle image les habitant de Hyotei aller avoir d’eux? Un prince évaporé dans la nature et un conseiller qui perd ses nerfs. D’ordinaire ce dernier avait des nerfs d’acier mais les conditions de voyage et le froid lui avait faire perdre ses moyens.
« Ya… Yanagi. » Interpella timidement Jackal, le responsable de la cavalerie et chargé de la sécurité du cortége diplomatique pour l’occasion.
« Oui? » Répondit l’intéressé tout à fait calme a présent.
« Ce serviteur va vous conduire à vos appartements afin que vous puissiez vous rafraîchir avant l’entrevue avec le roi. » Dit-il un peu perplexe par ce changement d’humeur aussi radical. « Mais, euh… où est le prince? » Ajouta-il plus bas pour que seul Yanagi l’entende en constatant son absence de celui-ci.
Le conseiller grimaça mais ce retient cette fois-ci de hurler.
« Très bien, merci. » Dit-il sur un ton d’extrême politesse au jeune homme intimidé qui devait le conduire à sa chambre. Il lui adressa un sourire pour essayer de le rassurer avant de s’approcher de Jackal.
« Retrouve moi Niou! Et amène le moi! Je vais le réduire en pièce…» Ordonna-t-il tout bas sur un ton des plus terrifiant.
Le chef de la cavalerie acquiesça et fila tout de suite à la recherche du fugitif pendant que le conseiller rentrait dans l’enceinte du palais suivit de quelques domestiques.
Pourtant, le fuyard ne se trouvait pas bien loin du carrosse et ne s’était échappé en aucun cas. Il s’était juste enfoncé un peu dans le jardin du palais pour aller admirer les magnifiques sculptures de glace qui ornaient la cour. Leur beauté coupa le souffle au jeune homme. Curieux, il approcha délicatement sa main pour en toucher une. Mais il s’arrêta à mi-chemin en entendant son nom hurlé. Il grimaça et à contre cœur retourna vers la calèche. A croire que Yanagi avait des yeux partout et l’avait réprimander d’avoir voulu toucher la statue…
Arrivée à proximité du véhicule, il vît Renji s’engouffrer à l’intérieur du splendide bâtiment et Jackal courir, légèrement perturbé, dans à l’opposé. Machinalement, il prit la même direction que celle du conseiller et entra à son tour dans le palais. Malheureusement pour lui, il ne connaissait absolument pas les lieux et se perdit vite.
Après avoir lu quelques pages, son regard dévia de nouveau vers le prince. Il l’observa un instant. Celui-ci ressemblait à une statue sculptée par l’un des artistes le plus renommé du royaume. Ses cheveux, d’un blanc neige, lui recouvraient la moitié de la figure. Les membres de la famille royale étaient connus pour leur charisme ainsi que leur beauté et Niou Masaharu ne faisait pas exception à la règle. Assoupi, le stratège avait tout d’un prince. Il en était tout autre chose quand celui-ci était éveillé. Son maintient laissait vraiment à désirer et si ce dernier n’était pas vêtu aussi luxueusement et aux couleurs de la famille royale on pourrait le prendre parfois pour un domestique. Yanagi soupira. Il plaignait les précepteurs du jeune homme. Celui-ci leur donnait vraiment du fil a retorde et il leur avait joué plus d’un tour.
Le voir comme cela le rassurait. En effet, il pouvait être sur que le stratège ne préparait pas une stupide farce dont il avait le secret. Cependant, prit d’un doute, le conseiller approcha doucement sa main et écarta, avec précaution pour ne pas le réveiller, les mèches de cheveux qui masquait les traits de son camarade de route. Il scruta intensément le visage immobile du stratège pour l’examiner. Non, il n’y avait aucun doute, c’était bien la bonne personne. Il soupira de nouveau mais cette fois-ci de soulagement. L’espace d’un instant il avait pensé que le jeune prince ait échangé sa place avec son meilleur ami, Yagyuu Hiroshi. Pendant leur enfance, ils avaient prit l’habitude de jouer à ce petit jeu. Niou devait Yagyuu et Yagyuu prenait l’apparence de Niou. Le résultat était bluffant et ils avaient été plus d’un à se tromper pour le plus grand bonheur des deux jeunes garçons. Heureusement avec l’âge, Yagyuu était devenu plus responsable et raisonnait son ami. D’ailleurs celui-ci était un des rares à avoir de l’influence sur le jeune noble.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Renji. En y repensant, cela était impossible que ce soit Yagyuu qui se trouvât à ses côtés depuis le début du voyage. Car même si Niou était connu pour son manque total d’intérêt pour les affaires du royaume et qu’il préférait fuir, cela était techniquement improbable qu’il oblige le médecin de la famille royale à prendre sa place et ce pour plusieurs raisons. D’une part parce que Yagyuu n’aurait jamais accepté d’abandonner ses fonctions au moment où le roi en avait le plus besoin de plus, et de deux, parce que malgré les apparences le prince était responsable. Il savait où se trouvait la limite à ses plaisanteries et malgré son caractère il ne mettrait jamais en danger la santé de son cousin pour pouvoir échanger à ses corvées. Il préférait de loin devoir subir ce genre de mission diplomatique que de blesser le roi. Il avait bien trop de respect et d’estime pour son cousin pour faire une chose pareille. Renji avait pu l’observer durant toutes ces années et même si le stratège était dur a lire et a comprendre, il avait réussit a cerner une partie de sa personnalité.
