[Jour 1] Après les cours.

Une fois sa douche finit, il ce changea il devait passer par chez lui pour ce changer et aller chercher le cadeau pour le rouquin.

" et bien j'y vais!! le dernier fermera les vestaires."

Il attrapa prestement son sac
et fit un signe de main aux derniers élèves.

Direction => maison Akutagawa Jirou

Shishido savoura encore quelques instants leur étreinte, se délectant de l'odeur de leur gel douche et de la douceur de son kohai.
C'était différent de ses précédentes conquêtes et cela l'intriguait un peu. Cependant il ne prit pas le temps de s'attarder sur ce sentiment nouveau, il aurait bien tout le temps d'y penser.
Il déposa un rapide baiser dans le creux de l'épaule de son cadet et commença à se dégager doucement.

"Dépêchons-nous de nous rincer. Je ne voudrais pas arriver en retard à la soirée. J'entends d'ici les raillements moqueur d'Atobe" termina t-il d'une voix bourrue.

Ootori avait-il rêvé ou les lèvres de son sempai avaient bien effleurées sa peau?
Il voulut lui poser la question mais il n'en eut pas le temps : Shishido enchaina sur la soirée de Jiroh.

"Ah... Oui Depechons nous, on est deja pas en avance." dit il en prenant sa serviette pour se sécher rapidement.

"Shishido sempai, as-tu trouver un cadeau pour Akutagawa sempai?" demanda-t-il en se frictionnant les cheveux avec sa serviette.

Sortie de la douche Shishido se frictionna rapidement les cheveux, ne s'attardant guère de savoir si son kohai suivait ou pas. Il enfila prestement son pantalon, puis sa chemise qu'il ne bouttonna pas.
Il rangait ses affaires quand quand Chotaroh parla de nouveau.

Shishido leva le nez de son sec, réfléchissant.

"Je l'ai oublié chez moi" soupira t-il.


Il regarda par la suite son cadet, un petit sourire d'excuse aux lèvres, puis se releva et marcha vers lui.

"Seche-toi les mieux que ça,rouspétat-il, sinon tu va être malade"

Suivant le geste à la parole, il attrapa sa serviette, et entreprit de lui sécher les cheveux

Ootori ouvrit grand les yeux.

"Tu l'as... oublié?" dit-il avec hésitation. "On passe rapidement par chez toi alors. On est pas si loin." finit-il par dire avant que son sempai prenne sa serviette de force des mains.

Il frictionna plus fort encore. "Ouuh... Sempai, ça gratte!" s'exclama-t-il en tentant de reprendre sa serviette. "Et toi donc? Donne moi la tienne que... je te le fasse aussi." demanda-t-il sur un ton plutôt suppliant.

Shishido laissa Chotaroh lui reprendre la serviette des mains et lui fit un un vague mouvement lui signifiant par la même occasion que ça ne servait à rien de lui sécher les cheveux.


"Il faudrait pas trop tarder" dit-il en reboutonnant les boutons de sa chemises.

Choutaroh baissa les yeux et rangea sa serviette.
"Tu as raison, nous ne sommes déjà pas en avance. Et il faut que nous passions chez toi." dit-il en sautant rapidement dans son pantalon et enfila un T-shirt propre après s'être appliquer du déodorant sous les bras.

Il ferma son sac en vitesse grand V et posa la main sur la poignee de la porte des vestiaires.

"On peut y aller?" demanda-t-il en se retournant vers son sempai.

Ootori était sur le point d'ouvrir la porte mais ce qui allait se passer n'était pas du tout prévu au programme de la soirée.
Shishido le plaqua contre la porte et appuya ses lèvres sans ménagement sur les siennes.

Les joues d'Ootori rougirent d'un seul coup, il ne comprenait pas ce qu'il se passait devant ses yeux : un Shishido en pleine possession de ses moyens et parfaitement conscient de ce qu'il faisait.

Il se collait davantage sur lui alors qu'Ootori cherchait a se défaire. Il n'imaginait pas que son sempai pouvait être ainsi alors qu'il était si tendre quelques minutes auparavant.

