Soir - Salle de classe [Oshitari / Atobe]

La journée de cours était terminée. Il devait être dans les alentours de dix-huit heures, les clubs étaient fermés depuis quelques temps et il ne restait plus grand monde dans le collège mis à part les femmes de ménages, quelques professeurs et élèves chargés de leur classe.

Atobe faisait parti de ceux-ci, obligé, avec une camarade, de finir de ranger leur salle de cours, nettoyer le tableau, remplir le cahier de texte et autres petites tâches qu'ils avaient à faire pour la semaine.

Keigo était installé près d'une fenêtre, stylo à la main. Sa camarade, munie d'une éponge mouillée, effaçait la craie sur le tableau. Ils restaient tous les deux silencieux, l'une par manque d'idée pour un sujet de conversation, l'autre trop pris par sa tâche de remplir le cahier.

" Atobe, je ne vais pas tarder. " dit elle soudainement.

Le capitaine de l'équipe de Hyotei ne l'entendit pas. Elle s'approcha de lui et cogna légèrement son poing contre la table pour allerter le King.

" Ah pardon, tu disais ? "

" Tu devrais te dépêcher, ils ne vont certainement pas tarder à fermer l'école. "

Personne ne l'aurait dit mais elle aurait bien aimé qu'il l'a raccompagne. Mais Atobe rabaissa sa tête vers le cahier de texte. La jeune fille soupira mais ne chercha pas plus à attirer l'attention du châtain.

Elle admira son écriture pendant un moment puis finit par prendre la chaise de devant pour s'y installer.

" Tu devrais y aller. " déclara Atobe sans relever la tête et continuant d'écrire.

" Je vais t'attendre. " Elle croisa ses bras sur le dossier et y posa son menton.

Le silence reprit place. Elle en était un peu triste, mais Atobe ne faisait vraiment pas attention à elle. Il était connu dans son collège, elle aussi. On disait même qu'elle était la plus mignonne et qu'elle formerait un beau couple avec le King du tennis. Cependant, jamais celui-ci ne semblait s'intéresser à une fille, ni même à quelqu'un. Une vague rumeur avait couru comme quoi il sortait avec un membre de Yamabuki mais elle fut vite étouffée par manque de preuve.

Quelqu'un entra dans la pièce, tranquille. Atobe aurait reconnu l'aura de présence entre mille, il n'y en avait qu'une comme celle-ci. Il sentait d'ici les remarques piquantes et il se mit automatiquement sur son mode d'attaque.

Oshitari n'avait pas fait tellement de bruit, mais son simple déplacement avait fait qu'Atobe avait relevé la tête pour poser sur lui ses yeux.

" Eh bien on a oublié quelque chose ? "

Il longeait les couloirs, aucun son, sauf celui de ces pas qui resonnaient.

Vu l'heure, il savait où il était......

Le "il" en question était bien connu de tous, même un peu trop à son goût.

Atobe Keigo.....

Il regarda le petit écriteau en haut de la porte, c'était bien sa classe.

Il entra en silence et aperçut son capitaine le nez plonger dans un livre, il avait sentit sa présence, il en était certain.

Yuushi s'aperçut qu'après, qu'il n'était pas seule, une fille était installer non loin accouder sur le bord de la chaise.

Il l'observa et la reconnu, elle était très populaire, ces charmes faisaient des ravages et il devina facilement qui était sa proie du moment.

Les paroles du châtain le coupa dans sa reflexion.

" Un livre, rien de bien important, tu n'a toujours pas fini?"

Il avait adopter un ton neutre, voyant qu'il était sur la défensive.
Il ce tourna vers la fille qui observait la scène.

" Ne devrais-tu pas rentrée chez toi? il ce fait tard, si tu attends trop longtemps tu risques d'avoir des ennuis en chemin."

Elle le toisa du regard, l'air de dire: dégage tu déranges.

Il lui fit un sourire en coin bien faux dont lui seul avait le secret.

"J'attendais qu'atobe ai fini!"

Elle devra repartir seule, il n'avait aucune envie que cette fille reste ici, il avait quelque chose à demander à atobe.

" Ne t'inquiète pas c'est un grand garçon, je dois lui dire deux mots, donc tu peux rentrée."

Elle le dévisagea et commença à quitter la salle furieuse.


" tu as l'art et la manière de te faire apprecier des gens oshitari."


Atobe venait enfin de prendre la parole.