En y repesant c’était vraiment ridicule de douter ainsi. Mais il faut dire que si le chef des armées ne lui avait pas autant mis la pression, ce cher conseiller ne serait pas venu à penser ce genre de choses. Son ami était vraiment nerveux ces temps ci et Renji s’inquiétait autant pour Yukimura que pour Sanada. Ce dernier serait bien partit à la place de Yanagi mais il refusait de laisser le roi comme cela. Le conseiller trouvait d’ailleurs que son meilleur ami exagérait. Seiichi était un grand garçon et il n’avait pas besoin qu’on le couve. Il détestait ça d’ailleurs.
Parfois les facéties du prince étaient loin d’être du goût de Renji. Il devait redoubler de vigilance pour éviter que le prince n’invente une quelconque bouffonnerie qui puisse faire échouer la mission diplomatique. Sanada ne lui pardonnerai jamais, ça il en était sur, ni même Yukimura d’ailleurs. A cette idée il sentit une pression monter et un frisson d‘angoisse parcouru son corps. Il secoua la tête comme pour chasser ces mauvaises pensées de son esprit. Il décrocha ses yeux du corps endormit de Niou pour les poser sur le paysage qui défilait devant lui. Ce dernier ainsi que Sanada aller finir par lui donner des cheveux blancs avec cette mission.
Au fur et à mesure que la calèche avançait dans la neige et se rapprochait de Koori, Yanagi regrettait de plus en plus d’avoir accepté d’accompagner le prince que ce périple. Jouer les baby-sitters n’était pas ce qu’il affectionné le plus. Mais bon, il cela pouvait permettre à Sanada de fermer l’œil de la nuit il pouvait bien se sacrifier.
Le froid se fit de plus en plus intense. Visiblement, le capital qui se trouvait au cœur du royaume de Hyotei était le lieu le plus froid du pays, si on excluait bien sûr les montagnes.
Mordu par le froid, le jeune homme commençait à ne plus sentir l’extrémité de ses doigts. Par le manque d’information sur ce pays, ses calculs avaient été erroné et il avait donc sous estimé l’air polaire de la région. Comment les habitants pouvaient-ils aussi bien supporter ces basses températures. Finalement ce voyage n’était peut être pas une perte de temps pour lui. Il allait pouvoir étudier les autochtones et compléter les ouvrages de la grande bibliothèque de Rikkaidai.
Cela faisait bien maintenant deux heures que Niou dormait paisiblement. En temps normal, le carrosse aurait déjà du avoir franchit les portes de la capitale, mais le cortège diplomatique avait rencontré un petit contre temps. Leur véhicule n’était pas adapté au terrain ce qu’ils leur avaient valut un léger retard. Cependant, Yanagi avait prévu ce genre d’imprévu et par conséquence ils étaient partis plus tôt. Résultat, les Rikkai arriveraient en avance à Koori.
Renji regarda par la fenêtre. Il pouvait désormais apercevoir les remparts de la ville. Il réveilla le stratège en le tapant assez fort sur la tête. Celui-ci était loin d’apprécier le geste de son compagnon et lui fit savoir en grognant. Le conseiller du royaume voulait régler avec lui des derniers détails et s’assurait qu’il avait bien lu les documents sur le pays qu’il lui avait fournit. Malheureusement, les faibles informations qu’il pouvait détenir ne les aidaient pas à connaître le royaume dans les moindres détails.
« On est arrivé? » Demanda le prince en baillant d’une façon peu élégante.
« Presque. On aperçoit la ville. » Répondit Renji avant de le taper avec le parchemin qu’il tenait dans la main. « On met sa main devant sa bouche quand on baille lorsqu’on est bien éduqué. Mais visiblement tu as dû sécher cette leçon. »
En guise de réponse, le jeune lui lança un regard foudroyant mais il n’y prêta aucune attention.
« Bien, avant d’arriver on va voir si tu as retenu les informations concernant les principaux membres de la famille royale. »
Niou soupira. Cet exercice l’ennuyait avant même qu’il ne soit commencé. Il récita machinalement d’une voix monotone tout ce qu’il savait. Il avait mémorisé par cœur les données qu’on lui avait procurées. Il connaît presque tous les détails sur la famille royale à l’exception de leur visage. Chose plutôt embêtant… De plus, les documents n’étaient pas 100% fiable et il y avait de forte chance que le peu d’informations qu’ils détenaient soit erronées.