"Sempai... Ar..." fit-il interrompu.

Bien que violent, le baiser n'en restait pas moins tendre et doux. Il était exactement à l'image de ce qu'était Shishido et ce dernier en profitait pleinement.
La langue d'Ootori jouant avec la sienne était un pur moment de bonheur auquel il refusait de mettre fin malgré les protestations de son kohai. Elle manquait de toute façon de force et de conviction.
Malgré son désir, il rompit cependant l'échange ne voulant pas forcer son cadet plus que nécessaire.

Déserrant lentement son emprise, il fit glisser ses lèvres jusqu'au cou de son coéquipier, et il déposa un léger baiser.

'Excuse-moi, chuchota-til tout contre sa peau, je ne sais pas ce qu'il m'a pris'

Même si en réalité il savait très bien le pourquoi de son action, il ne pouvait décemment pas dire la vérité à son cadet.
Il s'éloigna à regret de lui, et le tirant doucement par la main, le sépara de la porte.

"Maintenant on peux y aller" dit-il avec un grand sourire. Un de ceux qu'il ne réservait qu'à Chotaroh lorsqu'il était particulierement fier de lui.

Ootori comprenais a présent que le rapide baiser sur sa peau dans la douche n'était pas un rêve. Il recevait les sentiments de son sempai en pleine figure sans qu'il ne puisse les exprimer.

"Ce... Ce n'est..." pas grave? Voulait-il dire. Ootori aussi ressentait ces mêmes sentiments mais il avait du mal a les accepter jusqu'à ce que Shishido ne franchisse lui même le pas.

Ootori prit la main de son sempai. "Oui, on y va." dit-il sur un ton assuré. Au final,ce baiser n'était pas si mal.

Avant de sortir, Ootori voulait lui rendre son baiser. Il s'arrêta alors net.

Voyant que Chotaroh ne suivait pas, Shishido poussa un discret soupir, agacé avant de se retourner.
Son kohai arborrait une délicieuse teinte carmine au niveau des joues et fuyait son regard. Il ne put s'empêcher de le trouver adorable.
Il se rapprocha doucement de lui, et passant sa main sous son menton lui releva le visage.
Ses yeux accrochèrent les siens à la recherche d'une réponse et quand il l'eut trouvé, ses lèvres se fendirent en un doux sourire.

"Ce n'est pas grave Chotaroh" assura t-il en l'attirant contre lui pour lui baiser la tempe.

Puis il lui frictionna les cheveux en gage d'affection, riant doucement de la timidité du jeune homme.
C'était plus amusant ainsi. Ce n'aurait pas été drôle s'il en avait été autrement.

"On peux y aller cette fois-ci ?"

Choutaroh faisait effectivement une fixation sur les lèvres de son sempai, mais il se dégonflait alors qu'il voulut lui rendre son baiser, un peu comme un prêté pour un rendu. Il réalisait que le moment était plutôt mal choisit pour les écarts de conduite.

Plus qu'une question de moment, Ootori n'osait pas franchir le pas comme Shishido venait de le faire. Quelque chose semblait le bloquer. Tout avait pourtant l'air de bien fonctionner en bas, mais il se souciait davantage du "qu'en dira-t-on".

Il ferma alors les yeux pour fuir le regard langoureux de son sempai et enfonça la poignée de la porte pour l'ouvrir et soupira.

*Mais qu'est-ce que je fais... Embrasse le bon sang!*

"..."

Ils sortirent des vestiaires et Shishido en profita pour respirer une grande bouffée d'air. Pour une raison qu'il n'expliquait pas, il s'était senti opressé quand il était à l'intérieur.
Il croisa ses bras derrière sa tête, flanant jusqu'à l'entrée du collège puis se tourna vers Chotaroh qui trainait un peu.

"Si tu ne te dépeche pas, on va vraiment être en retard" le taquina t-il.