" Oui c'est l'une de mes spécialités"

Atobe finit un Kanji sur le cahier et il s'accouda à la table, posant son menton sur sa main.

" Bon eh bien, que voulais-tu me dire ? "

Il avait retenu l'information essentielle. La jeune fille était partie, il se sentait plus libre de ses mouvements. Il se permit de s'étirer un long moment. Il en avait marre de rester inactif sur cette chaise à écrire dans un bête cahier.

Mais alors qu'il se levait pour marcher un peu dans la classe, la jeune fille revint.

" J'ai oublié mon sac ! " rit elle. " Bon, et bien ... A la prochaine Atobe. Oshitari ... "

Le ton qu'elle avait employer pour prononcer son nom était bien différent que pour atobe.

Il dirait moins mielleux, tant mieux.

Il fixa atobe qui venait de ce lever, sûrement lasse de rester assis sur une chaise pendant des heures.

" Eh bien, comme tu n'en a pas fait mention de la semaine, je voulais savoir si tu avais reçu la carte...."

Il croisa les bras.

" Pas que cela me préoccupe mais mes parents souhaitent savoir si ta famille nous feras l'honneur de sa présence."

Il detestait être aussi formel, seulement le discours des ces parents lui revint en tête.

La carte ... Il tenta de se rapeller ce qu'avais dit ses parents sur ce sujet. Sa mère avait été très vive et son père n'avait cessé de lui rappeler de ne pas faire d'erreur avec, justement, le fils Oshitari. Bah, il n'y avait pas de problèmes sur ce côté là, pour l'instant.

" Nous ferons acte de présence. Après tout, ce serait une insulte de ne pas venir à une si attendue réception. "

Jouer sur la politesse avec Oshitari, il n'aimait pas ça. Ca ne faisait que rapeller le code de l'amitié entre les riches.

Il tiqua légèrement à la dernière phrase.

Il savait que ce genre de réception l'ennuyait autant que lui.

C'était plus une soirée pour arranger les affaires familliales, surtout pour mieux ce faire voir.

" Je trouve que ces réceptions sont trop répétitives et d'un ennuis.
Je me demande toujours si notre présence est si indispensable.

"Je pense de même, seulement nous n'avons pas le choix."

Il vit atobe s'éloigner et sortir de la pièce, en faisant un signe discret disant suis moi.

" je dois apporter le cahier en salle des professeurs."

Il le suivit, de toute façon il n'avait rien de mieux à faire.

Ils traversèrent les couloirs, rencontrant les femmes de ménage qui s'inclinèrent à leur passage. Même les femmes plus agées respectaient les fils de bonne famille comme eux. Effrayant.

Atobe ouvrit la porte de la salle des professeurs, il n'y en avait que quelques uns dont leur professeur principal.

" Ah, Atobe, tu es encore là ! Tu vas pouvoir m'aider ! " se précipita le professeur, la tête dans ses papiers.

Il se redressa, donnant des copies à son élève.

" Oh, Oshitari, tu es là toi aussi. Allez donc porter cela à Monsieur Konawa. Il est au troisième étage. "

Pourquoi était il venu?

Il aurait dut le prévoir..... leur professeur principal avait la facheuse manie de déléguer tout son travail sur la première personne qui croisait son chemin.

Il sentit une pile de document atterrir dans ses mains.

Il tourna la tête et ne vit pas son capitaine, disont que le paquet de feuille était tellement haut que cela cacher tout le visage d'atobe.

Il ce força à ne pas rire, mais une situation comme celle ci était rare, en général atobe faisait comme le professeur c'était les autres qui portaient et non lui.

" Pas trop encombrer?" dit il avec une pointe d'ironie.

Le professeur partit vers un de ses collègues.

" Au lieu de me regarder bêtement, aide moi ! " souffla Keigo, exaspéré. " Et pourquoi ce Konawa a t-il besoin d'autant de feuille ? Il veut en faire des grues en papier ? "

Le King soupira tandis qu'il donnait toute la pile à son joueur et en prenait la moitié. Ils sortirent de la salle.

" Le troisième étage haan ? "

Il étouffa un rire quand il entendit atobe ce plaindre.

Il ce retrouva avec une grand epile de feuille dans les bras mais au moins lui voyait où il marcher contrairement au châtain il y a 30 seconde.

" Ne te plains pas, on a de la chance il n'a pas demander le 7ieme étages.... Enfin..... je suppose que c'est pour le dessin vu que le professeur Konawa enseigne les arts."