Le jeune avait à peine finit sa récitation que le carrosse s’arrêta dans la cour du palais. Aussitôt immobile, le stratège sauta dehors. Le trajet avait tellement été long qu’il ne supportait plus d’être assit.
« Bon, Ni… »
Yanagi n’avait pas eut le temps de tourner la tête que le prince s’était déjà échappé de la cabine. Agacé, il souffla. Il sortit à son tour et fît le tour de la calèche pour retrouver le jeune noble. Mais parmi l’effervescence du déchargement des bagages, Niou était introuvable. Ou avait-il bien plus aller en quelques secondes? Il ne devait pas être bien loin. Le conseiller de Rikkaidai fît le tour du véhicule et balaya des yeux les environs. Rien. Aucune trace du jeune homme à la chevelure blanche. Pourtant il était visible avec son chapeau de feutre noir sur la tête et son long manteau rouge sang en velours bordé de doré et doublé de fourrure blanche. Rouge sur blanc c’était pourtant voyant non? Alors pourquoi le stratège ne ressortait pas parmi toute cette neige et cette glace? Où se cachait-il? Avait-il fuit? Visiblement, il n’avait pas attendu longtemps avant de lui jouer un mauvais tour.
Ce n’était vraiment pas le lieu ni le moment de montrer sa colère, mais fatigué par le voyage et exaspéré par le comportement du prince, Yanagi hurla:
« Niouuuu ! »
Les domestiques Rikkai et de Hyotei, qui étaient venus aidé à transporter les valises, s’arrêtèrent terrifié et braquèrent leur regard sur la personne qui venait de crier.
Quand il se rendit compte de ce qu’il venait de faire, Renji, embarrassé, s’excusa promptement. La mission commencé bien. Quelle image les habitant de Hyotei aller avoir d’eux? Un prince évaporé dans la nature et un conseiller qui perd ses nerfs. D’ordinaire ce dernier avait des nerfs d’acier mais les conditions de voyage et le froid lui avait faire perdre ses moyens.
« Ya… Yanagi. » Interpella timidement Jackal, le responsable de la cavalerie et chargé de la sécurité du cortége diplomatique pour l’occasion.
« Oui? » Répondit l’intéressé tout à fait calme a présent.
« Ce serviteur va vous conduire à vos appartements afin que vous puissiez vous rafraîchir avant l’entrevue avec le roi. » Dit-il un peu perplexe par ce changement d’humeur aussi radical. « Mais, euh… où est le prince? » Ajouta-il plus bas pour que seul Yanagi l’entende en constatant son absence de celui-ci.
Le conseiller grimaça mais ce retient cette fois-ci de hurler.
« Très bien, merci. » Dit-il sur un ton d’extrême politesse au jeune homme intimidé qui devait le conduire à sa chambre. Il lui adressa un sourire pour essayer de le rassurer avant de s’approcher de Jackal.
« Retrouve moi Niou! Et amène le moi! Je vais le réduire en pièce…» Ordonna-t-il tout bas sur un ton des plus terrifiant.
Le chef de la cavalerie acquiesça et fila tout de suite à la recherche du fugitif pendant que le conseiller rentrait dans l’enceinte du palais suivit de quelques domestiques.
Pourtant, le fuyard ne se trouvait pas bien loin du carrosse et ne s’était échappé en aucun cas. Il s’était juste enfoncé un peu dans le jardin du palais pour aller admirer les magnifiques sculptures de glace qui ornaient la cour. Leur beauté coupa le souffle au jeune homme. Curieux, il approcha délicatement sa main pour en toucher une. Mais il s’arrêta à mi-chemin en entendant son nom hurlé. Il grimaça et à contre cœur retourna vers la calèche. A croire que Yanagi avait des yeux partout et l’avait réprimander d’avoir voulu toucher la statue…
Arrivée à proximité du véhicule, il vît Renji s’engouffrer à l’intérieur du splendide bâtiment et Jackal courir, légèrement perturbé, dans à l’opposé. Machinalement, il prit la même direction que celle du conseiller et entra à son tour dans le palais. Malheureusement pour lui, il ne connaissait absolument pas les lieux et se perdit vite.
Yanagi Renji- Joueur de 3ème année
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Date d'inscription : 22/04/2008
Re: [UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
Une cloche retentit alors qu’il traversait un des couloirs : les invités arrivaient. Atobe râla. Les préparatifs que l’on lui avait demandé de faire en tout dernier lieu – absolument non prévus à sa connaissance (encore un sale coup d’Oshitari sûrement qui voulait se venger de n’avoir pu jouer avec lui plus tôt) – lui avait demandé un temps fou à mettre en place. Évidement, le personnel présent n’avait pu se dépêcher et empêcher la casse d’un précieux vase. Atobe crut qu’il allait vraiment s’énerver et perdre la beauté de son masque d’ "imperturbabilité". Mais il avait réussi à se tirer de ce mauvais pas et se rappellerait ce soir de punir comme il se devait son cher conseiller. Il imaginait déjà une magnifique torture. Les cris d’Oshitari seraient tels qu’il n’en oublierait certainement pas le son avant un moment.