Ootori, perdu dans ses pensees fut interpeler par son sempai. Il releva la tête.

"Moui, tu as raison." dit-il avec un ton un peu plus déterminé, pour ne pas montrer a Shishido sa mine un peu abattue. Il courut le rejoindre rapidement a ses cotés et regardait droit devant lui, le dos droit comme un piquet, preuve de son stress.

Shishido eut une moue ennuyé. Il n'aimait pas quand Chotaroh ne lui parlait pas et il ne savait jamais comment entamer une conversation.
Il marchèrent un long moment silencieusement avant que Shishido, à bout de patence, ne craque.

"Bon sang Chotaroh ! Qu'est-ce qui ne va pas à la fin ?"

En entendant son sempai élevé la voix contre lui, les épaules de Choutaroh sursautèrent.
Puis il s'arrêta de marcher et fixa le sol un court instant, rassemblant tout son courage pour lui dire le fond de sa pensée.

"Pourquoi m'avoir embrassé dans les vestiaires sempai... Pourquoi n'es tu pas fâché contre moi alors que je ne peux même pas te le rendre. Ca me met mal à l'aise parce que je n'y arrive pas!" éleva-t-il la voix à son tour.

Puis il se calma et prit un grand bol d'air. "Je... Je ne comprends pas ce que tu peux aimer en moi, qui suis toujours en train de chercher mes mots ou en train de bégayer. non je ne comprends pas." expliqua-t-il plus calmement avant de se cacher le visage de ses mains.

Shishido attendit patiemment que Chotaroh ait fini de parler. Lorsqu'il cessa ses explications, Shishido, gêné, enleva sa casquette pour se passer une main dans les cheveux, ne sachant trop quoi répondre.
Il était nerveux et il n'aimait pas trop ça. Il réussit néanmoins à traduire le fond de sa pensée.

"Ecoutes Chotaroh, soupira-t-il. Tu n'as pas besoin de te prendre la tête avec ça okay ? Tu manques encore un peu d'expérience c'est tout. Ne t'en fais pas pour ça."

Il esquissa un sourire attendri, puis posa sa casquette sur la tête de son kohai.

"C'est justement ça que je trouve mignon chez toi."

De légères rougeurs naquirent sur ses joues alors qu'il détournait son regard.

"Et si on y allait maintenant ?" décréta t-il pour changer de sujet.

Ootori rougit alors que son sempai lui prêta sa casquette un court instant. Il refusait pourtant de s'en séparer même pendant l'entrainement.

"Sempai... Je... Je ferais de mon mieux pour ne pas te décevoir. Mais, je... j'ai besoin de temps."

Ootori refusait de rester sur cette phrase. "Sempai... Je ne m'attendais pas ce que tu me... enfin... tu vois. Tu m'as tellement surpris, je ne sais même plus quoi dire." dit-il en se remettant a marcher.

Shishido le gratifia d'un sourire, passant une main réconfortante dans le dos de son kohai.

"Ce n'est rien" assura t-il

Ootori voulut protester, mais il ne dit plus un mot et soupira en souriant.

"Tu es vraiment impossible, sempai." dit-il en touchant la casquette sur sa tète.

"Dépêchons nous." Et il commença a courir sur le chemin menant au portail du collège.

Voyant son cadet s'élancer, le sourire de Shishido ne s'agrandit que plus.

"Hey ! Attends-moi Chotraoh"

Il courut à sa suite, le rattrapant de justesse avant qu'il ne sorte du collège. Il lui vola un baiser en récupérant sa casquette.

"Le dernier chez moi, fera une série de 50 pompes au prochain entrainement" prévint-il avant de démarrer au cquart de tour et de courir sur le chemin du retour.

Ootori fut encore prit de vitesse par son sempai et ses joues teignirent de belles couleurs et la soupape allait presque exploser sous l'émotion.

"Sempai! C'est injuste tu as commencer a courir avant! Attends!" cria-t-il après Shishido. Ce dernier courait bien plus vite qu'Ootori, la victoire était assurée pour lui.