L'ascension fut rude, il avait l'impression de gravir une montagne et malheureusement pour lui il avait le rôle du mulet qui porter les bagages.

Une fois le pied au troisième étage, il souffla un bon coup.
" J'ai cru que cela ne finirai jamais.... bon maintenant prenons à gauche ou à droite?"

" Gauche. "

Il lui semblait que c'était par là que se trouvait la salle de classe du professeur. Il leur fallait toujours une grande pièce et ce côté là du bâtiment était beaucoup plus large.

La salle d'informatique devant laquelle ils passèrent était encore allumée, une élève était aussi là, pianotant sur un des ordinateurs.

Quand ils arrivèrent devant la salle d'art, Atobe et Oshitari la découvrirent vide. Les lumières étaient éteintes mais la porte n'était pas fermée à clé. Le capitaine ouvrit donc la porte et pénétra dans la pièce, cherchant l'interrupteur à tâton.

Il ne sentit rien de tel sous ses doigts mais par contre, quelque chose lui touchait la jambe...

Arrivée devant la salle il laissa atobe entrée et attendit qu'il allume la lumière.

Etrange que la salle ne soit pas allumé après tout il devait y avoir le professeur dedans non?

Il entendit Atobe marcher lentement, il devait chercher l'interrupteur.

Le bruit de ces pas s'arrêta, puis soudain un cri et un grand bruit ce fit entendre.

Yuushi posa le paquet de feuille au sol et ce précipita dans la salle.

" Atobe? qu'est ce qu'il y a?"

" Quelque chose à toucher ma jambe!" répondit le concerner un peu apeurer.

Yuushi ce demanda ce que cela pouvait être, ils n'étaient pas dans un film d'horreur mais dans la réalité.

Il tatonna le mur et sentit l'interrupteur, il appuya dessus.

La lumière l'aveugla un peu, quand sa vue ce fit moins flou, il fut le spectateur d'une scène étrange.

Atobe était parterre, les feuilles éparpiller tout autour de lui.

Yuushi suivit du regard ce que que pouvait bien fixer son capitaine.
Il ouvrit en grand les yeux et partit dans un fou rire quand il identifia enfin la cause du cri d'atobe.

" ahahah...... atobe ....... ton criminel est une poupée en bois qui sert de modèle pour le cours..... elle n'a pas pu échapper à ton charme et ta sauter dessus."

Atobe rougit légèrement. Il était gêné maintenant, et un peu honteux. Il se releva dignement et épousseta ses affaires avant de se rebaisser pour ramasser les feuilles.

" Ah ! Attend Atobe, ne bouge pas ! "

Celui-ci fit ce qu'Oshitari lui dit de faire. Il le sentit s'approcher derrière lui et lui toucher le bas du dos.

" T'as de la peinture... "

" Quoi ? "

Atobe regarda le sol et vit que quand il était tombé, un pot de peinture s'était renversé. Sa main avait dérapé dessus et en s'époussetant, il en avait mis pleins sa chemise. Maintenant, son haut d'uniforme était tâché.

Oshitari ramassa une des feuilles qui avait attéri dans la peinture rouge et tenta d'en ôter le plus possible.

" J'espère que ça ne dérangera pas Monsieur Konawa ... "

" Que ça le dénrage ou pas, j'en ai rien à faire ! " maugréa Atobe en reprenant la pile de feuille dans ses mains. " Il devrait faire plus attention à ses affaires ! Quelle idée de laisser un pot de peinture ouvert comme ça !? "

Il déposa d'un coup sec les feuilles sur le bureau au fond de la salle et s'approcha des éviers de la salle d'Art Plastique puis commença à déboutonner sa chemise.

Yuushi le regarda faire de loin, accouder sur le bureau.

Son regard parcourut le dos du capitaine, il suivit les fines courbures de haut en bas.

Il secoua la tête réalisant ce qu'il faisait. Ce n'était ni le moment ni le lieux de pensée à des trucs pareil.

Il remarqua qu'atobe commençait à s'enerver, il s'approcha donc lentement du châtain et remarqua qu'il frottait le tissus comme un damné.


Il lui prit la chemise des mains.

" Ce n'est pas ainsi que tu vas y arriver, tout ce que tu va gagner c'est un trou."