Passant les portes menant à l’extérieur, Atobe resserra son manteau en fourrure autour de lui. Il se présentait maintenant dans la cour mais, comme il le craignait, il ne restait guère que les domestiques venus décharger la calèche.
Il était maudit.
Roulant les yeux quand on le renseigna de ce qu’il s’était passé, il fit rapidement demi-tour. Pourquoi donc avait-il du perdre son temps comme ça ? Cela aurait du être à Jiroh ou lui-même d’être présents pour accueillir ces si importants invités. Il espérait tout de même qu’Oshitari ait fait le minimum pour que leurs hôtes soient correctement reçus.
D’ailleurs, en parlant de Jiroh, cet imbécile avait-il accompli ce qu’il espérait ? Atobe ayant été occupé, il n’avait pu retrouver Jiroh comme conformément à ses instructions une heure plus tôt. Le connaissant, ce fainéant ne l’ayant pas vu, il s’était surement cru permis de faire ce que bon lui semblait…
Atobe revint dans l’enceinte du palais et prit la direction de la salle d’accueil. Il jetait des coups d’œil à droite et à gauche mais jamais ce qu’il ne cherchait à ce moment là lui vint devant les yeux. Il soupira. Il n’aimait pas la chasse à l’homme.
« Kabaji ! »
Un colosse sortit tout d’un coup du noir puis se tint près de d’Atobe, le suivant avec attention. Son visage ne reflétait strictement rien, ce qui toujours en impressionnait plus d’un, voire effrayait. Toujours dans l’ombre du prince, il exécutait tous ses ordres au doigt et à l’œil. Certain se demandait même si cet homme n’avait pas été créé plutôt qu’il n’était humain tellement il semblait dénué d’expression faciale. De sa bouche ne sortait aucun son et les rumeurs fusaient qu’il ne savait même peut-être par parler, ou alors qu’on lui eut arraché la langue.
« Regarde vers l’aile Est voir si Jiroh ne s’est pas endormi quelque part. »
Simple signe de tête et le géant parti au détour d’un couloir dans sa direction propre. Atobe le regarda partir, soupirant. Bon, la semaine risquerait d’être difficile, et il n’avait hélas pas pu inculquer les règles à respecter à son cousin avant que les invités royaux n’arrivent. Cela ne l’étonnerait pas qu’il croisât le blond sur son chemin ou que son valet le ramenât, somnolant.
Se permettant une légère pause pour réfléchir calmement avant d’arriver à la salle d’accueil, Atobe se mit à réfléchir. Il put intercepter l’information comme quoi son Roi était encore en audience et donc qu’il n’avait encore pu recevoir ses nouveaux hôtes. Cela le soulagea, il pouvait alors encore être sûr de pouvoir les voir et les accueillir comme il se le devait.
« A-to-be ! » fit une voix douce à son oreille.
Le châtain plaqua violemment une main à son oreille et s’écarta.
Dieu qu’il détestait cela ! Déclenchant un grand frisson, il se sentait tout hérissé.
« O-Oshitari ! »
Se rappelant de sa promesse faite à lui-même quelques temps plus tôt, les yeux du prince s’allumèrent. Le conseiller ne le remarqua pas de suite mais comprit bien assez vite en sentant une lourde atmosphère s’étendre autour de lui.
« Ah… je vois. Hum, tu ne veux pas te présenter à tes invités ? » tenta le jeune homme en reculant un peu. Mais apparemment, ce qu’il avait prononcé ne s’était pas fait entendre.
« Et toi … » commença le prince, « tu n’es pas avec eux ? »
« Comme tu le vois. J’étais venu te chercher. Mais… »
Oshitari ne regarda plus le prince mais derrière lui. Il voyait quelqu’un arriver vers eux, semblant chercher son chemin…
Passant les portes menant à l’extérieur, Atobe resserra son manteau en fourrure autour de lui. Il se présentait maintenant dans la cour mais, comme il le craignait, il ne restait guère que les domestiques venus décharger la calèche.
Il était maudit.
Roulant les yeux quand on le renseigna de ce qu’il s’était passé, il fit rapidement demi-tour. Pourquoi donc avait-il du perdre son temps comme ça ? Cela aurait du être à Jiroh ou lui-même d’être présents pour accueillir ces si importants invités. Il espérait tout de même qu’Oshitari ait fait le minimum pour que leurs hôtes soient correctement reçus.
