[Oshitari x Gakuto] Secret plus secret?

par **Mukahi Gakuto** Dim 27 Sep - 1:50

Gakuto était là tout seul, avachi tout contre un tronc d'arbre. Son dos peinait un peu danscette position quelque peu foetale. Il pleuvait mais le petit attendait son amant tout de même, c'était un rendez-vous assez important tout de même : leur premier en date. Gakuto s'était tant battu pour en avoir un, il avait tant attendu ce jour. Tout ça pour ça ! Il pleuvait des cordes fouettantes de toutes parts et éclaboussant qui voulait et qui ne voulait pas. Sa montre devait avancé ou l'intéressé était en retard. Le jeune homme originaire du Kensai était en retard, ceci ne faisait pas parti de ses habitudes pourtant. Mukahi fut étonné face à cette constatation et s'énerva, pour cela il tapa sa tête contre la Nature qui s'offrait à lui.

Effectivement : une heure. Mais que pouvait bien faire son partenaire à cette heure là? Qu'est ce qu'il pouvait faire de si intéressant et de mieux que d'être avec Gakuto? Hein? Il avait intérêt de lui sortir une excuse en béton rebétonnée sur du béton doublée de béton. Il avait intérêt de se faire pardonner en se trainant parterre de tout son long et en suppliant Mukahi de sa belle voix. Il sourit à cette vision qui n'arrivera surment jamais. Mais d'autres questions vinrent. Avec qui? Pourquoi? Comment? Où? Et il ne pensait pas au petit rouge alors? Même pas la politesse de le prévenir. En effet cétait une heure de retard et une heure de trop, l'heure qui fait déborder le vase.

Au début, on se dit 'cinq minutes, ce n'est rien', ensuite 'dix, il va arriver d'une minute à l'autre' après 'quinze, il a du avoir quelque chose de dernière minute' et le double on s'inquiète pour un quelconque accident et enfin on attend par habitude et espoir mais dans le vent. Le petit débris d'impatience était passé par tout les stades, le sable dans le sablier qui s'écoulait était alors meurtrier : il le détestait. Là, il se demandait pourquoi il ne pouvait pas avoir une vie normale avec un temps normal et un petit ami normal et pas une relation secrète où même les membres de Hyotei n'étaient pas au courant, où même ses parents... Non, réflexions faites, ses parents ne savaient pas sa vie amoureuse même quand celle là tournait autour d'une jeune fille.

Trop cétait trop décidemment, le volleyeur décida donc de se rentrer chez lui tranquillement sans parapluie. Arrivé, il toussait à pleine gorge : il avait attrappé froid. Voilà encore quelque chose à rajouter sur le dos de Yuushi. Il prit un douche comme pour se laver de cet échec cuisant. Le soir même alors que le petit était confortablement allongé dans son lit avec la couverture montée jusqu'au nez, on vint quand même l'interrompre. Cette personne allait surment se prendre quelques mauvaises réflexions ou un oreillet en plein visage. Et bien qui que ce soit, homme ou femme, Gakuto allait le recevoir à sa manière. Qui osait perturber le sommeil, si on pouvait dire, de ce grand malade enrhumé et aussi avec un petit coeur cassé? On lui avait tout de même posé un lapin. Un admirable soit dit en passant...

Une voix demanda si elle pouvait rentrée, le petit répondit haut et fort, comme si sa maladie s'était évanouit : 'Non'. Sa phrase n'avait pas été plus construite que ça néanmoins...

par **Oshitari Yuushi** Ven 6 Nov - 14:16

L'eau coulait sur ses muscles endoloris, les détendant petit à petit.
Comme tous les samedis après-midi, Oshitari l'avait passé en compagnie d'Atobe, dans la salle de sport de la compagnie de ce dernier. De temps à autre, il avait jeté un rapide coup d'oeil sur le cadran de l'horloge, s'assurant de l'heure. Il ne tenait pas à être en retard au rendez-vous qu'il avait avec Gakuto juste après. Rien que d'y penser il sentait poindre la migraine. Son coéquipier pouvait parfois être tellement pénible.
Un sourire naquit sur ses lèvres à cette pensée. Quand ils se disputait avec Shishido, ils étaient tellement amusant, et puis, ça agaçait Atobe, vraiment délectable.