" ahah... c'est sur que en travaux ménager tu à l'air de mieux t'y connaitre" répondit-il ironiquement

" J'ai au moins appris les lois du lavage basique. L'air de rien, suivre les cours de chimie c'est utile... "

Il mit l'eau à un flux plus doux et s'occupa de la chemise de son capitaine. Celui-ci regarda faire les mains d'Oshitari sur la soie de l'habit et ne put s'empêcher de frissoner.

Il quitta le spectacle à l'évier et alla vers la poupée en bois qui l'avait effrayé quelques minutes plus tôt. Il s'abaissa face à elle et mit une pichnette sur le front du mannequin. Cete stupide chose lui avait fait peur. A lui ...

" Oshitari ? "

" Hmm ? "

" Tu peux me dire à quoi sert la réception de ce soir ? La dernière fois c'était déjà pour féliciter le sponsor financier de la famille Higuri ... Et cette fois ci ? "

Il réflechissait, son père en avait parler au dernier diner, mais il n'y avait guère prêter attention.

" Mmmh..... je crois pour une nouvelle alliance avec une compagnie européenne assez connu."

Il ferma le robinet et étendit le tissus devant lui, il sourit la chemise avait retrouver son blanc immaculé d'autrefois.

" Apparament à la soirée nous auront droit à des dirigeant de plusieurs nationalité."

" Hann... ce qui veux dire être présenter à tout le monde pendant des heures...."

Atobe s'approcha et examina la chemise, il n'avait rien n' a y redire.

" Tu vas devoir attendre qu'elle sèche sinon tu vas être malade."

" Je crois bien. "

Atobe s'assit contre le mur, après avoir mit la chemise près de la fenêtre ouverte.

" J'ai déjà eu une soirée mondaine la semaine dernière. " se plaignit Atobe. " J'ai rencontré des gens bien agaçants qui ne se souciaient que de marier leur fille. Soupir. Mes parents ont refusé bien poliment un mariage arrangé avec eux... "

Il paraissait las de devoir se présenter aux gens seulement comme gendre potentiel. Il aurait bien aimé représenter plus aux yeux de ces hommes et femmes d'affaires.

Yuushi le vit sous une autre facette, il le comprenait parfaitement, après tout n'étaient-ils pas dans le même milieu.

Il s'installa à côté et ferma les yeux.

" J'ai eu droit à la même scène il y a 3 semaines.... mais tu sais qu'avec mes répliques, je les ai bien vite dissuader.
Heureusement j'ai une grande soeur...... elle au moins adore ce genre de reception et elle s'en donne a coeur joie d'être autant courtiser."

Il rouvrit les yeux et fixa un point invisible devant lui.

" J'espère juste qu'on ne me forcera pas à vivre avec une personne que je deteste."

Il s'imagina ce mariant avec une fille quelconque d'une riche famille.
Il fit rapidement une grimace, quelle horreur, plutôt mourir.

" Si tu arrives à trouver un travail qui t'occupe toute la journée, tu as moins de chance de la voir. Et puis, rien n'interdit les amantes. "

Il avait dit ça avec un petit sourire.

" Il ne faut pas trop rêver de pouvoir rester non fiancé encore longtemps. Je parie qu'en ce moment même, ma grand mère recherche quelqu'un. "

Atobe se rappela. La dernière fois qu'il avait vu la grande soeur de son joueur, elle était présentée à plusieurs jeunes hommes de bonne famille. Elle leur souriait et riait à leurs bêtises. Non, décidément ... il ne voulait pas être comme eux.

" Aah. Dans ce monde, il est difficile de trouver une vraie personne à aimer. "

Atobe devenait sentimental ?

Ce que disait son capitaine était vrai, la réalité du monde leur reviendrait vite à la figure tôt ou tard.

" les amantes? faut il en trouver une de valable....."

Yuushi avait toujours étaient du genre difficile, il trouvait les filles surtout celles de son âge ininteressante.

Elles ne font que minauder, parlant de futur mari, de maquillages et de vêtements.


" Biensûr que c'est dure de trouver une personne à aimer..... faut il lui faire confiance en premier lieu, être sûr que la personne nous aimes pour ce que l'on est et non pas pour ce que nous pourrions lui apporter."

Il soupire.

" Pour moi l'amour véritable ...... c'est comme une étoile..... on l'admire, on tend la mains et on a l'impression de pouvoir l'atteindre, de pouvoir la toucher du bout des doigts mais elle reste inaccessible.

C'est beau mais l'atteindre est impossible."