D’ailleurs, en parlant de Jiroh, cet imbécile avait-il accompli ce qu’il espérait ? Atobe ayant été occupé, il n’avait pu retrouver Jiroh comme conformément à ses instructions une heure plus tôt. Le connaissant, ce fainéant ne l’ayant pas vu, il s’était surement cru permis de faire ce que bon lui semblait…
Atobe revint dans l’enceinte du palais et prit la direction de la salle d’accueil. Il jetait des coups d’œil à droite et à gauche mais jamais ce qu’il ne cherchait à ce moment là lui vint devant les yeux. Il soupira. Il n’aimait pas la chasse à l’homme.
« Kabaji ! »
Un colosse sortit tout d’un coup du noir puis se tint près de d’Atobe, le suivant avec attention. Son visage ne reflétait strictement rien, ce qui toujours en impressionnait plus d’un, voire effrayait. Toujours dans l’ombre du prince, il exécutait tous ses ordres au doigt et à l’œil. Certain se demandait même si cet homme n’avait pas été créé plutôt qu’il n’était humain tellement il semblait dénué d’expression faciale. De sa bouche ne sortait aucun son et les rumeurs fusaient qu’il ne savait même peut-être par parler, ou alors qu’on lui eut arraché la langue.
« Regarde vers l’aile Est voir si Jiroh ne s’est pas endormi quelque part. »
Simple signe de tête et le géant parti au détour d’un couloir dans sa direction propre. Atobe le regarda partir, soupirant. Bon, la semaine risquerait d’être difficile, et il n’avait hélas pas pu inculquer les règles à respecter à son cousin avant que les invités royaux n’arrivent. Cela ne l’étonnerait pas qu’il croisât le blond sur son chemin ou que son valet le ramenât, somnolant.
Se permettant une légère pause pour réfléchir calmement avant d’arriver à la salle d’accueil, Atobe se mit à réfléchir. Il put intercepter l’information comme quoi son Roi était encore en audience et donc qu’il n’avait encore pu recevoir ses nouveaux hôtes. Cela le soulagea, il pouvait alors encore être sûr de pouvoir les voir et les accueillir comme il se le devait.
« A-to-be ! » fit une voix douce à son oreille.
Le châtain plaqua violemment une main à son oreille et s’écarta.
Dieu qu’il détestait cela ! Déclenchant un grand frisson, il se sentait tout hérissé.
« O-Oshitari ! »
Se rappelant de sa promesse faite à lui-même quelques temps plus tôt, les yeux du prince s’allumèrent. Le conseiller ne le remarqua pas de suite mais comprit bien assez vite en sentant une lourde atmosphère s’étendre autour de lui.
« Ah… je vois. Hum, tu ne veux pas te présenter à tes invités ? » tenta le jeune homme en reculant un peu. Mais apparemment, ce qu’il avait prononcé ne s’était pas fait entendre.
« Et toi … » commença le prince, « tu n’es pas avec eux ? »
« Comme tu le vois. J’étais venu te chercher. Mais… »
Oshitari ne regarda plus le prince mais derrière lui. Il voyait quelqu’un arriver vers eux, semblant chercher son chemin…
- Spoiler:
- Bouaah, désolée du retard ! J'ai du mal >_<;
Mais bon... c'est répondu même si je suis que moyennement satisfaite de ma fin o_o;; J'espère que pour toi, ça ira. Hésite pas à me dire sinon ^^
Re: [UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
Niou errait maintenant dans les couloirs du palais depuis au moins dix bonnes minutes. Comment son conseiller et sa suite avaient-ils pu disparaître comme cela? Il n’était pourtant pas bien loin derrière eux.
Il tournait en rond sans vraiment savoir où il allait. Le jeune homme avait l’impression que le château avait des kilomètres de galerie et une multitude de pièces. Pour lui, tout se ressemblait. Comment pouvait-on se repérer dans un lieu pareil sans une carte? Il fallait sûrement y avoir vécu toute sa vie pour pouvoir arriver à se diriger. Ce lieu était un véritable labyrinthe. Niou devait bien se l’avouer, il était perdu. C’était vraiment immense. A quoi cela pouvait-il bien leur servir d’avoir une demeure aussi grande? A se demander si toute la capitale vivait ici.
Yanagi devait déjà être énervé par les agissement du jeune homme et passait sûrement ses nerfs sur le pauvre Jackal.