Il jeta de nouveau, un rapide regard sur l'heure et jugea qu'il était tant d'abréger sa douche, sans quoi il serait vraiment en retard.
Coupant l'arrivée d'eau chaude avec regret, et noua une serviette autour de ses hanches avant de sortir de la cabine de douche. Il attrapa une autre serviette pour se sécher les cheveux et regagna les vestiaires.

"Oshitari"

Il venait à peine de terminer de nouer sa cravate que son capitaine l'interpella. C'est à peine s'il l'avait remarqué quand il était entré dans la pièce.

"Qu'est-ce tu veux Atobe ?"
"J'ai à te parler"

Oshitari haussa un sourcil intrigué, puis regarda sa montre. Il avait encore un peu de temps devant lui. Le ton grave qu'avait pris son capitaine l'inquiétait et l'incita à le suivre.

Dehors il pleuvait des cordes.

L'eau éclaboussait les passants, tâchant son pantalon alors qu'il courrait vers leur lieu de rendez-vous. Il aurait dû décliner l'invitation d'Atobe. Quand ils étaient tous les deux, il perdait toujours la notion du temps. Sans quoi, il n'aurait jamais été en retard.
Le coeur battant il ne savait pas s'il devait espérait que Gakuto l'ait attendu ou qu'il soit rentré. Avec ce temps, il espérait seulement qu'il n'avait pas attraper froid. Il en serait encore plus pénible.

La pluie inondait maintenant ses vêtements, mais il s'en moquait, seul lui importait Gakuto à présent. Il n'avait pas été très honnête avec lui et il s'en voulait de ne pas l'avoir prévenu, mais dans la situation dans laquelle il s'était trouvé un peu plus tôt, mieux valait qu'il n'en sache rien. Il allait devoir la jouer fine avec Atobe pour qu'il conserve leur secret.

Arrivé au point de rendez-vous, Oshitari regarda rapidement à droite, puis à gauche, à la recherche de son partenaire, mais il dût rapidement se rendre à l'évidence, Gakuto n'était plus ici.
Un coup d'oeil à sa montre l'avertit qu'il avait plus d'une heure de retard et il ne sut s'il devait se sentir déçu ou rassuré.
Le coeur lourd, il rentra chez lui.

A peine avait-il franchi la porte que sa soeur poussa un grand cri de stupeur avant de lui apporter une serviette et de commencer à le disputer. Il accepta gracieusement la serviette qu'elle lui tendait et sans attendre la fin de son sermon regagna sa chambre où il se laissa choir sur le lit.
Les bras en croix, il fixa le plafond, appréciant ses aspérités et le calme que la pièce dégageait.
Il ferma les yeux et se laissa bercer par le silence environnement, soudainement fatigué de sa journée.
Il fallait qu'il appelle Gakuto pour s'excuser et s'assurer qu'il allait bien.
Mais ça attendrait encore un peu. Pour le moment, tout ce qu'il voulait, c'était que le calme reviennent dans sa tête.

Spoiler:

par **Mukahi Gakuto** Dim 8 Nov - 14:02

Après son brusque refus, le fils entendit sa mère s'excuser. Le petit se demandait à qui elle pouvait bien parler ou si elle avait un problème mental. Pensant que cela s'adressait à lui, il dit distinctement : 'Je n'accepte aucune excuse !'. Enorme quiproquo. Mais il tendit l'oreille et écoutait attentivement ce que sa mère avait à dire 'Oh non ne t'inquiète pas... il est juste un peu malade, il a du attrappé froid... je ne sais pas ce qu'il est parti faire sous cette pluie battante, mais avant de partir il m'avait dit que cétait important... Oui... Merci c'est sympathique... De rien et bien j'espère que tu viendras très bientôt. Au revoir.' Enorme quiproquo. Le nain s'aperçut que tout cela ne lui était pas dû, quelle parlait à quelqu'un d'autre et c'est quand le singe entendu sa maternelle tapouiller sur des touches qu'il capta enfin qu'elle avait eu une conversation téléphonique. Mais avec qui? Cette personne voulait-elle lui parler : c'est pour cela que sa génétrice voulait rentrer? Mais pourquoi n'avait-elle pas dit directement qui cétait et pourquoi elle voulait lui parler? Gakuto espérait dans son petit coeur que cétait Yuushi. Il aurait aimer lui faire la morale sur la ponctualité et la place quil devait avoir dans son emploi du temps.