Spoiler:

Atobe ne put s'empêcher de sourire aux paroles du Tensai. Cela montrait bien sa passion pour les livres à l'eau de rose. Rêverait il au prince charmant ? Ou plutôt une princesse charmante qu'il irait délivrer du haut de sa tour ?

L'image d'Oshitari dans les habits d'un prince était assez comique, surtout quand il l'associait à un Gakuto-cheval.

Un amour véritable ... Atobe se demandait si son histoire avec Sengoku avait été un vrai amour. Il le pensait par moment puis à d'autres, se disait que c'était complètement irréel.

L'amour ne serait-il pas simplement se sentir bien avec la personne ? Il voyait mal Sengoku comme un astre impossible à atteindre. Plusieurs fois il avait put le toucher, le serrer dans ses bras et même l'embrasser. Alors peut être n'était-il pas l'amour véritable ... ?

" Je ne sais pas. Comment trouver 'beau' quelque chose comme cela ? "

Atobe ne savait pas vraiment s'il croyait au vrai amour.

Spoiler:

Il regarda atobe, pour une fois ils ce comprennaient parfaitement.

" Je ne pense pas que l'on puisse réellement le savoir.
Quand on est avec une personne on ne ce demande pas si elle est la bonne, on essaye juste pour voir jusqu'où on peut aller, ce qu'on peut construire avec elle."

Il fit un léger sourire, après tout ils avaient encore le temps de pensée à cela.

Il entendit un bruit de pas et ce tourna vers la porte, ce demandant qui cela pouvait-il bien être.

Spoiler:

Atobe n'avait rien entendu, plongé dans ses pensées. Il se leva pour vérifier l'état de sa chemise qui était encore trempée. Il la prit et la retourna. Il y avait peu de vent, ça prendrait surement beaucoup de temps avant de pouvoir la remettre sur ses épaules.

" Eh bien vous deux, que faites vous ici ? " fit une voix.

Le King se retourna. Un homme, qui devait avoir le début de la trentaine, se tenait à l'encadrement de la porte de la classe. ses yeux verts étaient posés sur les deux élèves, les interrogeant du pourquoi de leur présence.

" Nous sommes venus vous donner les feuilles dont vous aviez besoin. " parla Oshitari. " Mais on a eu un petit problème. "

Le professeur Konawa remarqua alors les dégâts sur le sol, la peinture écoulée.

" Ah oui ... je vois. Eh bien merci pour votre effort. Vous devriez partir, le collège va bientôt fermer. "

Il s'arrêta un instant sur Atobe, désignant la chemise blanche du menton.

" Tu dois bien avoir ta veste de titulaire en rechange non ? "

Atobe c'était arrêter dans ces mouvements....

Apparament il n'avait plus sa tenu de tennis.
Yuushi ce rappela qu'il avait vu son capitaine donner son sac de sport à kabaji pour que celui ci l'amene à son majordome.

Voyant qu'il ce trouvait dans une situation délicate, yuushi fouilla dans son sac et tendit sa veste au châtain l'air de rien.

Celui ci la regarda et la prit sans un mot.
Il l'enfila prestement et attrappa sa chemise qui tentait tant bien que mal de sécher.

" Bien nous vous laissons professeur......" s'exclama atobe en sortant de la classe en vitesse.

Le tensai remarqua que sa veste était bien trop grande pour son capitaine.
Il avait l'impression qu'atobe tenait le rôle de la fille, car en général un garçon prêtait sa veste à sa copine.

Un sourire ce dessina sur ses lèvres quand il imagina atobe en fille.

Le professeur sourit à Oshitari quand celui-ci passa à côté de lui.

" Merci encore. " Et il entra dans sa classe et y ferma la porte.

" Oshitari, dépêche toi ! " pressa Atobe.

Il voulait rapidement en finir avec tout ça. Il leur fallait encore passé dans la salle des professeurs pour avertir que leur tâche était faite.

Atobe ne cessait de reporter son regard vers les manches e la veste, légèrement trop grande. Il cherchait un moyen pour que ça ne se voit pas trop, malheureusement il n'y avait aucun moyen.

" Tu devrais peut être grandir, Atobe. "

" Et toi arrêter. " rétorqua le King.

Il s'arrêta un moment devant une des fenêtres ouvertes. Il faisait assez chaud dehors malgré l'absence de vent. Il ne voulait pas repartir chez lui avec la veste d'Oshitari.

Il regarda sa montre. Ils avaient encore du temps, la réception ne commençait qu'à vingt-et-une heures. Ils avaient un peu plus de deux heures.