D’ailleurs, Niou se demandait s’ils n’avaient pas déjà signalé sa disparition et qu’ils avaient envoyés une équipe de secours pour lui venir en aide. Cependant, connaissant le conseiller du roi, celui-ci avait sûrement omis de signaler la disparition du prince à leurs hôtes pour sauver la réputation du pays et faire comme si celui-ci n’était jamais venu. Il en était tout a fait capable et c’était bien ce qui faisait peur au jeune homme. Il voyait bien la scène. On le retrouverait au bout d’une semaine complètement déboussolait d’avoir sans cesse tourné en ronde en vain pour retrouver son chemin, et bien sur déshydraté et mourrant de faim. Cette vision le déprima un peu. Il secoua la tête pour la chasser. Inutile de paniquer pour si peu c‘était complètement idiot, après tout cela ne fait pas longtemps qu’il était perdu, alors pas la peine d’imaginer des scénarii catastrophes tout de suite, il aura tout le temps plus tard d’y penser pour tuer l’ennui durant son errance s’il tourne encore en rond. ? Il ne devait pas laisser ses émotions prendre le dessus s’il voulait réussir a trouver son chemin et rejoindre le reste de ses compatriotes.
Et puis, il finirait bien par rencontrer quelqu’un. Après tout le château n’était pas désert. D’ailleurs, pourquoi n’avait-il toujours pas croisé une seule personne depuis qu’il était entré dans le bâtiment? Curieux. Où se cachait donc tout le personnel? L’entièreté avait-il été recruter pour préparer leur arrivée?
Après ces quelques secondes de réflexion, le prince repris sa recherche pour retrouver le reste de son groupe. Cependant, le jeune prince commençait déjà à s’énerver. Il n’avait pas envie de passer trois heures a tourner dans ce satané palais. Le voyage avait été long et fatiguant et il ne rêvait que de deux choses: un bon bain chaud et s’allonger sur un lit bien moelleux avant de s’assoupir. Le voyage diplomatique commençait bien pour lui… il savait bien qu’il aurait mieux fait de rester à Rikkaidai. Maudite fierté qui lui avait fait accepter cette mission pour contre dire Sanada.
Exaspéré, il soupira bruyamment et s’arrêta de nouveau pour réfléchir car il se retrouvait maintenant fasse à un embranchement. Cruel dilemme. Quel couloir pouvait-il le mener aux personnes qu’il recherchait.
Il s’apprêtait à prendre la galerie de droite, quand il entendit des voix provenir de celle de gauche.
Des gens ! Enfin il y avait de la vie ici! Il était sauvé! Il avait enfin quelqu’un qui pourrait l’aider. Cependant, il ne devait peut être pas trop se réjouir. Certes il avait sûrement réglé son problème d’errance en rencontrant des autochtones, mais il devrait bien affronter les foudres de Yanagi. Bon, il valait mieux régler un problème à la fois, et voir après pour le reste.
Il s’approcha des deux silhouettes qu’il avait aperçu au bout du couloir. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait il commençait à distinguer un peu mieux leur silhouette et leurs traits. A en juger par leur tenues vestimentaires, les deux jeunes hommes appartenaient à la noblesse et peut être même à la famille royale. S’ils se trouvaient là cela voulait sûrement dire que la rencontre notre leur deux nations n’avait pas encore eut lieu, où alors Koori se retrouvait confronté au même problème que Rikkaidai avec un prince qui se promenait dans la nature. Oui, un prince, car maintenant qu’il était suffisamment proche Niou pouvait clairement reconnaître le visage qu’on lui avait de nombreuses fois montrées pour qu’il le mémorise, à tel point qu’il ne pouvait plus le voir: Atobe Keigo, futur roi de ce pays. L’autre, à en jugeait par son attitude, devait être un proche du prince mais ne devait pas appartenir à la branche royale principale.
Le moins qu’il pouvait dire, c’était que les portraits qu’il avait dû examiner pendant des heures étaient très ressemblant. L’artiste qui les avait peint très vraiment excellent. Il avait su capter cette aura qui avait quelque chose de majestueuse et prétentieuse qui se dégageait d’Atobe. C’était le genre d’attitude qu’il avait du mal a supporter.
D’ailleurs, Niou s’était longtemps posait la question si le peintre avait voulu donner ce charisme à son modèle où qui si cela reflétait réellement la personne. Maintenant qu’il l’avait devant les yeux, il avait la réponse.
C’était bien sa veine. Il fallait qu’il tombe sur un membre de la famille royale et qui plus est le jeune prince… Pour une première rencontre il allait sûrement passer soit pour quelqu’un d’étourdit qui a perdu son groupe, soit un neuneu pas capable de suivre. Tant pis, ce n’était pas comme si ce que les gens pensaient de lui l’intéressait. Cependant, il n’avait pas très envie qu’on pense que le reste de la famille royale était comme cela. Heureusement pour lui, son attitude, malgré ses vêtements luxueux, ne laissait rien paraître, et au premier regard il était difficile de connaître son rang et son appartenance à la plus haute noblesse.
« Excusez moi, je me suis quelque peu égaré. Sauriez-vous, par hasard, où se trouve les quartiers réservés pour la délégation venue de Rikkaidai? » Demanda-t-il le plus poliment qu’il pouvait afin d’éviter un incident diplomatique dès sa première rencontre avec un habitant de Koori.