C'est sur cette idée de dispute qui sarrange parfaitement comme dans les films que le rouge se laissa aller dans les bras de Morphée. Sa nuit fut quelque peu agitée par une petite toux qui lui arrachait les poumons. Le lendemain matin, sa voix fut métamorphosée et chacun pouvait constaté que Mukahi était malade. Sa mère avait eu raison lautre soir au téléphone et elle lui conseilla de ne pas aller en cours et d'attendre sagement que le médeçin vienne afin didentifier ce quil pouvait bien avoir au fond de sa cage thoraxique. Le malade refusa au début en prétextant vouloir suivre ses cours, mais en fait il voulait voir son petit ami, mais par la suite il céda, trouvant que cela était une punition digne de ce nom, tellement digne de ce nom qu'elle punit les deux. Le docteur arriva en trombe et conseilla à ladolescent de rester allité durant trois jours minimum. Ensuite il le sermonna sur les sorties lors de mauvais temps et enfin s'étonna de la propagation de la maladie qui était on ne peut plus rapide en effet. Une fois parti, le patient pu enfin se plaindre de son ami qui lavait fait attendre trois plombes sous la pluie hier. Gakuto s'énerva aussi contre lui car le jour davant il avait été tellement têtu à attendre une heure tout de même. Il ne devrait pas car cela fit augmenter considérablement sa fièvre déjà haute. Le médeçin lavait dit aussi : 'Reste calme et repose toi un peu pendant ces trois jours'.

Sa journée fut remplie de siestes entrecoupées de grignotages, de prises de médicaments, d'un quart dheure sur l'ordinateur, qui fut écourté par le mal à la tête qui frappait trop fort, et des plaintes qui montaient en crescendo. Il se sentait faible et n'aimait pas du tout son état. Le soir venu, sa mère fit comme le jour d'avant. Elle demanda son entrée dans l'antre du fils grincheux. Ce dernier ne fit pas comme la dernière fois et accepta sa venue mais à cette dernière il ne comprit pas et constata l'absence du téléphone. Pourquoi était-elle là à la fin alors? Elle introduisait quelqu'un soit disant. Cette personne attendait au bas de l'escalier la validation du petit capricieux dit sa mère. S'il ne se sentait pas trop mal, son ami viendrait et le cas contraire partirait en laissant les devoirs qui soit disant avaient été abondants en son jours dabsence. Le petit se demanda encore une fois qui cela pouvait être. Quasiment tout seul durant la journée il jugea que de la compagnie autre que de la famille comme des gens extérieurs pouvait lui faire du bien. En plus il se sentait un peu mieux avec tout le repos quil avait trouver dans son sommeil. Gakuto accepta donc la mystérieuse personne. Jusquaux derniers moments il se questionna sur son identité.

Spoiler:

par **Oshitari Yuushi** Mer 3 Fév - 21:42

Poussant un énième soupir, Oshitari consentit finalement à quitter son lit.
Il devait appeler Gakuto.
Il était un peu inquiet pour son ami, mais craignait de l'appeler. Il ne sentait pas l'humeur d'entendre ses reproches.
Alors qu'il se déshabillait, il se surpris à se demander pourquoi il avait accepté de pousser plus en avant leur relation ?
Il avait su par avance qu'elle ne lui apporterait que des ennuis et pourtant il s'était entêté dans cette direction.

Même Atobe lui avait demandé s'il était sûr de son choix.
Non, il ne l'était pas.
A choisir, il lui aurait peut-être préféré son capitaine, mais même cette perspective lui apparaissait comme ennuyante.
Atobe pouvait se montrer si contrariant parfois, si exigeant.
Au moins Gakuto lui épargner ce genre de problèmes.