Il tournait en rond sans vraiment savoir où il allait. Le jeune homme avait l’impression que le château avait des kilomètres de galerie et une multitude de pièces. Pour lui, tout se ressemblait. Comment pouvait-on se repérer dans un lieu pareil sans une carte? Il fallait sûrement y avoir vécu toute sa vie pour pouvoir arriver à se diriger. Ce lieu était un véritable labyrinthe. Niou devait bien se l’avouer, il était perdu. C’était vraiment immense. A quoi cela pouvait-il bien leur servir d’avoir une demeure aussi grande? A se demander si toute la capitale vivait ici.
Yanagi devait déjà être énervé par les agissement du jeune homme et passait sûrement ses nerfs sur le pauvre Jackal.
D’ailleurs, Niou se demandait s’ils n’avaient pas déjà signalé sa disparition et qu’ils avaient envoyés une équipe de secours pour lui venir en aide. Cependant, connaissant le conseiller du roi, celui-ci avait sûrement omis de signaler la disparition du prince à leurs hôtes pour sauver la réputation du pays et faire comme si celui-ci n’était jamais venu. Il en était tout a fait capable et c’était bien ce qui faisait peur au jeune homme. Il voyait bien la scène. On le retrouverait au bout d’une semaine complètement déboussolait d’avoir sans cesse tourné en ronde en vain pour retrouver son chemin, et bien sur déshydraté et mourrant de faim. Cette vision le déprima un peu. Il secoua la tête pour la chasser. Inutile de paniquer pour si peu c‘était complètement idiot, après tout cela ne fait pas longtemps qu’il était perdu, alors pas la peine d’imaginer des scénarii catastrophes tout de suite, il aura tout le temps plus tard d’y penser pour tuer l’ennui durant son errance s’il tourne encore en rond. ? Il ne devait pas laisser ses émotions prendre le dessus s’il voulait réussir a trouver son chemin et rejoindre le reste de ses compatriotes.
Et puis, il finirait bien par rencontrer quelqu’un. Après tout le château n’était pas désert. D’ailleurs, pourquoi n’avait-il toujours pas croisé une seule personne depuis qu’il était entré dans le bâtiment? Curieux. Où se cachait donc tout le personnel? L’entièreté avait-il été recruter pour préparer leur arrivée?
Après ces quelques secondes de réflexion, le prince repris sa recherche pour retrouver le reste de son groupe. Cependant, le jeune prince commençait déjà à s’énerver. Il n’avait pas envie de passer trois heures a tourner dans ce satané palais. Le voyage avait été long et fatiguant et il ne rêvait que de deux choses: un bon bain chaud et s’allonger sur un lit bien moelleux avant de s’assoupir. Le voyage diplomatique commençait bien pour lui… il savait bien qu’il aurait mieux fait de rester à Rikkaidai. Maudite fierté qui lui avait fait accepter cette mission pour contre dire Sanada.
Exaspéré, il soupira bruyamment et s’arrêta de nouveau pour réfléchir car il se retrouvait maintenant fasse à un embranchement. Cruel dilemme. Quel couloir pouvait-il le mener aux personnes qu’il recherchait.
Il s’apprêtait à prendre la galerie de droite, quand il entendit des voix provenir de celle de gauche.
Des gens ! Enfin il y avait de la vie ici! Il était sauvé! Il avait enfin quelqu’un qui pourrait l’aider. Cependant, il ne devait peut être pas trop se réjouir. Certes il avait sûrement réglé son problème d’errance en rencontrant des autochtones, mais il devrait bien affronter les foudres de Yanagi. Bon, il valait mieux régler un problème à la fois, et voir après pour le reste.
Il s’approcha des deux silhouettes qu’il avait aperçu au bout du couloir. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait il commençait à distinguer un peu mieux leur silhouette et leurs traits. A en juger par leur tenues vestimentaires, les deux jeunes hommes appartenaient à la noblesse et peut être même à la famille royale. S’ils se trouvaient là cela voulait sûrement dire que la rencontre notre leur deux nations n’avait pas encore eut lieu, où alors Koori se retrouvait confronté au même problème que Rikkaidai avec un prince qui se promenait dans la nature. Oui, un prince, car maintenant qu’il était suffisamment proche Niou pouvait clairement reconnaître le visage qu’on lui avait de nombreuses fois montrées pour qu’il le mémorise, à tel point qu’il ne pouvait plus le voir: Atobe Keigo, futur roi de ce pays. L’autre, à en jugeait par son attitude, devait être un proche du prince mais ne devait pas appartenir à la branche royale principale.
Le moins qu’il pouvait dire, c’était que les portraits qu’il avait dû examiner pendant des heures étaient très ressemblant. L’artiste qui les avait peint très vraiment excellent. Il avait su capter cette aura qui avait quelque chose de majestueuse et prétentieuse qui se dégageait d’Atobe. C’était le genre d’attitude qu’il avait du mal a supporter.