Soupirant une nouvelle fois, il jeta sa chemise mouillé dans un coin de la pièce pour en enfiler une nouvelle qu'il ne prit pas soin de boutonner, avant de faire de même avec son pantalon.

La maison était étrangement calme quand il sortit de sa chambre. Un mot abandonné sur le frigo lui informa de la raison de ce brusque silence. Sa famille était partie faire quelques courses. Ils avaient dû le prévenir mais trop plongé dans ses pensées, il ne les avait pas entendu.

Tant mieux. Il ne risquait pas d'être dérangé durant son hypothétique houleuse conversation téléphonique.
Rien que d'y penser il en avait la migraine.

Il se servit un verre de jus d'orange, puis remontant dans sa chambre sans oublier de se saisir du téléphone au passage.

L'appel ne fut pas vraiment celui qu'il attendait. Visiblement Gakuto ne voulait pas lui parler. Etrange en soit quand on savait qu'il ne manquait jamais une occasion pour vous dire le fond de sa pensée, même quand elle ne lui était pas demandé.
Oshitari ne savait pas s'il devait en être soulagé, ou au contraire déçu...
Peut-être même devrait-il s'inquiéter pour les évènements futurs ?
Un Gakuto en colère était difficilement supportable, qu'en serait-il donc si ce dernier ne l'exposait pas clairement ?

Sa mère le rassura cependant rapidement. Son partenaire était toujours aussi exécrable - signe de bonne santé chez lui - même s'il avait sûrement du attraper froid sous la pluie battante.

Oshitari se sentit soudainement coupable de l'avoir laissé ainsi. Il l'aurait prévenu si Atobe n'avait pas accaparé toute son attention.

Il se sentit encore plus misérable lorsque la mère de son ami lui confia que la raison de son absence était 'importante'.

Il la remercia poliment et raccrocha promptement.

Important.

C'était justement le sens de ce mot qui lui avait échappé aujourd'hui.
Gakuto l'avait tellement bassiné pour avoir ce rendez-vous qu'il avait fini par céder... Juste pour lui faire plaisir.
A aucun moment il n'avait pensé que c'était 'important'

A l'avoir oublié, il l'avait sans doute blessé plus profondément qu'il ne l'aurait voulu.

Il ne voulait faire souffrir personne.

Aussi le lendemain chercha-t-il dans les moindres recoins de leur lycée son partenaire de double en vain.
Au début il avait cru que celui-ci le fuyait délibérément, mais Jiroh avait tôt fait de le rassurer en partageant son inquiétude quand à son absence en classe.

Ce simple aveu eût tôt fait de faire jubiler Oshitari. Gakuto ne pouvait pas volontairement l'ignorer puisqu'il n'était pas là. Aussi pût-il pleinement profiter de sa journée et se vouer à son activité favorite : Taquiner le Shishido.

Malgré l'air serein qu'il afficha toute la journée, il ne pouvait s'empêcher de se sentir responsable de l'état de son ami. Nul doute que Gakuto avait dû attraper froid et que s'était assurément de sa faute.

Lorsque la fin des cours sonna, il accapara Jiroh dans le but de récupérer les devoirs de son partenaire de double et sécha l'entraînement pour aller le retrouver.

En chemin, il s'arrêta à la librairie et acheta le dernier tome manquant du manga de sport en vogue dont Gakuto raffolé.
Bonne manière de se faire pardonner.

Dans le train, il délaissa momentanément son roman à l'eau de rose, qui de toute évidence ne lui serait pas d'une grande aide cette fois-ci, pour se concentrer sur les devoirs que lui avait donné son coéquipier.
Visiblement, ils avaient un cours d'avance sur celui de son partenaire. Il pourrait aisément lui expliquer les leçons qu'il avait manqué en ce jour.

C'est donc le coeur léger et le pas assuré qu'il se rendit chez son ami à la sortie du train. Gakuto ne pourrait assurément pas lui reprocher de ne pas prendre soin de lui.

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