D’ailleurs, Niou s’était longtemps posait la question si le peintre avait voulu donner ce charisme à son modèle où qui si cela reflétait réellement la personne. Maintenant qu’il l’avait devant les yeux, il avait la réponse.
C’était bien sa veine. Il fallait qu’il tombe sur un membre de la famille royale et qui plus est le jeune prince… Pour une première rencontre il allait sûrement passer soit pour quelqu’un d’étourdit qui a perdu son groupe, soit un neuneu pas capable de suivre. Tant pis, ce n’était pas comme si ce que les gens pensaient de lui l’intéressait. Cependant, il n’avait pas très envie qu’on pense que le reste de la famille royale était comme cela. Heureusement pour lui, son attitude, malgré ses vêtements luxueux, ne laissait rien paraître, et au premier regard il était difficile de connaître son rang et son appartenance à la plus haute noblesse.
« Excusez moi, je me suis quelque peu égaré. Sauriez-vous, par hasard, où se trouve les quartiers réservés pour la délégation venue de Rikkaidai? » Demanda-t-il le plus poliment qu’il pouvait afin d’éviter un incident diplomatique dès sa première rencontre avec un habitant de Koori.
- Spoiler:
- Nyaaa \o/ leur première rencontre *o*
Je ne pensais pas poser ce soir (euh ce matin XD) mais j'ai été inspiré donc j'en ai profité XD. D'ailleurs je pensais faire un petit post, bah c'est pas le cas XD.
Nyaaaa!*hâte d'avoir la suite*
Niou Masaharu- Joueur de 3ème année
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Re: [UA - Niou x Atobe + Renji] "It's only a fairy tale..."
Un sourire éclaira immédiatement le visage d’Oshitari alors qu’il contemplait le nouveau venu. Il ne l’avait jamais vu ici avant et vu ce qu’il cherchait, il faisait surement partie du troupeau venu tout droit de Rikkai. Réfléchissant aussi loin que possible dans sa mémoire, le conseiller tenta vainement de se rappeler où il avait déjà vu ces cheveux blancs.
« Tiens donc, » fit-il après un moment de réflexion. En oubliant un peu sa position et d’ailleurs s’en fichant totalement, il posa son coude sur l’épaule de son prince. « Tu t’es perdu ? Comment cela se fait-il ? » Ne pensant pas le moins du monde que le jeune homme devant lui pouvait alors être une des têtes importantes de la fameuse délégation, Oshitari ne surveillait pas son langage.
« Oshitari, un peu de tenue ! » gronda doucement Atobe. Peu importe qui que ce fut, il pouvait très bien colporter ce qu’il avait vu. Et Atobe ne tenait pas à perdre son image de magnifique prince. Mais Oshitari ne fit que lui sourire en retour.
Croisant les bras, il se retira alors comme appuie pour son conseiller et s’approcha de Niou. Il était intrigué, il n’était pas commun pour lui de voir ce genre de couleur de cheveux. Normalement, le blanc était une couleur récurrente pour les pelages d’animaux de froid pour se tapir dans la neige, la sélection naturelle avait fait sa loi. Atobe fronça les sourcils, mais ce jeune homme venait de Rikkai, et ce n’était pas le plus froid pays. Tout à sa réflexion, il avait attrapé un des mèches de l’invité.
Oshitari toussa.
« Mon prince, un peu de tenue ! » se moqua-t-il.
Atobe lui lança un regard noir en lâchant les mèches claires.
« Tiens donc, » fit-il après un moment de réflexion. En oubliant un peu sa position et d’ailleurs s’en fichant totalement, il posa son coude sur l’épaule de son prince. « Tu t’es perdu ? Comment cela se fait-il ? » Ne pensant pas le moins du monde que le jeune homme devant lui pouvait alors être une des têtes importantes de la fameuse délégation, Oshitari ne surveillait pas son langage.
« Oshitari, un peu de tenue ! » gronda doucement Atobe. Peu importe qui que ce fut, il pouvait très bien colporter ce qu’il avait vu. Et Atobe ne tenait pas à perdre son image de magnifique prince. Mais Oshitari ne fit que lui sourire en retour.
Croisant les bras, il se retira alors comme appuie pour son conseiller et s’approcha de Niou. Il était intrigué, il n’était pas commun pour lui de voir ce genre de couleur de cheveux. Normalement, le blanc était une couleur récurrente pour les pelages d’animaux de froid pour se tapir dans la neige, la sélection naturelle avait fait sa loi. Atobe fronça les sourcils, mais ce jeune homme venait de Rikkai, et ce n’était pas le plus froid pays. Tout à sa réflexion, il avait attrapé un des mèches de l’invité.
Oshitari toussa.
« Mon prince, un peu de tenue ! » se moqua-t-il.
Atobe lui lança un regard noir en lâchant les mèches claires.
- Spoiler:
- *en espérant que ça aille XD*
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